Citations sur La réalité cachée : Les univers parallèles et les lois du cos.. (18)
Nous abordons le monde à travers nos sens, lesquels stimulent notre cerveau conformément à ce que nos circuits neuronaux ont appris à interpréter. Si quelqu’un pouvait stimuler artificiellement notre cerveau pour produire exactement les mêmes impulsions électriques que celles que suscitent chez nous le fait de manger une pizza, de lire cette phrase ou de sauter en parachute, eh bien l’expérience serait pour nous indiscernable de la réalité. L’expérience est dictée par les processus dans notre cerveau, pas par ce qui active ces processus.
Les progrès dans la puissance des ordinateurs, qui peuvent effectuer des programmes de plus en plus élaborés, sont inexorables. Même avec la technologie rudimentaire d’aujourd’hui, l’attraction qu’exerce l’idée de modéliser des environnements virtuels est déjà très forte, alors nous ne pouvons qu’imaginer un intérêt encore accru par l’accès à des capacités plus importantes. La question n’est pas de savoir si nos descendants créeront des mondes numériques virtuels ou non. Nous le faisons déjà. Ce que nous ne savons pas, c’est jusqu’à quel point ces mondes pourront devenir réalistes.
Ce que nous avons appris aura nécessité des changements profonds dans notre compréhension de la nature de la réalité. Ces changements ne se font pas à la légère. Ils sont étudiés de près par la communauté des scientifiques, et offrent souvent beaucoup de résistance ; ce n’est que lorsque les preuves atteignent une quantité suffisante que la nouvelle vision des choses est adoptée. Et c’est ainsi que cela doit être. Il n’y a aucun besoin de précipiter notre jugement. La réalité peut attendre.
Ce qui compte vraiment, le cœur du sujet, c’est de savoir s’il existe des mondes défiant les conventions, des mondes qui laisseraient à penser que ce que nous avons longtemps considéré comme le seul univers ne serait qu’une partie d’une réalité beaucoup plus vaste, probablement beaucoup plus étrange et largement dissimulée
L'existence des galaxies, des étoiles, des planètes et de la vie même s'explique par l'amplification, via l'expansion inflationnaire, des microscopiques fluctuations quantiques primordiales.
Ces 7 derniers milliards d'années, contrairement à ce que nous pensions depuis longtemps, l'expansion de l'espace n'a pas ralenti. Elle s'est accélérée.
À première vue, la différence entre 0 et 0,0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 peut sembler dérisoire. Et à l’échelle de ce qui nous est familier, c’est le cas. Pourtant, les physiciens pensent de plus en plus que cette minuscule différence pourrait être responsable d’un décalage décisif dans notre manière d’envisager la réalité.
Mondes parallèles ou univers parallèles ; méta-, méga- ou multi-univers… autant de synonymes parmi les mots utilisés pour décrire non seulement notre univers mais tout un spectre d’autres univers susceptibles d’exister.
À une époque, « l’univers » signifiait « l’ensemble de ce qui existe ». De tout ce qui existe ! Tout et le reste.
Ce que nous avons découvert alors a révolutionné notre vision de l’univers. Intuition physique et rigueur mathématique, avec l’expérimentation et l’observation pour guides, ont montré que l’espace, le temps, la matière et l’énergie offrent un registre de comportements ne ressemblant à rien de ce que nous avons pu observer directement. Et maintenant, l’étude approfondie de ces découvertes nous mène à ce qui pourrait être le prochain cataclysme dans notre compréhension des choses : la possibilité que notre univers ne soit pas le seul univers.