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Sherlock vs Cthulhu tome 1 sur 2
EAN : 9782376971153
480 pages
Ynnis Edition (08/01/2020)
3.16/5   32 notes
Résumé :
Face à l'horreur indicible, l'esprit de déduction le plus brillant de tous les temps atteint ses limites.

Une série de meurtres macabres et terrifiants secoue Londres. Sur les lieux du crime, il ne reste rien d’autre qu’un tas d’ossements ainsi qu’une étrange sphère en os, sur laquelle des symboles arcaniques semblent avoir été gravés.

Le fils de la dernière victime demande l’aide de Sherlock Holmes et du docteur John Watson. Tous deux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Décidément, mélanger l'univers de Sherlock Holmes et celui de Lovecraft est à la mode, après l'excellente trilogie de James Lovegrove, voici une autre série mettant en scène le fameux détective consultant et les terribles créatures du fond des mers imaginées par Lovecraft.
Tout commence par une série de meurtres très mystérieux, des personnes sont assassinées et on retrouve d'étranges amas d'os ainsi que des sphères gravées sur les lieux des crimes sans qu'on comprenne comment cela à pu être possible.
Des éléments fantastiques entrent alors en jeu et permettent au lecteur d'être tenu en haleine, il sera pas exemple question de meubles aux pouvoirs étranges et d'une sorte de secte druidique.

Rapidement Sherlock va s'intéresser à cette affaire, mais le personnage décrit ici est un peu éloigné du Sherlock d'origine puisqu'il se révèle certes intelligent mais encore plus froid et insensible que l'original, à croire que le sort de ses semblables lui est indifférent.
Même lorsque Watson est terriblement inquiet au sujet de sa famille qui a failli être tuée, Sherlock persiste à lui demander de tout quitter et de venir l'aider à résoudre une affaire, à croire que l'exercice intellectuel est plus important que la vie même d'un proche.
La femme de Watson est quant à elle une mijaurée qui ne fait que se plaindre et larmoyer tout le long du livre.

Il s'agit d'un premier tome et donc une partie des questions restent sans réponse à la fin, ce qui m'a frustrée car j'aime que les histoires soient en partie résolues, même dans des romans en plusieurs volumes. Ici, on reste pas mal sur sa fin mais l'intrigue était de qualité et le suspense bien présent.
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Depuis longtemps, Sherlock Holmes est mis à toutes les sauces et affronte toutes sortes de créatures fantastique, comme si les meurtriers ordinaires ne lui suffisait pas.

Pourtant, ne disait-il pas que "Les crimes sont communs, la logique est rare. C'est donc sur la logique plutôt que sur les crimes que vous devez appuyer" ? (Les hêtres pourpres)

Le voici donc une nouvelle fois aux prises avec la sale bête de Lovecraft comme dans la trilogie de trilogie de James Lovegrove.

Dans le premier tome de la trilogie de James Lovegrove, j'avais ronchonné sur le fait que l'auteur n'amenait pas la rencontre entre Holmes et le côté éthéré de la meilleure manière, que ça manquait de réalisme, que c'était arrivé bien trop vite et de manière totalement inattendue.

Ici, c'est tout le contraire puisque c'est trop long ! Oui, jamais contente… Mais sur un récit de 480 pages, amener les créatures de la mer vers la page 400, ça donne des préliminaires vachement trop longs !

Les 200 premières pages se lisent vite, il y a du rythme, du mystère, Holmes cherche une explication logique sans vraiment la trouver et le lecteur ricane car lui, il sait de quoi il va retourner puisque le titre est assez explicite et qu'en plus, il a déjà croisé la route de la sale engeance qui dort dans la cité sous-marine de R'lyeh.

Malgré un bon rythme dans la première moitié du roman, mes plaintes seront pour les personnages de Holmes et Watson que je n'ai pas vraiment appréciés car je ne les reconnaissais pas.

Watson est geignard et nous rappelle sans cesse combien il aime amoureusement son épouse Mary, combien il aime Samuel, son gamin, né prématurément et les difficultés qu'ils ont eues pour le concevoir. Au bout de la 36 fois, on commence à saturer de la redondance.

