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EAN : 9782811213510
480 pages
Milady (21/11/2014)
4.45/5   142 notes
Résumé :
Dans l'Amérique puritaine des années 1960, deux mères au foyer déçues par le bonheur en sourdine de la vie conjugale s'éprennent l'une de l'autre. T. Greenwood raconte les amours clandestines de ces jeunes femmes tiraillées entre vie de famille et sentiments, dans une société où l'homosexualité est condamnée sans appel. On découvre entre ces pages les moments de grâce, la soif d'absolu, le fol espoir d'une autre vie, mais surtout l'incompatibilité entre la condition... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
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Billie, vieille dame de quatre-vingt ans, vit en Californie, dans une petite maison au bord de l'Océan. Sa vie semble réglée comme du papier à musique entre les bains de mer, les heures de bénévolat à la bibliothèque et les coups de fil quotidien de sa soeur Gussy, résidant dans le Vermont. Elle a choisi cet endroit où le temps paraît suspendu tant les saisons sont peu marquées pour son exil volontaire. Loin de sa terre natale, loin de sa famille, loin de ses filles, elle tient à distance un passé que l'on devine douloureux.

Un soir pourtant, ce passé se rappelle à elle à travers la voix de Gussy. Cette dernière a été contactée par John Wilson, le fils d'Eva, sa voisine dans les années soixante quand elle habitait une petite ville perdue dans le Massachusetts. Il veut que Billie le retrouve à Boston, il a impérativement besoin de lui parler. Si tard dans son existence, Billie a -t-elle envie de laisser les souvenirs la submerger à nouveau ?

Elle décide de plonger, de revenir en arrière et de renouer avec les trois années les plus lumineuses mais aussi les plus dramatiques qu'elle a vécues. Eté 1962, Billie essaie de se conformer à l'idéal masculin de l'époque. C'est une parfaite petite ménagère qui met les légumes en bocaux et prépare des cookies. Elle a épousé, à l'âge de dix-neuf ans, Frankie Valentine, un homme complexé par son physique fluet, qui compense sa petite taille par une voix de stentor et une posture de macho italien. Ils ont adopté deux enfants car le corps de Billie, à son grand désespoir, ne veut pas accueillir durablement d'enfant et provoque fausse couche sur fausse couche. Son mari, ses filles, Francesca et Mouse lui permettent de donner l'image de la famille parfaite. Pourtant que d'insatisfactions, que de frustrations sous ce dehors idyllique...

La première semaine de juillet 1962, sa vie va basculer avec l'arrivée d'une nouvelle famille dans la rue, les Wilson. La première image qu'ils lui offrent est celle de Ted, un géant apparemment débonnaire, sa minuscule femme Eva, enceinte jusqu'aux yeux et leurs trois enfants. Billie va peut-être enfin avoir une amie, quelqu'un avec qui partager des recettes de cuisine, la préparation de costumes pour Halloween, les réunions de scouts des enfants...

Inexorablement, leur amitié se renforce et évolue vers un sentiment plus tendre. Ted et Frankie, deux hommes qui ont en commun le goût pour la boisson et la conviction que leur femme est leur propriété, ne sentent pas que Billie et Eva se sont trouvées et aspirent à un autre rôle que celui de gardienne de la maison, que leur corps et leur coeur ont soif de douceur et de liberté.

L'auteure nous raconte l'histoire de ces deux femmes, nées trop tôt pour un amour considéré à l'époque comme un vice. La trame, assez classique, confronte passé et présent jusqu'au moment où les deux se télescopent. J'ai beaucoup aimé la manière dont T.Greenwood parle de de l'eau. Billie est une nageuse, une athlète qui trouve la plénitude et l'apaisement dans les eaux du lac Gormlaith dans le Vermont ou dans les vagues de l'Océan Pacifique. Elle y évolue sans entrave, avec le sentiment de ne faire qu'un(e) avec l'univers.

Un roman aux détails très réalistes, qui reconstitue les années 1960 aux Etats-Unis, vu à travers le regard "anticonformiste" de Billie, une femme qui prend le risque d'être différente...
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Ce livre nous plonge dans une superbe histoire d'amour entre deux femmes aussi fascinante que bouleversante puisque leur histoire se déroule dans les années 60 dans une société Américaine fermée d'esprit où l'homosexualité n'a tout simplement pas sa place. Billie et Eva deviennent voisines et rapidement cette nouvelle rencontre va laisser place à une belle amitié et plus si affinités avec le temps. Toutes les deux sont mariées chacune de leur côté et ont en charge des enfants, cependant leurs vies sont loin d'être idylliques et pour faire face au quotidien elles s'entraident et prennent même du bon temps en vacances au bord du lac. C'est au bord de ce fameux lac qu'elles vont pouvoir vivre leur histoire étant seules sans maris en faisant tout de même attention à ce que les enfants ne les surprennent pas, des moments de répit dans leurs existences tumultueuses qui vont les apaiser mais aussi leur faire prendre conscience que cette amour passionnel est fragile et qu'elles risquent d'un moment à l'autre de tout perdre si cela est découvert.

