AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,23

sur 54 notes
5
1 avis
4
4 avis
3
8 avis
2
2 avis
1
1 avis
Épopée, conte, saga, récit américain, est-on devant une certaine histoire de l'Amérique? Ou, est-ce que ce serait des histoires dans l'Amérique? Comment décrire sans la réduire cette oeuvre particulière dans le panorama littéraire québécois? Je ne crois qu'on puisse dire qu'il s'agit là d'un roman historique selon les codes généralement admis. À mon avis, c'est surtout un roman où l'imaginaire croise l'histoire à plus d'un moment. Thomas, comme son aïeul Aimé, est né un 29 février. Cela fait de lui un leaper, un membre de l'ordre des twentyniners. Mais a-t-il comme son ancêtre la particularité de ne vieillir que tous les quatre ans?

Les aventures d'Aimé au travers trois siècles de développement de l'Amérique du Nord, entre le Canada et les États-Unis, nous feront visiter ou revisiter des événements historiques comme des moments intimes de la longue vie de celui qu'on accompagne ou qu'on suit à travers les recherches d'Albert, le père de Thomas. Ce sera, notamment, des batailles appartenant à la Guerre de Sécession, des faits de la conquête britannique du Canada, des instants du déplacement des Amérindiens, un trafic d'armes en faveur des patriotes, un trafic d'alcool lors de la Prohibition, c'est aussi un certain Québec d'hier et d'aujourd'hui, de Montréal à Sainte-Anne-des-Monts.

«[...] est-ce possible d'avoir été conscient de toutes ces choses, d'avoir été témoin de toutes ces vies, et de ne pas avoir eu de rôle à jouer dans leur avènement?» [D. G.]

J'ai lu L'année la plus longue après avoir récemment terminé Elles ont fait l'Amérique de Serge Bouchard et de Marie-Christine Lévesque. Ce sont deux écrits distincts qui nous font prendre conscience de façon évidente de toute l'américanité du Québec.
Lien : http://rivesderives.blogspot..
Commenter  J’apprécie          30
Comme son titre, je trouve ce roman un peu long ...
L'idée de faire d'un seul personnage le témoin de presque 2 siècles aux états-unis est intéressante : on accepte assez bien le tour de passe passe qui consiste pour quelqu'un nait le 29 Février à n'avoir qu'un anniversaire tous les 4 ans. Donc, il vieilli 4 fois moins vite ! Pourquoi pas ?
Mais j'ai eu du mal à m'intéresser à cette histoire ancienne des guerres entre le Canada et les britanniques, puis les nordistes et les sudistes.
C'est un roman fleuve qui a de bonnes pages mais qui ne m'a pas convaincue, alors que les critiques littéraires sont dithyrambiques.
Commenter  J’apprécie          10

L'histoire de Thomas Langlois et, à travers elle, la vie de ses ancêtres : Laura et Albert, ses parents, mais surtout Aimé Bolduc, né le 29 février 1760, qui ne vieillit que d'un an tous les quatre ans. Thomas aurait hérité de cette étrangeté. Premier roman  d'un québécois de 35 ans  empRuntant avec beaucoup d'ambition la veine historique et fantastique, L'année la plus longue sonde avec enthousiasme les siècles et le territoire américain, du Tennessee à Sainte-Anne-des-Monts. Une oeuvre solide et envoûtante.
Commenter  J’apprécie          180
Ah, l'immortalité ! Aimé et Thomas sont tous les deux nés un 29 février, l'un en 1760 et l'autre dans les années 1990. En sautant d'un personnage à l'autre, on découvre l'histoire de l'Amérique du Nord, du Québec, d'une famille et d'un mystère et tout ça sur 4 siècles. Un roman ? Non je dirais plutôt un conte onirique et qui se termine dans le futur. Peut-on ne vieillir d'un an que tous les quatre ans ? J'ai trouvé un peu compliqué de suivre ces personnages, dans un chapitre on est en 1938, dans le suivant on saute en 1987 et ainsi de suite. Une deuxième lecture serait certainement idéale, car j'ai l'impression d'avoir raté quelque chose par manque de temps. Ce livre a eu le prix littéraire des collégiens au Québec. YR
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman a un sujet de départ attrayant : en effet, il raconte l'histoire d'un homme, Aimé Bolduc, né un 29 février, au 18e siècle, et qui ne vieillit que tous les quatre ans. Il vit donc quatre fois plus qu'un humain normal. Il traverse donc le 18e, le 19e et le 20e siècle, vivant quantité de guerres et d'événements en tout genre.
Là où se trouve la difficulté pour le lecteur, c'est dans la façon que l'auteur a traité cette histoire. Ce sont des paragraphes denses, avec très très peu de dialogues. Les chapitres ne sont pas chronologiques puisque l'on passe allègrement d'un siècle à un autre, pour revenir en arrière, plus en avant, puis repartir. Cela donne presque le tournis !

