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EAN : 9782070131426
176 pages
Gallimard (13/01/2011)
3.67/5   18 notes
Résumé :
Ces essais présentent une réflexion sur le travail de l’écrivain, le processus et la nature de l’écriture.
En prenant des chemins quelque peu buissonniers, par exemple en allant voir quelle place les écrivains donnent aux faits divers, aux délices et aux affres de l'attente, à la tentation de l'inachevé, aux rapports entre vie privée et écriture, à la façon d'écrire l'amour, ces essais adoptent tout naturellement la revendication de Baudelaire sur le droit de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Un livre où l'on s'attarde, où l'on s'égare. Où l'on côtoie tous les genres puisque l'auteur y parle d'écriture ou évoque ses innombrables lectures, ses rencontres avec des textes et des écrivains. De la nouvelle (« Une demi-heure chez le dentiste ») au roman, des mémoires au journal intime et à l'autobiographie. Ce que la littérature doit aux mythes et aux faits divers est souligné dès l'introduction avec « le pays des poètes ». Les livres lus ou relus, lâchés même, y ont leurs droits. Un palais qui attire et retient. Offert à la littérature évidemment par Roger Grenier. On y croise cependant quelques sculpteurs et musiciens à côté d'une majorité d'écrivains, quelques philosophes aussi. « L'inachevé » qui questionne la notion de perfection en art invite Michel Ange et Rodin auprès de Kafka et Proust. On s'y sent bien. Pourquoi, pour qui écrire interroge Grenier ? Pour soi-même, « parce que j'en ai envie » (Orhan Pamuk), par goût de la solitude, par nécessité (Faulkner), par faiblesse (Valery), « pour avoir écrit » (Daniel Pennac), pour être aimé selon Freud, « Bon qu'à ça » dira Beckett. « Il faut que j'écrive. J'écris pour dire que je n'écris plus » (Sartre, les Mots). Paulhan va plus loin « […] en l'absence de religion, le seul chemin… ». Mais pour Grenier qui parle aussi un peu de lui dans ces pages, écrire, une habitude prise à Combat aux côtés de Camus et de Pia dont les présences traversent son livre, est une façon bien plus qu'une raison de vivre, dit-il dans « Pour être aimé ».

« S'en aller » est sans doute le plus emblématique des neufs essais contenus dans ce recueil paru en 2011 –, puisque Roger Grenier (1919-2017), conseiller littéraire chez Gallimard pendant cinquante ans, a discrètement tiré sa révérence le 8 novembre dernier après une longue vie consacrée au journalisme et à la littérature. Dans « S'en aller » il sonde les fondements de quelques libertés essentielles chères aux créateurs dont Baudelaire posa un jour les jalons ; d'abord celle d'en finir avec eux-mêmes que bon nombre d'écrivains ont exercé (Nerval, Pavese, Gary, Hemingway, Montherlant, Akutagawa, Mishima, Kawabata…) et ensuite, sur un mode beaucoup plus badin, il en vient à celle de se contredire (on a le droit, après tout, de ne plus désirer se suicider…) – car « les idées se fatiguent » et « les tendances contraires que chacun porte en soi sont le ferment de toute une part de la littérature » (p. 68 - 69). Au bout des doutes et des retournements Grenier détecte la dérision chez ceux qui exècrent la vie sans y renoncer (Flaubert) et admire ceux qui choisissent le silence. « Créer ou ne pas créer, cela ne change rien. le créateur absurde ne tient pas à son oeuvre. Il pourrait y renoncer. Il y renonce quelquefois. Il suffit d'une Abyssinie », dit Camus (p. 183). Grenier confie alors : « Moi qui, comme tant d'autres, n'ai que trop écrit, tout en étant tenté par le silence, je reste hanté par le personnage de Pascal Pia »…

« S'en aller » trouve son prolongement voire son pendant mélancolique dans « Ai-je encore quelque chose à dire ? », variation au ton détaché sur le thème de la dernière oeuvre. Si certains artistes peuvent envisager d'en finir avec eux-mêmes très peu agissent comme Rimbaud pour mettre un terme à leur création. Pour Nietzsche, Proust et Musil, la dernière oeuvre se confond plutôt avec l'oeuvre d'une vie entière. Des écrivains publient leur journal « quand ils sentent que l'heure approche » (p. 153) et d'autres se fichent pas mal de la postérité (Stendhal). Grenier amuse avec Chateaubriand préoccupé de sa gloire et peaufinant ses « Mémoires d'Outre-tombe » (sa dernière oeuvre sera « La vie de Rancé ») ou avec Rousseau recopiant ses propres manuscrits afin d'en garantir l'intégrité posthume ; il émeut aussi avec l'histoire du dernier livre d'Audiberti ou celui de Melville, Billy Bud, achevé en 1891, délaissé, oublié et publié finalement en 1924. Ironique bienveillance d'un regard n'ignorant rien du monde de la création littéraire où illusions et ridicules frôlent autant le comique que le tragique.