Ce récit alterne entre la période des années 60 et notre période, Billie est la narratrice et à 80 ans un appel va la ramener au bord de ce lac qu'elle n'a pas vu depuis 1964 à cause d'un événement tragique, le fils d'Éva veut lui parler pour lui annoncer quelque chose d'important va s'en suivre une révélation qui va tout remettre en question mais qui selon moi est la plus belle fin qui puisse exister dans une histoire aussi chaotique.

L'auteure a su nous prouver tout son talent à travers cette histoire en reussissant à intégrer de la beauté à travers toute cette période sombre. Billie et Eva sont deux femmes attachantes, ce sont de belles personnes malmenées par la vie mais qui ont su garder la tête haute leur amour est juste extraordinaire, c'est la plus belle histoire d'amour que j'ai pu lire jusqu'à présent.

Une histoire terriblement belle qui nous montre que le véritable amour est immortel, qu'il ne s'efface jamais et que les souvenirs sont ce que l'on a de plus cher, ils nous appartiennent et sont impérissables.

Ce livre est mon premier coup de coeur de l'année, il est magnifique, bouleversant mais tellement rempli d'espoir que je vous le conseille.
Lien : http://promenonsnousdanslesl..
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J'oublie parfois ma chance. Celle de vivre en Belgique en 2019 et de pouvoir aimer qui je veux, peu importe son genre, sa religion ou sa couleur de peau. Celle de pouvoir élever ma fille et d'être reconnue officiellement comme étant sa maman, même si elle n'est pas sortie de mon propre ventre. A quelques centaines de kilomètres d'ici, cela devient déjà nettement plus compliqué…

Billie et Eva, les personnages de « Mémoire D elles », sont tombées amoureuses dans les années 60 dans une Amérique puritaine qui ne tolérait pas le mariage mixte et encore moins les homosexuels. J'ai été très touchée par leur histoire d'amour, mais aussi par la lassitude que leur procure leur vie conjugale. Billie et Eva vivent avec des hommes qu'elles n'aiment pas, elles supportent leurs humeurs, leurs fureurs et élèvent leurs enfants du mieux qu'elles le peuvent malgré leur peu de liberté. Elles volent des instants d'intimité qui ne sont jamais assez.

Ce que j'ai aimé dans ce roman, c'est qu'il n'est pas qu'une histoire d'amour lesbien mais qu'il explore aussi d'autres thèmes, comme la condition de la femme, la vie conjugale, l'éducation des enfants. La toile de fond est cohérente et on sent que les années 60 n'ont pas été choisies par hasard. Contrairement à d'autres romans sur le même thème, il reste assez pudique et l'auteure n'a pas besoin d'entrer dans les détails de la sexualité de ces deux femmes pour rendre leur histoire belle et poignante.

J'aurais pu me passer du twist final. Plus j'approchais de la fin, plus je me disais « non… elle n'a pas osé ? ». Mais ça n'est pas trop mal amené et j'avoue, j'ai failli verser une petite larme lors des dernières pages…

Je publiais il y a quelques temps la critique de « Libres d'aimer » d'Olivier Merle qui parle également d'amour entre femmes en un temps où c'était interdit. Les deux livres n'ont rien à voir. L'écriture de T. Greenwood est belle et subtile, colorée et fluide. Lors de la rédaction de mon mémoire sur l'avortement clandestin en littérature, j'évoquais l'écriture féminine comme étant souvent « liquide » (voir l'oeuvre d'Hélène Cixous) et c'est clairement le cas dans ce roman où l'eau a une grande importance.
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Un livre saisissant et triste ; d'une puissance monstrueuse. On découvre la vie de Billie, son existence dans les années 1960. Une époque où les femmes sont parfois encore traitées comme des esclaves, prisonnière de leur mari et de leur quotidien familial. S'occuper de la maison, des enfants, des courses, du dîner. Dans ce roman, ce n'est pas seulement la destinée de ses femmes qui est difficile ; mais les préjugés et la compréhension de chacun. Il y a, en ce temps-là ; de l'homophobie, de la xénophobie. Il faut être bien vu par tout le monde et être « normal », pour éviter les insultes et tout ce qui en découle. Billie est traitée comme une folle, une malade ; pour être tombée sous le charme d'une femme. La normalité se trouve dans le fait de se faire « battre » ou de se faire « humilier » par son époux ; où est la logique du monde ? Ce livre montre en partie le sexisme, existant depuis longtemps. La femme n'est pas un objet, c'est une humaine ; avec des sentiments et des envies, on doit les accepter, quels qu'ils soient.