Cette écriture très dense, ressemblant plus à des résumés ou à des anecdotes rapportées, empêche le lecteur de se sentir vraiment impliqué. On n'éprouve pas de sympathie pour le héros, ni d'antipathie d'ailleurs.
Mais au-delà de cette approche, le roman reste agréable à lire, très instructif, très documenté. On découvre les grands événements sous d'autres angles. de plus l'écriture est maîtrisée, dynamique.
Commenter  J’apprécie          00
Roman intéressant mais j'ai eu de mal avec la chronologie des évènements je n'ai pas acccroché réellement je m'attendais à voyager plus que cela
Commenter  J’apprécie          50
Tout au long de ce captivant récit, je me demandais, en arrière-plan « Mais de quelle façon est-ce que je vais bien pouvoir parler de ce roman?! ». Après l'avoir vanté à plusieurs de mes collègues, un de ceux-ci m'a glissé les mots-clés pour commencer à en parler : c'est une histoire historico-fantastique. Ou plutôt, des histoires.

Alors donc, c'est l'histoire de Thomas Langlois, à travers la vie de ses ancêtres; de Laura, sa mère, d'Albert, son père, de ses grands-parents Howell, mais d'abord et avant tout, d'Aimé Bolduc.

Aimé Bolduc, l'ancêtre et le contemporain de Thomas Langlois, né le 29 février 1760 près des plaines d'Abraham. Aimé l'homme aux multiples pseudonymes. L'homme qui a connu la guerre de Sécession, la prohibition, la fièvre du radium et du cinéma, la ruée vers l'or, les guerres mondiales, et effleuré bien d'autres évènements du dix-huitième, du dix-neuvième et du vingtième siècle, sans pour autant y plonger en profondeur.

Albert Langlois, le père, rongé par une obsession. Laura, la mère, le coeur de sa famille. Unis par amour. Amour couronné par leur fils Thomas, qui grandit entremêlé dans les idéaux et la langue canadienne-française d'Albert et la langue anglaise et la mentalité de Laura. Ainsi que dans les mentalités américaines profondes léguées par ses grands-parents Howell et celles enseignées par Mary.

Thomas Langlois, né le 29 février, comme Aimé. Membre de la confrérie des Twentyniners de par sa date de naissance. Jeune homme éprouvé et qui traverse néanmoins les années avec grâce, véritable précurseur dans son domaine. Son histoire continue au-delà du récit de ce roman, qu'on entraperçoit déjà dans les dernières pages qui augurent des années qui suivront 2015.

Véritable roman d'aventures et de confessions, de réflexions et de communions avec la nature, on découvre les montagnes qui couvrent notre magnifique continent et l'histoire des hommes. le tout raconté par les magnifiques mots d'un jeune auteur.
Lien : http://aladernierepage.over-..
Commenter  J’apprécie          10
Ce roman nous plonge au coeur de l'histoire de l'Amérique sur près de 3 siècles. Laissez vous emporter par l'histoire, peu ordinaire, de Thomas, né un 29 février et qui, par cette naissance, se trouve faire partie de ces personnes qui ne vieillissent d'un an que tous les 4 ans. Il va ainsi suivre le destin de son ancêtre, Aimé, qui a traversé l'histoire de l'Amérique en vieillissant à un rythme plus lent que d'ordinaire.

L'année la plus longue est un roman très riche et foisonnant d'informations sur l'histoire de l'Amérique, d'une écriture très agréable à lire. le côté fantastique de cette date anniversaire "magique" est très bien rendu, et ajoute un attrait à la lecture. Peut-on vivre éternellement, et surtout est-ce bien raisonnable?

Merci beaucoup à Babelio et à l'opération Masse critique ainsi qu'aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce titre.
Lien : http://elfique2.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          40
Dans ce roman, nous suivons la vie de 2 personnages nés tous 2 un 29 février et ne vieillissant que tous les 4 ans. Les premières pages nous amènent dans les années 80 faire la connaissance de Thomas. Et dès ces premières pages, j'ai buté sur le style de l'auteur pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'il utilise des mots du vocabulaire québécois qui ne me sont pas familiers, normal me direz-vous c'est sa langue. Oui mais pas la mienne ! Ensuite, de manière fidèle je pense à la façon dont vivent les gens là bas, certaines phrases de discours sont en anglais. Et ne sont pas traduites par l'éditeur donc encore une fois avec mon très mauvais anglais, j'ai eu du mal. Et enfin, l'auteur fait des parenthèses dans son récit pour raconter pourquoi il a fait le choix de raconter ça ainsi et pas autrement. Beurk ces passages m'ont vraiment agacée même si heureusement ils sont rares.

