Après « Undergound Railroad », la flamboyante fresque sur l'esclavage qui a reçu le prix Pulitzer en 2017, on a eu envie de nous plonger dans celui qui a été courronné l'année d'après, les « Tribulations d'Arthur Mineur »., nouvel opus de l'Américain
Andrew Sean Greer.
Par rapport au fabuleux roman de
Colson Whitehead , il s'agit-et désolé pour le mauvais jeu de mot d'un roman qui est un peu mineur, et par son propos et et par sa forme, mais qui reste toutefois interessant
Ecrivain malin et talentueux, Andrew Greer, auteur des Confessions de Max Tivoli (L'Olivier, 2005, Points, 2009) et surtout de
L'Histoire d'un mariage (L'Olivier, 2009, Points, 2010), qui a connu un grand succès critique et public en France, avait également brossé dans le joli " les vies parrlèles de Greta Wells le portrait d'une femme et d'une ville dans trois époques déterminantes.
On y suit les péripéties et alternoiements d'Arthur Mineur (Less en V.O), un écrivain qui survit sans succès depuis de nombreuses années et qui arrive à la cinquantaine .
L'heure de la cinquantaine est pour lui l'heure des bilans professionnel et sexuels en se demandant ou et quand il a vraiment échoué. Il va soudainement multiplier les voyages à travers le monde, Mexique, Italie, Berlin sans que l'argent ne semble être un problème pour lui- Arthur ayant hérité d'une petite maison accrochée à la colline de San Fransisco d'un héritage d'un ancien amant - rencontrant au gré de ses périples des gens passionnants ou ennuyeux et parfois les deux à la fois .
Arthur multiplie les expériences, s'envoie en l'air et pas seulement en prenant l'avion si vous nous excusez les familiarités et ces rencontres avec de jeunes éphèbes surprennent parfois mais également agacent de temps en temps...
Arthur se regarde vieillir avec dérision et mélancolie. Ses déambulations littéraires et sexuelles sonnent très années 80, on pense forcément beaucoup à du Aristead Maupain , même si ses influences semblent puiser du coté de Joyce et de
Proust.
Peut être pas le plus grand prix Pulitzer qu'on a pu lire mais une lecture néanmoins plaisante et enrichissante..
Lien :
http://www.baz-art.org/archi..