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Miss Fisher enquête tome 4 sur 20

Pascale Haas (Traducteur)
EAN : 9782264045041
222 pages
10-18 (04/10/2007)
3.15/5   26 notes
Résumé :

Lorsqu'un soir de pluie sur les docks de Melbourne, un beau jeune homme blond meurt dans ses bras, l'intrépide détective Phryne Fisher ne peut se résoudre à laisser cette affaire aux mains de la police locale, un peu trop nonchalante à son goût.

Pour tout indice, un tatouage du symbole anarchiste et le nom d'une ville lointaine : Riga. Il n'en faut pas plus à la téméraire jeune femme pour plonger, arme au poing, dans l'univers opaque et v... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
J'avais déjà un souvenir assez médiocre du premier opus de la série des Phryne Fisher, celui-ci n'est pas fait pour améliorer mon opinion.

Alors je veux bien passer sur le fait que Kerry Greenwood ait manqué d'inspiration au point que l'intrigue policière de départ n'ait pas suffi à constituer un roman et qu'elle se soit vu obligée d'en inventer une seconde, sans rapport avec la première, pour faire du remplissage. Je veux bien passer aussi sur l'incohérence qu'il y a à vouloir mettre en scène une héroïne soi-disant "moderne" des années vingt tout en laissant sentir au lecteur qu'on a en horreur l'art moderne, la psychanalyse et tout ce qui s'ensuit, ce qui nous laisse une héroïne qui n'est moderne que parce qu'elle collectionne les mecs ; c'est un peu limité comme vision de la modernité, mais bon, soyons bons princes. Je passe encore sur le fait qu'on voit beaucoup plus Phryne changer de vêtements tout en s'émerveillant de sa beauté et de son sex-appeal, ou encore attablée à son petit-déjeuner, ou à son déjeuner, ou encore à son dîner, plutôt qu'occupée par ses deux enquêtes simultanées. Je vais aussi glisser sur le fait que l'héroïne, censée attirer la sympathie du lecteur, passe son temps à donner des ordres à tout le monde (policiers, amis, filles adoptives, employés, inconnus, et j'en passe) et à mettre lesdites personnes constamment en danger. Bon, en fait, c'est pas une fille sympa, mais c'est pas trop gênant, même si l'auteure essaie de toutes ses forces (mais très maladroitement) de nous faire croire qu'elle l'est.

Là où ça devient tout de même bien pénible, c'est que, non contente de n'avoir su qu'ébaucher deux intrigues maladroites et terriblement succintes, Kerry Greenwwod n'ait même pas eu le courage de se documenter sur son sujet. Nous voici donc avec une histoire policière concernant des anarchistes lettons qui ont émigré en Australie pendant les années 20, grâce à laquelle les lecteurs, pour la plupart sans doute peu familiers de la chose, vont découvrir que l'auteure du roman n'en sait pas plus qu'eux. Alors, comme c'est un roman policier historique, l'intérêt aurait été d'apprendre deux-trois trucs sur la thématique traitée tout en se divertissant, comme on a en a souvent l'habitude avec les romans policiers historiques de la collection Grands détectives de 10/18. Bon, ben, là, c'est raté, on saura juste que les anarchistes étaient de "sales types" (c'est répété à l'envi). Et comme cerise sur le gâteau, un peu de négationnisme ne faisant jamais de mal, Kerry Greenwwod ne s'en prive pas en faisant dire à une de ses personnages que l'Australie n'avait pas d'histoire avant l'arrivée des colons européens, sans être contredit par personne (et surtout pas par notre sympathique Phryne). Les Aborigènes ? Kerry ne connaît pas, visiblement.