Qui est l'écrivain ? A quelles sources puise t-il ? Quelle substance pour la littérature ? le débat lancé par Proust dans « Contre Sainte-Beuve » semble toujours d'actualité pour Roger Grenier l'évoquant dans cet autre essai, « Vie privée ». Eternel conflit entre le « Je » et « l'autre », l'auteur et son, ses modèle(s) que Proust eut lui-même à affronter. La part biographique résidant en tout auteur et la part de création dans cet étrange rapport à la mémoire où l'invention a autant besoin de dévoilement que de dissimulation lui font citer entre autres exemples Dickens, Fitzgerald ou Dostoïevski, fausses autobiographies et romans vérité. « Si l'on ne s'accordait pas le droit de puiser dans sa propre vie et dans celle des autres, la plus grande partie de la littérature n'existerait pas. » (p. 103). Quant à la substance de la littérature on trouve de quoi assouvir sa curiosité avec le beau morceau de « L'attente et L'éternité ». L'attente, matière littéraire par excellence, que Roger Grenier érige en sujet de prédilection pour beaucoup d'écrivains, leur permettant d'aborder la question de l'écoulement du temps. Si cette préoccupation majeure atteint sa quintessence avec Proust, elle se trouve déclinée dans de très nombreux romans depuis le Décaméron et trouve en Pénélope une de ses premières figures. De toutes les manifestations de l'attente : résignation, espoir, illusion, de ses perversions même, la littérature a fait son miel. Chez Tchekhov, dans les personnages de James et Conrad, Camus ou Dino Buzzati ; attente masochiste avec Ernaux ou promenade attendue pendant dix ans avec Virginia Woolf… "Comme le temps est la substance même de tout roman, on n'en finirait pas de recenser tous ceux dont son sous-produit, l'attente, joue un grand rôle" (p. 44). Pour ceux qui aiment les livres dans les livres...


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La critique dithyrambique entendue dans une émission radiophonique m'a tentée : et je n'ai pas été déçue. Une superbe écriture pour se poser la question, ou plutôt poser la question aux innombrables auteurs que Roger Grenier a croisé, ou lu de l'utilité de l'écriture et/ou de la lecture. Une belle balade culturelle