Billie est âgée, pourtant en très bonne santé. Solitaire, loin de ses filles et de sa soeur ; elle est en forme, mais garde des souvenirs douloureux. Son passé n'est pas tout rose : un mari alcoolique et d'une certaine façon violent, des filles adoptives après plusieurs fausses-couches et une nouvelle voisine devenant sa plus proche amie. Mais les sentiments vont être bien plus forts, la femme d'en face l'affecte profondément. Les choix de Billie m'ont semblaient justifiés et compréhensibles, elle n'a aucun reproche à se faire — sauf celui de ne pas avoir suffisamment protégé ses filles de son secret ayant toujours existé. J'ai beaucoup aimé cette femme, avec une sensibilité exacerbée par les pertes et surtout par une difficulté à s'accepter. Elle est douce, attachante et déterminée à vivre avec son amour. le coeur est plus fort que la raison, en soi c'est le bonheur qu'elle choisit et elle a bien raison.

Et puis, il y a notre belle voisine ; Eva. Maman de quatre enfants, avec un mari difficile et agressif. C'est une femme attachante, malheureusement on n'est pas dans son esprit avec ce roman ; du coup pour se lier vraiment à elle c'est compliqué. Toutefois, les moments qu'on découvre à son côté sont vraiment intéressants. C'est une bonne mère, elle est sage et calme avec beaucoup plus de douceur que Billie. Une protectrice, une battante ; pourtant elle se cache et le fait d'avoir quatre enfants ne lui facilite pas la vie pour prendre des décisions. Je me suis prise d'affection pour Eva à travers Billie.

Cette synopsis fourmille de sentiment réel et bouleversant. Elle m'a touché au plus profond de moi-même en tant que femme, surtout avec une romance pas comme les autres, mais totalement respectable et adorable à suivre. Malgré une certaine cruauté dans la vie de nos protagonistes féminins, elles donnent de l'espoir et essayent de sourire. le suspense est présent du début à la fin, certes au début du roman on ne sait vraiment pas dans quoi on se lance ; mais plus les pages défilent et plus on est pris dedans, par les héroïnes et leurs enfants. Les longueurs empêchent une certaine addictivité au récit, c'est le seul reproche que je vais faire sur « Mémoire D elles ». Il y a énormément de rebondissements, puisque les révélations doivent se faire et les décisions sont nécessaires pour « avancer ».

T. Greenwood détient un sujet passionnant avec cette oeuvre, un thème inabordé ; surtout avec autant de détail. Généralement quand je suis captivée par un livre, je le lis d'une traite. Au contraire avec celui-ci, j'ai mis beaucoup de temps pour le découvrir ; entre longueurs et sujet poignant, c'est une lecture délicate. L'auteur charme facilement, avec une plume à la fois douce, détaillée et retransmission d'émotion parfaite. C'est clairement une écrivaine de talent, utilisant toujours les mots justes au bon moment.

En conclusion, c'est une histoire d'amour entre femmes et une romance adultère, puisque nos deux héroïnes amoureuses l'une de l'autre sont mariées. J'ai apprécié et aimé ce récit, pour sa réalité et son thème. Un beau message, avec un côté historique sur la place des femmes pendant les années 60 dans la société Américaine. Je pense malheureusement que ce n'était pas seulement en Amérique que les femmes étaient des « femmes de foyer ». le plus envoûtant dans ce roman, c'est bien évidemment l'alternance entre passé et présent, on est dans la nostalgie de Billie ; la rendant entièrement vivante. le suspense et les émotions, que dire ? Les deux points forts de cet ouvrage, c'est tellement plus qu'une histoire d'amour, la narration parle d'acceptation, de secret, de famille, et en partie de violence. Un récit sincère et profond, une romance impossible sur un style contemporain et historique. On tombe sous le charme de la plume de T. Greenwood, en dépit des quelques longueurs atténuant l'impact du sujet et de l'attachement qu'on peut avoir pour Billie et Eva.
Lien : https://lesfaceslitteraires...
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Ce livre m'avait beaucoup intrigué depuis sa sortie bien qu'il ne fasse très peu parlé de lui. C'est mon dernier achat au salon du livre de Paris quelques minutes avant de quitter ce salon. C'est le thème de l'homosexualité féminine dans les années 60 qui avait suscité mon intérêt et le fait que ça n'avait pas l'air d'une romance lesbienne toute bête.