Donc, à quoi le lecteur aura-t-il droit dans le prochain volume des aventures de Phryne ? Apprendrons-nous que ni les animaux, ni la végétation n'existaient avant l'apparition de l'être humain ? Un peu de créationnisme, Kerry Greenwwod, pendant qu'on y est (il n'y a qu'un pas à faire et il n'est pas bien grand) ??? Je crois que, pour ma part, je vais m'en tenir là et éviter de croiser à nouveau le chemin de Phryne Fisher.
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Phryne Fisher est une héroïne exceptionnelle. Elle a été infirmière pendant la 1ère guerre mondiale, elle a piloté un avion pour lutter contre l'épidémie de grippe à la fin de la guerre de 14.18. Très sportive, elle conduit sa puissante voiture avec une parfaite maitrise, se bat mieux personne au point de terrasser à main nue un tueur fanatique , c'est un tireur d'élite. Elle a grandi dans la misère,puis son père est devenue riche. Elle est généreuse et très attentive au bien être de son entourage, elle a adoptée deux jeunes filles perdues. C'est une maitresse extraordinaire plus sensuelle qu'une courtisane...Sans compter qu'elle se change 4 ou 5 fois par jour et est très attentive à son apparence.
Cette héroïne "too much" est détective privée et doit résoudre deux affaires en même temps : retrouver une adolescente qui a disparu et élucider un crime auquel elle a été mêlée parce qu'elle passait par là. Avec une témérité, frôlant l'inconscience, elle va triompher de tous les obstacles et délivrer en passant tout ceux qui sont victimes d'oppression.
Les personnages sont sympathiques, la lecture est facile et le suspens par contre assez léger.
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Très heureuse de retrouver Phryne, l'intrépide et libérée jeune femme détective qui, comme dans Trafic de haut vol, mène de front deux enquêtes : celle sur le jeune anarchiste letton tué sur les docks alors qu'elle passait par là en voiture pour rejoindre son domicile et celle sur la disparition d'une collégienne désireuse de s'engager dans les ordres contre l'avis de son père qui souhaite la marier, Alicia Waddington-Forsythe. La première va la mener à côtoyer des gens dangereux et permet d'envisager un aspect historique de ces années 20 : la signature du pacte de non-agression entre la Russie et la Lettonie qui semble compromis par la mort de Lénine et l'arrivée de Staline au pouvoir, les anarchistes lettons et leur Révolution, les meurtres d'Houndsditch, etc… Un épisode qui m'était inconnu et j'ai pris plaisir à le découvrir ici ainsi que le milieu de l'anarchisme. La seconde enquête avance également en parallèle et on entraperçoit petit à petit la personnalité trouble de la disparue et les petits secrets inavouables de la famille.
On retrouve des personnages connus et que j'adore : outre Phryne, fidèle à elle-même, Dot, sa femme de chambre, Mr et Mrs Butler, Bert et Cec, l'agent Collins… J'ai également fait connaissance avec les filles adoptives de Phryne, Jane et Ruth (que l'on découvre dans l'épisode précédent apparemment, Un Train pour Ballarat), qui semblent prendre le même chemin qu'elle et vont l'aider sur l'affaire Waddington-Forsythe. On aura même le droit à une jolie histoire de quelques soirs (c'est déjà beaucoup pour Miss Phryne lol) avec Peter Smith, anarchiste qui a perdu ses illusions et ne se reconnait pas dans les actions menées par ses camarades. A moins qu'il ne soit pas celui qu'il prétend être…
Un très bon policier historique avec des personnages hauts en couleurs que j'ai hâte de revoir dans d'autres aventures...
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
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Alors que Phryne Fisher rentre chez elle, un corps vient heurter le pare-brise de sa voiture. Il s'agit d'un beau jeune homme avec un tatouage d'anarchiste. Enragée par la mort insensée du jeune homme et par les dégâts causés à sa voiture, Phryne se décide à retrouver le responsable. Ses ennuis ne font que commencer...
Voici ma seconde insertion dans le petit monde de Miss Fisher cette jeune femme libre et pétillante vivant en Australie dans les année 20.
En ouvrant ce livre je m'attendais à un polar historique mais qu'elle ne fut pas ma déception car nous sommes ici plus dans de la bluette, enfin, non, là je suis un peu dure.
Si effectivement j'espérais en apprendre un peu plus sur des anarchistes russes ou plus exactement Lettons et sur leur implantation en Australie, là j'ai en effet était déçue mais pour ce qui est de l'enquête en elle-même j'avoue que l'on passe un bon moment. C'est relevé, engoué et que dire de notre héroïne qui a elle seule sauve à mes yeux l'histoire qu'on nous raconte ici. Plus un roman d'énigme qu'un polar historique, une fois dit ça, on peut se laisser porter par le décor et les personnages fort sympathiques au demeurant