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Quand Roger Grenier écrit cet essai, en 2011, il a 92 et ça lui donne un certain recul pour parler de littérature. Dans le Palais des Livres, Grenier nous livre ses clefs d'analyse après plus de 80 ans de lecture, ça en fait ! Journaliste, chroniqueur, essayiste, romancier, il écrit dans la revue Combat d'Albert Camus, travaille à Gallimard, rédige des scénarios, couvre des procès à la libération… Ce touche-à-tout-ce-qui-est-littéraire va rencontrer ce qui se fait de mieux dans le genre durant le XXième siècle. Dans cet essai, sa façon très personnelle d'envisager les choses nous perd un peu, on a le sentiment d'un recueil de notes disparates mais son érudition nous emporte sur des chemins peu conventionnels.Au chapitre premier « Au pays des poètes » il récapitule les liens entre le fait divers et la littérature d'Oedipe à Madame Bovary ; « le fait divers cet acte brut, après avoir subi un premier affinage sous la plume d'un journaliste, bénéficie parfois d'une distillation supplémentaire. Sublimé, quintessencié, il entre en littérature ». Ce n'est pasRégis Jauffret avec son terrible Claustria qui va le contredire. Ensuite vient le surprenant chapitre sur « l'attente et l'éternité » où il évoque les attentes romanesques des amours impossibles, celle du désert des Tartares de Buzzati (qu'il trouve grossière) ou du titre de la célèbre pièce de Beckett, sans oublier l'attente de la légendaire de Pénélope … Plus loin "s'en aller » évoque le droit des écrivains et des hommes au suicide, à la contradiction le tout étayé par des références littéraires évidemment. Grenier se pose ensuite la question « ai-je encore quelque chose à dire ? » et puis dans le dernier chapitre il évoque la motivation de l'écrivain: « Pour être aimer. Tous les chapitres font référence à des kilomètres de lecture et dans cet apparent fouillis, il nous livre une réponse « Écrire suppose un effort. C'est un travail. Pourquoi va-t-on s'y astreindre, alors qu'il serait plus naturel de ne rien faire ? C'est que l'écriture est tout à la fois un travail fatigant et un plaisir. Bien plus qu'un plaisir. Écrire est peut-être le seul moyen dont dispose un être humain pour apprivoiser une angoisse fondamentale ».
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Roger Grenier, né en 1919 à Caen dans le Calvados, est un écrivain, journaliste et homme de radio français. Pendant la guerre, Roger Grenier suit les cours de Gaston Bachelard à la Sorbonne avant de participer en 1944 à la libération de Paris. Il est ensuite engagé par Albert Camus dans l'équipe de Combat, puis à France-Soir. Journaliste, il suivra de près les procès de la Libération auxquels il consacrera son premier essai en 1949 sous le titre le Rôle d'accusé. Homme de radio, scénariste pour la télévision et le cinéma, membre du comité de lecture des éditions Gallimard depuis novembre 1963, il reçoit le Grand prix de littérature de l'Académie française en 1985 pour l'ensemble de son oeuvre qui compte aujourd'hui une trentaine d'ouvrages, romans, essais et nouvelles.
Le présent livre, publié initialement en 2011, est un essai sur la littérature, composé de neuf textes parus précédemment pour certains, dans différentes revues. Neuf angles différents pour nous parler des livres mais surtout de leurs auteurs, pour entrer dans la peau de l'écrivain, ce qui le motive. Roger Grenier s'appuie sur mille et une références littéraires, titres d'ouvrages, citations, écrivains, cet étalage de culture impressionne tout en restant très accessible à tous.
Il sera donc question ici : du rôle des faits divers dans l'inspiration des écrivains, de l'amour (« Donc, à quelques exceptions près, la grande affaire du roman, c'est l'amour. »), de ce genre littéraire qu'on appelle « la nouvelle » (« elle prend son essor, dans un pays et à une époque donnés, lorsqu'il existe une presse et des revues capables de faire vivre les auteurs. »), des oeuvres posthumes, inachevées ou abandonnées, ou encore du besoin d'écrire, des motivations diverses des écrivains dont l'une effraie un peu, « Mais on écrit le plus souvent parce que l'on est trop seul »…
Deux textes m'ont particulièrement frappé, « S'en aller », qui aborde le problème du suicide et du droit de se contredire, toujours avec citations ou écrivains en références ; et « Vie privée », où Grenier s'interroge, « Est-ce que connaitre la vie privée d'un auteur est important pour comprendre son oeuvre ? » tout en abordant aussi la technique d'écriture avec l'emploi du « Je », ou bien le rôle de la mémoire…
Tout cela m'a passionné et si (seule petite critique) le premier texte m'a paru légèrement complexe à lire, ne vous laissez pas impressionner, cet essai extrêmement intéressant – pour ceux qui aiment entrer dans la cuisine des écrivains – tout autant que cultivé, est d'un abord très aisé. le genre de petit bouquin indispensable pour tous les amoureux des livres, des lectures et fatalement des écrivains. Un livre dans lequel on souligne beaucoup de passages pour mieux y revenir plus tard, comme ce « … le paradoxe fondamental du roman demeure. Il est une fiction, un récit mensonger qui nous permet de rechercher et de découvrir la vérité des hommes et du monde. »
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Les livres sont des miroirs. Écrire... lire.... c'est se tenir face au miroir. Qu'importe la place que l'on tient, on se regarde lire et l'on se voit écrire. La palais des Livres de Roger Grenier parle très justement. Entre l'écrit et l'écrivant, entre le livre et le lisant , qui est le maître, quel est l'objet ? C'est une déambulation passionnante que nous offre cet amoureux des mots. Une galerie de très beaux portraits. Poussez les portes du palais et observez !
Astrid SHRIQUI GARAIN
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critiques presse (1)
Lexpress
27 juin 2011
Une merveille d'intelligence et de culture que l'on doit à un homme discret. A un écrivain complet. Roger Grenier, chez lequel on aime autant le romancier, le nouvelliste et le portraitiste.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Dans son discours de Stockholm , en 2006, le Prix Nobel Orhan Pamuk a fait le tour de la question:"J'écris parce que j'en ai envie. J'écris parce que je ne peux pas faire comme les autres un travail normal. J'écris pour que des livres comme les miens soient écrits et que je les lise. J'écris parce que je suis très fâché contre vous tous, contre tout le monde. J'écris parce qu'il me plaît de rester enfermé dans une chambre, à longueur de journée. J'écris parce que je ne peux supporter la réalité qu'en la modifiant. J'écris pour que le monde entier sache quel genre de vie nous avons vécu, nous vivons, moi, les autres, nous tous, à Istanbul, en Turquie. J'écris parce que je crois par dessus-tout à la littérature, à l'art du roman. J'écris parce que c'est une habitude et une passion. J'écris parce que j'ai peur d'être oublié. J'écris parce que je me plais à la célébrité et à l'intérêt que cela m'apporte. J'écris pour être seul..." (p.176/ Folio, septembre 2012)
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Pia citait souvent les propos de Baudelaire sur le droit de se contredire et celui de s'en aller. C'est de lui que je les tiens. On les retrouve dans les Carnets de Camus qui, lui aussi, les tenait de Pia. S'il vivait encore, je pense que lui qui était un athée convaincu y ajouterait le droit au blasphème, puisque aujourd'hui, au nom de sornettes, de divinités qui passeront, comme celles qui les ont précédées, des croyants de toute obédience - les uns lancent leur empire dans la guerre, et les autres condamnent à mort - transforment des hommes et des femmes en bombes vivantes. Une caricature de leur prophète, dans le journal d'un pays lointain, suffit pour qu'ils mettent les rues à feu et à sang.
On n'en était pas là, il y a quelques années, et Pascal Pia, après avoir ajouté aux deux droits de Baudelaire le droit au silence, a revendiqué, à la fin de sa vie, le droit au néant. Il a interdit que l'on parle ou que l'on écrive sur lui après sa mort, et même que l'on annonce sa mort. Pourtant, fidèles et traîtres à la fois, nous sommes quelques-uns de ses amis à ne pas laisser sa mémoire en paix.

