Il y a toujours un moment où on a le choix.Parfois on se rend compte que notre vie en sera changée,mais d'autres fois on ne voit même pas à quel instant ça dérape.
Cette paralysie fugitive. Cette sensation que quelque chose va se jouer et que votre existence en sera changée.
Il y a toujours un moment où on a le choix. Parfois on se rend compte que notre vie en sera changée, mais d'autres fois on ne voit même pas à quel instant ça dérape.
Parfois la décision semble s'imposer d'elle même, mais le plus souvent, on reste des nuits entières à balancer entre les options qui se présentent à nous.
Il arrive qu'on se dise qu'on va mettre juste un doigt dans l'engrenage et le retirer vite.
Il arrive qu'on croit avoir le temps, puis l'instant file et c'est déjà trop tard.
L'amour est un risque,une menace,une bravade et une détresse,pour soi comme pour l'autre que l'on entraîne dans un processus dont on ne revient pas,où chaque foulée est sans retour,chaque promesse un serment que le temps nargue et détruit.
Si tu veux ramasser des nanas fais philo, mon pote.Elles adorent quand vous leur parlez d'Aristote et de Socrate,ça leur donne l'impression que vous êtes un type avec une belle âme,c'est plus décent de se laisser peloter par la suite:comme si parce que vous appréciez les pitreries de Diogène et que vous avez lu le banquet,vous n'étiez qu'un pur esprit,alors qu'en fait vous êtes en train de visualiser leur minou et de chercher le plus bref chemin pour y parvenir.
De temps à autre, il éclatait en sanglots, ces sanglots rauques qui font très mal parce que les hommes n'y sont pas habitués. Je ne lui prenais pas la main, ne m'approchais même pas de lui. Intouchable parce qu'écorché vif, si meurtri que même une caresse aurait laissé un bleu.
Tout est beau sur l'île Melrose. Les plages de sable blanc, les bois, les rochers.
La mer, les bateaux, le port. Les enfants, les chiens, les vieux.
Surtout les vieux, les vieux beaux descendant de leur voilier, de leur annexe, de leur vélo. Habillés à Rome, à New York, à Paris, bermuda le jour, pantalon blanc à l'heure de l'apéro. Chaussures bateau patinées.
A leur bras, la troisième femme ressemblant à s'y méprendre à celle d'il y a trente ans, la première. Echangée contre un modèle plus récent.
L'espérance lui semble ce qu'il y a de pire ,car par elle le désespoir s'infiltre et
absorbe tout.
Non,la sagesse n'aide pas à vivre. Ni la poésie.ça sert juste à être malheureux plus dignement .
Le sens que l'on donne aux mots est essentiel. Les malentendus proviennent du manque de clarté de la langue. La vérité doit être rétablie et non poursuivie.
Derrière un grand homme ,se cache souvent un tyran et un enfant blessé. Derrière une pensée pure,l'impureté de la vie dans sa banalité. Derrière une certitude proclamée,la fêlure qui l'a mise au monde.