Lien : https://collectifpolar.com/
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C'est ma troisième aventure de la belle détective australienne Phryne Fisher.
"les plaisirs criminels" ne m'avaient pas convaincus, mais accroché par le style de l'auteure, j'ai persévéré avec "Un train pour Ballarat" et ces "anarchistes". Je n'ai pas été déçu du tout. Bien au contraire, Tous les ingrédients de la réussite sont présents et l'ironie tout en finesse toujours là aussi. Phryne ne prend qu'un seul bain, cette fois, et une douche rapide. Un thème de société historique sert encore de toile de fond avec ces anarchistes lettons. Chaque personnage est prétexte à une description psychologique concrète et utile au déroulement de l'histoire. Il va falloir lire les autres pour mieux connaître l'origine de tous les personnages.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Phryne enleva ses gants qu'elle roula en boule et comprima la blessure. Une main agrippa mollement son bras et deux yeux bleus s'ouvrirent.
- Reste tranquille, ordonna-t-elle. Tu es blessé. Quelqu'un t'a tiré dessus et a bien failli m'avoir, moi aussi. Tu sais qui c'était ?
La tête dodelina, les lèvres s'entrouvrirent. Le jeune homme était vêtu d'une chemise bleue d'ouvrier sans col et de ce qui avait sans doute été un costume de serge grise convenable avant qu'il ne décide de mourir dedans. Phryne sentit ses genoux trempés s'incruster dans le gravier. Elle se déplaça de quelques centimè­tres. Le garçon portait un anneau en or à l'oreille et un tatouage bleu sur la clavicule. Un A majuscule entouré d'un cercle.
- Tu parles anglais ?
Le garçon marmonna dans une langue que Phryne ne parvint pas à identifier.
- Tu jaspines-ti français, mon pauv'e ?
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Phryne enleva son manteau pour éviter de le tacher et glissa son bras gainé de soie sous la tête de l'inconnu. Elle constata qu'il s'agissait d'un très jeune homme, avec une tignasse de cheveux filasse en broussaille et couverts de boue. La tête blonde roula sur l'épaule de Phryne tandis que ses mains palpaient son corps malmené. Les côtes, sérieusement endommagées, lui parurent s'enfoncer sous ses doigts, et il avait un trou au cou de la taille d'une pièce d'une couronne d'où jaillissait un flot de sang.
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- Nom de Dieu ! s'exclama Phryne en se deman­dant s'il n'y avait pas d'autres tireurs embusqués. Jusque-là, pourtant, la soirée était plutôt agréable. Dans cette lumière, j'offre une superbe cible !
Vêtue d'un pantalon large, de bottes, d'un chapeau cloche, d'un chemisier en soie crème et d'un manteau de renard roux, elle présentait une silhouette très à la mode en s'agenouillant près d'un mourant sous la lampe à acétylène qui illuminait l'aire de stationnement.
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Le pare-brise explosa. Phryne Fisher réalisa alors que le bourdonnement qu'elle percevait par-delà le rugissement du moteur de l'Hispano-Suiza n'était pas dû à un moustique, comme elle l'avait tout d'abord cru. Le pare-brise se fendilla en mille morceaux qui l'éclaboussèrent d'autant de minuscules fragments de verre pointus. Phryne enfonça la pédale de frein pour arrêter la puissante voiture. Elle épousseta ses lunettes d'aviateur avant de les retirer.
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Aussitôt, elle abaissa son arme. Trop loin... et trop tard ! Les silhouettes enjambèrent le mur de brique rouge et disparurent. Phryne lâcha un juron, rempocha son Beretta et ôta son manteau avec précaution pour le secouer. Puis, reportant son attention sur sa voiture, elle retira tout le verre qu'elle put et épousseta le capot de ses mains gantées afin de rouler sans risque jusqu'au premier commissariat.
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Video de Kerry Greenwood (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kerry Greenwood
Bande annonce de Miss Fisher's Murder Mysteries, série basée sur les romans de Kerry Greenwood.
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