Selon un axiome en vigueur dans la criminelle, échouer à résoudre un homicide en soixante-douze heures signifie qu'on n'y parviendra probablement jamais. Max Segal et Sal Caruso peuvent donc se faire un sang d'encre : depuis quelques jours, les cadavres tombent un par un. Tous portent sous la gorge la même marque de fabrique : une ligne de sang ouverte par un cutter à lame rétractable. Et l'assassin, curieusement, conserve toujours une longueur d'avance sur les enquêteurs. Mais les méthodes de pointe employées par la police new-yorkaise et la collaboration des agents du FBI permettent parfois de faire des découvertes inattendues.
Dès la première page, nous sommes plongés en pleine dissection avec, sur la table, un homme égorgé au cutter. Et celui-ci n'est que la première victime d'une série Les inspecteurs Max Segal et Salvatore Caruso enquête. On va suivre leur enquête pas à pas. L'auteur passe ici tout au crible : la méthodologie des policiers, les examens biologiques que l'on décrit soigneusement, les scènes de crimes… Même la vie de Segal est décrite avec précision tellement celle-ci semble lié à l'enquête.... Malheureusement ici la psychologie des personnages est laissée de côté. L'auteur battit un bon scénario, on adhère aux péripéties de l'histoire que l'on suit avec intérêt mais j'avoue ne pas avoir du tout aimé le style et l'écriture de
Dan Greenburg. Vous l'aurez compris cette histoire se lit bien mais manque certainement le petit plus qui font les bons polars. Bon pour se défense c'est ici le premier polar de l'auteur mais pas sa première fiction.
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