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Citations sur Les Larmes d'Ulysse (10)

(...) Et s'ils (amis de la nature, mais "chasseurs" ) connaissent mieux que d'autres le comportement et le caractère des chiens, ils ne peuvent s'empêcher de les considérer d'un point de vue un peu trop fonctionnel. Car finalement le chien de chasse, le gardien de troupeaux, le chien de traineau, le chien d'avalanche, le chien policier ont une utilité dérisoire, à côté de celle du chien qui ne sert à rien. Celui-là est fait pour donner et recevoir l'amitié et l'amour. (p.93)
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-Flaubert, du python au perroquet-

-Un coeur simple-, avec son anecdote vontairement dérisoire, embrasse du regard ce champ immense que peu d'écrivains ont exploré de façon satisfaisante. L'amour pour le perroquet Loulou, c'est un recours contre une effrayante solitude, un substitut au neveu mort dans un pays lointain et exotique, des jeux et des fêtes secrètes. Flaubert dit le mot :
"Loulou était preque un amoureux. Il escaladait ses doigts, mordillait ses lèvres, se cramponnait à son fichu..."
un animal domestique est une protection contre les outrages de la vie, un recours contre le monde, la certitude un peu vaine d'être aimé à coup sûr, une façon d'être moins seul et plus seul. (p.36)
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Beaucoup de chiens s'appellent Ulysse. Mais le chien d'Ulysse, comment s'appelait-il ? Argos. Il attend son maître dans des conditions moins confortables que Pénélope. Toujours prudent, le roi d'Ithaque, quand il aborde enfin son île, s'est rendu méconnaissable, avec la complicité d'Athéna. Et pourtant, Argos le reconnaît.
"Négligé maintenant en l'absence du maître, il gisait, étendu devant le portail , sur le tas de fumier des mulets et des bœufs où les serviteurs d'Ulysse venaient prendre de quoi fumer le grand domaine ; c'est là qu'Argos était couché, couvert de poux. Il reconnut Ulysse en l'homme qui venait, et, remuant la queue, coucha les deux oreilles : la force manqua pour s'approcher de son maître." Ulysse l'avait vu : il détourna la tête en essuyant une larme..."
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-Les déclassés"

J'ai toujours du mal à quitter baudelaire. Je note encore qu'il aime les chiens déclassés:
(...) "Je chante le chien crotté, le chien pauvre, le chien sans domicile, le chien flâneur, le chien saltimbanque...je chante les chiens calamiteux, ceux qui errent, solitaires, dans les ravines sinueuses des immenses villes, soit ceux qui ont dit à l'homme abandonné, avec des yeux clignotants et spirituels: "prends-moi avec toi, et de nos deux misères nous ferons peut-être une espèce de bonheur! " (p.23)
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On en est arrivé à un paradoxe. Que ce soit en Europe ou en Amérique, pour un politicien, se montrer avec, à ses côtés, un animal, est une façon de proclamer qu'on a du coeur. (p.55)
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Dans la vie, il arrive que l'on se cache derrière un animal familier. On le met comme un écran entre soi et les autres. En littérature aussi, l'animal est un masque souvent utilisé pour traiter des passions humaines (page 117)
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Les amis de la nature, par exemple Maurice Genevoix, parlent merveilleusement des bêtes, celles qui vivent en liberté et celles qui accompagnent l'homme. Mais, comme Francis Jammes, ce sont des chasseurs. Ils prennent leur parti du sang animal. Et s'ils connaissent mieux que d'autres le comportement et le caractère des chiens, ils ne peuvent s'empêcher de les considérer d'un point de vue un peu trop fonctionnel. Car finalement le chien de chasse, le gardien de troupeaux, le chien de traîneau, le chien d'avalanche, le chien policier ont une utilité dérisoire, à côté de celle du chien qui ne sert à rien. Celui-là est fait pour donner et recevoir l’amitié et l'amour.
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-A l'Est-

(...) A l'Est d'ailleurs, du temps du communisme, le chien d'agrément était mal vu. Il était un consommateur superflu et surtout un signe d'individualisme, de repli sur soi. Celui qui a un chien tourne un peu le dos à la collectivité. (p.107)
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A mesure que j'écris, je commence à considérer mon livre sur les chiens comme un rendez-vous des gens que j'aime. (p.83)
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Je me souviens que le cocker de Claude Gallimard, un nommé Harry, ne quittait pas son bureau. Harry était très aimable avec nous et avec les auteurs. A une exception près. Dès qu’il voyait Aragon, il voulait le bouffer.
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