Et en effet loin de la romance féerique c'est une histoire émouvante et prenante qui nous ai raconté. Billie est mariée à Franckie et a deux enfants, elle vit sous le contrôle total de son mari qui en plus est alcoolique. Son triste quotidien va être adouci par l'arrivée d'Eva, sa nouvelle voisine, mariée également à un alcoolique et mère de quatre enfants.

Ces deux voisines vont faire connaissance, puis se lier d'amitié puis tomber amoureuse l'une de l'autre. Ces deux femmes s'échappent ainsi secrètement de leur quotidien bien triste. Ces moments volés sont magnifiques bien qu'ils soient très simples.

Ce roman avant de parler d'homosexualité traite de la place de la femme dans la société américaine de cette époque. Elles ont peu de droits et sont consignées à la maison pour les tâches ménagères et s'occuper des enfants. Elles sont sous le contrôle total de leur mari. Ces mêmes maris qui n'hésitent pas d'ailleurs à lever la main sur celle-ci. Il y a très peu de passage sur ce sujet mais ceux-ci sont poignants.

Ensuite, ce roman traite donc de l'homosexualité dans les années 60. On voit très bien que ce n'est pas du tout accepté par la société américaine de cette époque, où on envoie ceux qui ont ces relations « contre nature » dans des hôpitaux psychiatriques. On voit comment Eva et Billie doivent se cacher de leurs maris pour vivre leur amour. On voit aussi les lieux clandestins où les homosexuels peuvent être eux-mêmes, sans se cacher.

Je dois dire que je me suis plus attaché à Billie, le narrateur de cette histoire. Elle va tout faire pour vivre son amour au grand jour. Eva, je les trouvée plus en retrait mais je comprends très bien qu'avec le mari qu'elle a, elle est du mal à prendre des décisions. Par contre j'ai détesté leurs maris, comment peut-on traiter des êtres humains comme ça.

Le roman nous raconte cette histoire que deux époques : dans les années 60 et maintenant. On début je dois dire que je n'ai pas compris le lien entre ce qui était raconté dans les deux époques. Au fil des pages, on voit très bien ce lien et j'ai redouté ce qui allait nous être annoncé. Je dois dire chapeau à l'auteur pour cette fin que je n'ai pas vu venir et qui est tout simplement magnifique.

Un roman magnifique qui est avant tout une très belle histoire d'amour mais qui nous fait aussi réfléchir sur la place de la femme ou l'homosexualité par exemple.

Lien : http://larepubliquedeslivres..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
J’aime Eva.
Chacun de ces mots était en lui-même un objet magnifique, mais attachés ensemble, ils devenaient dangereux ? Et chaque fois que je m’imaginais les prononcer à haute voix, je savais que rien n’était aussi simple qu’il n’y paraissait. Nous étions des enfants jouant avec des allumettes, et l’incendie ne tarderait pas à prendre.
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Mais l'eau, comme la mémoire, est plus sournoise qu'elle n'y paraît, elle prend la forme exacte que l'on attend d'elle : liquide ou solide. Docile ou ferme. Elle capitule, ou résiste. Et parfois, elle s'évapore tout simplement. Elle se dissout dans l'atmosphère, de la vapeur monte vers les cieux, et il ne reste plus que le sifflement d'une théière ?
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Au bout d'un court instant, elle disparaît dans l'eau froide et ses bras se souviennent. Tout son corps se souvient, tout son corps est mémoire, tandis qu'elle nage vers on ne sait quoi, vers on ne sait qui, une personne qu'elle aurait aperçue au loin. Si elles venaient à écouter, à vraiment écouter, elles entendraient les vagues se fracasser sur la plage derrière cette femme, et battre comme un cœur : Eva. Eva
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« Si tu l’avais fermée, si vous, les femmes, vous vous contentiez de nous obéir, rien de tout cela ne serait arrivé. Tout le monde serait heureux. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Dans le temps les femmes respectaient leur mari. »[p. 254]
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Le secret du bonheur, c’est de faire le compte de ce que l’on a, et non la liste de ce qui nous manque pour être heureux.
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L'article sur Bottero : http://mademoisellecordelia.fr/pierre-bottero
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