J'ai lu ce livre il y a 20 ans et je m'en souviens encore,
4ème de couverture. Djesila est une petite ville du sud de l'Algérie coulant les heures tranquilles de la colonisation, et qui va s'enfoncer progressivement dans l'horreur d'une guerre sournoise et sans loi. Etonnants de présence et attachants, les personnages des communautés pieds-noirs, arabe et militaire vont se débattre en vain avec leur faiblesse, leur désarroi et leur violence dans un conflit dont l'issue est inéluctable.
De cette fresque tragique, se détache l'hisoire de Bernard Courbet, un jeune appelé du contingent au service de santé et de
Yasmina, une jeune algérienne bouleversante de sensibilité et partagée entre deux cultures, celle de son père, chef de douar, et celle de sa mère, européenne. En eux, se consume le feu d'une passion qui aura raison de la loi et de la rigueur des hommes. Entre eux se dresse l'hydre toujours plus féroce et cruelle de la guerre et son cortège d'horreurs, d'exactions et de gestes sublimes aussi. Bernard et
Yasmina se sont rencontrés pour ne plus devoir être séparés. Ils ont tout contre eux, sauf le désert, grandiose, envoutant et angoissant qui saura les accueillir.
Préface de
Théodore Monod : "On peut inventer bien des choses, mais qui oserait douter que
Georges Grenetier, l'auteur a vu personnellement ces paysages, tant ses descriptions sont riches. L'histoire de
Yasmina et de Bernard échappe à toute banalité" elle est de celles qui vous tiennent éveillé une nuit entière.
Je ne sais pas si il s'édite encore mais si oui ...