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Citations sur Deux soeurs pour un roi (27)

On n' épouse pas un roi pour en retirer de la joie.
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Pendant le banquet, George et moi, assis côte à côte, observâmes notre sœur, à côté du roi.
- Nulle autre femme n'eût réussi, déclara mon frère. Elle se montre déterminée à prendre place sur le trône.
- Ce ne fut jamais mon cas, observai-je. Je désirais seulement ne pas être délaissée.
- Oubliez cela, me conseilla George avec sa franchise habituelle. Vous et moi ne sommes plus rien. Elle demeurera la seule Boleyn dont on se souviendra jamais.
Au mot "rien", mon amertume me quitta soudain et j'affichai un grand sourire.
- Vous savez, le bonheur pourrait fort bien consister à n'être "rien".
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[Marie Boleyn, Été 1526]
La reine hocha la tête en apprenant, comme les courtisans qui tendaient l'oreille, qu'elle n'accompagnerait pas le roi dans son périple estival.
– Merci, répondit la souveraine avec une dignité simple. La princesse m'écrit qu'elle fait de grands progrès en grec et en latin.
– Cela ne lui sera guère d'utilité pour concevoir des fils et des héritiers, répliqua sèchement le roi. J'espère qu'elle ne deviendra pas une savante voûtée. Le premier devoir d'une princesse est d'être la mère d'un roi, comme vous le savez, madame.
La fille d'Isabelle d'Espagne, l'une des femmes les plus intelligentes et les mieux éduquées d'Europe, croisa ses mains sur ses genoux et baissa les yeux vers les riches bagues qu'elle portait aux doigts.
– Je le sais, en effet.
Henri se leva brusquement en claquant des mains. Les musiciens s'interrompirent aussitôt, attendant ses ordres.
– Une gigue ! ordonna-t-il. Dansons avant le dîner !
Ils s'exécutèrent aussitôt et les courtisans se mirent en place. Henri s'avança vers moi. Je me levai mais il me sourit seulement avant de tendre la main à Anne. Les yeux baissés, elle passa devant moi. Sa robe me frôla avec impertinence, comme pour me signifier de reculer. Levant les yeux, je croisai le regard de la reine, aussi vide que si elle eût observé des pigeons pépiant dans un colombier, persuadée de leur insignifiance.
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chaque femme doit posséder quelque chose qui la différencie et la place au centre de l'attention.
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« Si elle partage la couche du roi et y conçoit un bâtard, nous aurons gros à jouer. » (p. 22)
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Séduire un homme est à la portée de chacune ; le garder fait toute la difficulté.
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Observez et apprenez, Marie. L'erreur n'a point sa place à la cour.
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[...] ... - "Quel est le secret de l'emprise de [votre soeur] sur [Henry], selon vous ?

- Ils se ressemblent," répondis-je, laissant mon antipathie à leur endroit se glisser dans ma voix. "Aucun des deux ne s'arrêtera à rien pour obtenir ce qu'il veut et gardera, avec une détermination inébranlable, les yeux sur sa cible. Et, à présent que leurs désirs coïncident, ils sont ..." Je marquai une chose, cherchant le mot juste. "Formidables", terminai-je.

- "Je peux être formidable", énonça la Reine ( 1 )

Je lui lançai un regard de biais. N'eût-elle été la Reine, j'aurais passé mon bras autour de ses épaules pour la serrer contre moi.

- "Qui le sait mieux que moi ? Je vous vis tenir tête au Roi encoléré et vous opposer à deux cardinaux ainsi qu'au Conseil privé. Mais vous servez Dieu, vous aimez le Roi et vous adorez votre enfant. Vous ne vous laissez point guider par cette unique question : "Qu'est-ce que je veux ?"

Elle secoua la tête.

- "Ce serait péché d'égoïsme."

Je regardai les deux silhouettes [Anne Boleyn et Henry VIII] au bord du fleuve, les deux plus grands égoïstes qu'il m'eût été donné de rencontrer.

- "En effet." ... [...]

( 1 ) : Catherine d'Aragon, infante de Castille et d'Aragon, puis princesse de Galles et reine d'Angleterre, fille de Ferdinand II d'Aragon et d'Isabelle Ière de Castille la Catholique, mère de Mary Ière Tudor.
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Il veut que je meure. L’unique raison pour laquelle il m’accuse d’un crime passible de la peine de mort est qu’il veut me tuer. Henri, qui a fait exécuter deux de ses femmes et qui attendit qu’on lui annonce la mort de deux autres, entend désormais me faire subir le même sort.
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Je suis née pour être votre rivale, répliqua-t-elle posément, et vous la mienne.Nous sommes soeurs, n'est-ce pas?
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