Je fis une révérence et lançai un doux sourire à Anne.
Je suis la favorite, répétai-je.Vous devez vous effacer.
Je n'étais pas une Howard avant tout mais une femme passionnée avec un immense besoin d'amour. Je voulais la chaleur, la sueur, l'affection d'un homme que j'aimerais et à qui je confierais ma vie.
Je rêvais de devenir cette femme, maîtresse d'elle-même plutôt qu'amante, épouse, ou sœur.
« Je suis née pour être votre rivale […], et vous, la mienne. Nous sommes sœurs, n’est-ce pas ? » (p. 154) Désormais
« Ma propre famille avait décidé que je serais la putain quand elle serait l’épouse. » (p. 204)
« Le monde sans Anne m’était inconcevable, mais il ne semblait guère assez grand pour nous deux. » (p. 9)
« Elle est Marie, l’autre fille Boleyn, une presque rien, et je suis Anne, la future reine. » (p. 314)