Par la suite, nous faisons la connaissance de l'autre personnage du roman, Aimé, né en 1760 et qui va arriver donc 200 ans plus tard à l'âge de 50 ans (divisez par 4 logique). On va découvrir sa vie sur plus de 2 siècles avec un très grand lien avec l'histoire du Canada et des Etats Unis de l'époque. Bon, soyons honnête, je ne connais pas cette période de l'Histoire et elle ne m'intéresse pas beaucoup à vrai dire. du coup, le récit a été bien long pour moi d'autant plus que l'alternation des chapitres n'est pas linéaire dans le temps.

Ma lecture a vraiment été compliquée par 2 choses. D'abord, le mystère du vieillissement plus lent des 2 personnages n'est pas expliqué en détail, c'est un peu sous entendu et jamais il ne sera fait aucune hypothèse ou enquête sur pourquoi ils vivent ainsi comme si le simple fait de la date de naissance suffisait à tout expliquer. Et ensuite, les chapitres sont des grosses coupures et le lien de l'un à l'autre est trop absent, hop on saute à une autre période et débrouille toi lecteur pour recoller les morceaux entre les chapitres !

Bref, à ce stade j'ai déjà critiqué tellement de choses que vous n'avez sûrement même pas envie de continuer à lire mon avis. Moi j'ai du faire l'effort pour finir ma lecture aussi ! Il y a quand même un joli passage dans la fin du roman lorsque nous revenons à l'histoire de Thomas qui renouera des liens avec son père Albert avec qui il n'a pas grandi. Ce passage était vraiment joli, il racontait une belle relation père-fils marquée par l'histoire de leur ancêtre Aimé.

Quant à la fin du roman, j'avoue qu'elle m'a laissée de marbre…
Lien : https://liseusehyperfertile...
Commenter  J’apprécie          00
Pourquoi je l'ai choisi:

J'ai été intriguée par ce synopsis, et les petits avis positifs que j'ai vu jusqu'à maintenant. J'ai eu envie de me laisser prendre au jeu, de compter différemment…
Ce que j'ai ressenti:…Un sentiment mitigé…

J'ai un peu de mal à expliquer mon ressenti: j'ai aimé certaines choses, et d'autres moins…

Je me suis attachée à un personnage en particulier, Aimé, son histoire, son destin, sa vie hors norme. J'ai bien accroché à cet anniversaire extraordinaire, au côté fantastique, à sa participation à l'Histoire des Etats-Unis. Qui ne rêverait pas de toucher presque l'immortalité?

Aimé avait traversé deux fins de siècle, deux débuts de siècle, ces périodes troubles où tout était à la fois mourant et plein de vie, où la déchéance des uns côtoyait le renouveau optimiste des autres.

J'ai apprécié cette plume, au rythme soutenu. Il y avait beaucoup de jolis passages, et j'ai aimé l'originalité de cette date si particulière, qui fait qu'on traverse les siècles avec un seul et même personnage. C'était intense, intéressant.

Il y a toujours de l'inconscience dans le courage, bien sûr, ce n'est pas moi qui vais dire le contraire.

Oui, mais voilà, Aimé Bolduc et son destin ce n'est que la partie centrale, le corps du roman. Reste que je me suis ennuyée, au début et à la fin du roman. Au début, c'est gênant forcement, car on risque de laisser tomber cette lecture, mais plus encore la fin, car c'est la dernière impression qu'il nous reste…

Pourtant, Thomas, c'est le descendant de cet être exceptionnel, leurs vies s'entremêlent, mais je n'ai pas accroché. Je ne m'explique pas pourquoi, un personnage plutôt que l'autre…

En refermant ce livre, je me dis, que ce que j'en retiendrai essentiellement, c'est le grand panorama historique des évènements marquants qui ont bouleversé les Etats Unis. On a de très beaux moments mis en scène, mais peut être que la façon de les mettre en place dans le récit m'a fait décrocher à de nombreuses reprises. Ce qui est sur, c'est que je suis certainement passée à côté de quelque chose, et que c'est un livre qui ne laisse pas indifférent. le mieux est encore de vous en faire votre propre avis…

Certes, ce n'était pas sa guerre, mais la guerre était grandiose et enlevante quand on y pensait.
Remerciements:

Je tiens à remercier chaleureusement, le site Babelio et son opération Masse critique, ainsi que les éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre. Merci de leur confiance.

Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          400




Lecteurs (120) Voir plus



Quiz Voir plus

Littérature québécoise

Quel est le titre du premier roman canadien-français?

Les anciens canadiens
La terre paternelle
Les rapaillages
L'influence d'un livre
Maria Chapdelaine

18 questions
219 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature québécoise , québec , québécoisCréer un quiz sur ce livre

{* *}