S'en aller, p. 74- 75
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La mémoire est déjà elle-même un romancier. On sait maintenant qu'elle n'est pas une machine enregistreuse, mais qu'elle recompose sans cesse le passé. Elle invente plus qu'elle ne restitue. Elle est dynamique, se nourrit de notre imagination, de notre personnalité, de nos passions, de nos blessures. Il en est ainsi pour chaque être humain et c'est encore plus vrai pour l'écrivain. Les inventions de la mémoire lui sont plus utiles que sa fidélité. C'est pourquoi les modèles ne sont jamais tout à fait ressemblants aux personnages des romans. Ils n'ont été que des prétextes.

Vie privée, p. 94.
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Plus ou moins, écrire est une entreprise de séduction.Du lecteur,bien sûr.Mais aussi, secrètement, de celui ou celle avec qui tout peut commencer, ou avec qui tous les autres moyens ont échoué, ou encore avec qui tout est fini, bref avec qui on a un compte amoureux à régler. ( Folio, 2012, p.115)
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Écrire l'amour, encore....

Cela me fait penser à une vieille, mais toujours actuelle, fonction du roman d'amour.Ce que j'appellerais le roman mot de passe.Un roman qui symbolise les sentiments de deux amants et qui, objet fétiche, en devient comme une preuve matérielle. (...)

Et quand le président Francois Mitterrand s'intéressait à une dame, il commençait par lui offrir " Belle du Seigneur" d'Albert Cohen.Je le sais par la libraire chez qui il venait s'approvisionner.
Que nos livres, à défaut d'être promis à l'immortalité, deviennent aussi des mots de passe qui restent ensuite, comme de précieuses reliques, dans la mémoire des amants, voilà sans doute ce que nous pouvons leur souhaiter de mieux.

( Folio, 2012, p.117-118)
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Rencontres de Chaminadour 2021 : « Lydie Salvayre sur les grands chemins de Georges Bernanos ».
Invitée d'honneur des Rencontres de Chaminadour 2012. Au cours des années 1970, Sylvie Germain suit des études de philosophie auprès d'un professeur qu'elle admire, Emmanuel Levinas. Son mémoire de maîtrise porte sur la notion d'ascèse dans la mystique chrétienne, et sa thèse de doctorat concerne le visage humain (Perspectives sur le visage : trans-gression ; dé-création ; trans-figuration). C'est sur les conseils de Roger Grenier, à qui elle envoie un recueil d'écrits, qu'elle se lance dans l'écriture de son premier roman, le Livre des nuits, Gallimard, 1984 ; Jours de colère, Gallimard, 1989 - Prix Femina. Ce n'est qu'en 2005, avec Magnus, Albin Michel, qu'elle se fait connaître du grand public en remportant le Goncourt des lycéens. En 2013, elle publie Petites scènes capitales, Albin Michel, un roman qui confronte l'âme au passage du temps. Brèves de solitude, Albin Michel, 2021, est son dernier roman.
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