Après avoir empêché la saisie des meubles de son ambassade, Zig, Puce et Alfred ont débarqué dans la principauté de Courbelance où ils ont été accueillis avec faste.
Pourtant Courbelance court vers la ruine.
Après avoir vécu plusieurs siècles d'un bonheur sans nuage, en exploitant ses ressources naturelles et l'industrie des billes qui a fait sa réputation, la principauté de Courbelance a connu un réveil tardif mais brutal.
Le monde avait changé autour d'elle sans qu'elle s'en avise, et Boum, patatras : voilà qu'elle est tout à coup démodée et inadaptée.
Quelques chiffres en sont la preuve : elle ne possède que quatre téléphone, trois automobile dont une à pétrole, dix-sept mètres d'autoroute et pas de télévision !
Or tout commence à manquer : Hôpitaux, écoles, électricité, hebdomadaires récréatifs, services publics...
La solution la plus immédiate consistait à intéresser l'étranger. le prince Brodislav-Auguet fut chargé des négociations....
Tragédie ! le prince dilapide toutes les économies, accumule des dettes, perd la mémoire et disparaît.
Seul le baron Craps von Pohker accepte encore d'envisager des négociations. Il propose d'acheter la principauté pour en faire une gigantesque salle de jeux.
C'est la déchéance !
Mais l'ambassadeur a engagé toute sa fortune personnelle pour payer les dettes d'un mois et reculer l'échéance....
Zig et Puce par Greg dans les pages du journal "Tintin" est la reprise d'une vieille BD créée par
Alain Saint Ogan pour le "Dimanche illustré".
C'est une série amusante, pleine de fantaisie. On y reconnaît l'inimitable ton de Greg qui signe aussi, à la même époque, pour "Pilote" une BD devenue aujourd'hui mythique :
Achille Talon, cerveau choc.
"Les frais de la princesse" est l'album que je préfère des aventures de Zig et Puce. Il est drôle, bien imaginé. C'est une réussite.