Quant à Holmes, c'est un homme froid, je sais, qui ne montre pas ses émotions, ou alors, fugacement, mais ici, il a l'air de se foutre du sort du bébé de Watson comme de sa première paire de chaussettes. Plusieurs fois il y aura danger pour la femme et l'enfant de Watson et Holmes ne prendra même pas la peine de rassurer son ami, blessé, sur le sort des deux personnes les plus importantes pour lui. Cela ne lui rassemble pas.

Holmes fait prendre à son ami des risques énormes en toute connaissance de cause, hors dans le canon, il a toujours répugné à mettre son ami en danger et ne le faisait que parce que pas d'autre choix. [La preuve sur mon blog avec ces extraits du "Ruban Moucheté" et des "Trois Garrideb"].

Il est normal qu'un auteur qui reprend des personnages d'un autre en change un peu l'essence, qu'il les façonne à sa manière à lui, mais il ne faut pas changer la nature profonde de ces personnages et les rendre insensibles alors qu'ils peuvent l'être brièvement ou les rendre casse-pieds alors qu'ils ne le sont pas en vérité.

L'inconvénient de ce livre, c'est la seconde moitié. Elle est trop longue, il y a d'autre intervenants dans le récit de Watson et j'ai ai sauté plusieurs tellement ça me pompait l'air. Trop is te veel ! Trop de digressions tuent le récit, le font sombrer, s'enliser et à force d'être trop verbeux, on perd l'attention du lecteur.

De plus, Holmes a beau avoir des preuves sous ses yeux qu'une entité fantastique d'un autre-monde est intervenue, il refuse de voir alors que lui même disait que "Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, si improbable soit-il, est nécessairement la vérité".

La trilogie de Lovegrove était montée en puissance au fil des tomes, peut-être que le tome 2 de cette nouvelle trilogie me plaira plus que ce premier tome qui n'est pas parvenu à me convaincre.

Dommage parce que les 200 premières pages s'étaient bien déroulées, hormis mes rouspétances sur les personnages de Holmes/Watson qui n'étaient pas comme je les aime d'habitude.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je remercie Babelio et les Editions Ynnis pour ce roman qui, je dois l'avouer, m'a quelque peu sorti de ma zone de confort. Mon esprit un peu rigide a dû faire quelques efforts d'imagination et de lâcher prise.

Dans ce roman, l'autrice a su réunir l'univers de Sherlock et celui de Lovecraft en y ajoutant une pincée de steampunk. Ce mélange des genres était assez séduisant, cependant, peut-être aurai-je aimé une époque victorienne un peu plus développée.

Une sombre affaire de meubles atypiques et de machine étrange qui déchiquettent et mettent en charpie ses concepteurs va éveiller la curiosité de Sherlock Holmes. Mais lorsque l'horreur dépasse son esprit rationnel pur et dur et que des créatures sorties de nulle part se manifestent, ce dernier en perd de sa superbe et se retrouve presque rendu à s'allier à son pire ennemi : le professeur Moriarty.

J'ai trouvé les personnages un peu superficiels mais, en même temps, plus humains : un Sherlock froid, égoïste, imbu de sa personne mais qui va devoir se remettre en question. Et un Watson plaintif, écartelé entre son amitié pour Sherlock et son amour pour sa femme et son fils mais qui va laisser son envie d'aventures prendre le dessus au risque pour sa famille d'en subir les conséquences. Mais il est vrai que s'approprier des personnages aussi emblématiques n'est pas une mince affaire.

Malgré ses chapitres courts, ce roman tend à s'essouffler à mi parcours. de plus, l'intervention de différents protagonistes dans le rôle de narrateur apporte un peu de confusion et nécessite d'être assez attentif.

Cependant, il faut garder à l'esprit que ce n'est que le premier tome d'une trilogie et que ce roman est, sans aucun doute, la première pierre de l'édifice. Et avec sa fin ouverte, on peut présager un retour en force de cette secte de Dagon dans le tome suivant.

Laissons donc sa chance à l'autrice, Lois H.Gresh, de nous surprendre avec ses prochains livres. Peut-être y trouverons nous plus de morve. Pour ma part, je tenterai l'aventure.
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Rien qu'en regardant la couverture, le lecteur sait où il met les yeux. Et cela ôte un peu le mystère de ce roman, dévoilant l'identité des protagonistes. Et en y regardant d'un peu plus près, on apprend qu'un volume 2, mettant en scène les mêmes personnages principaux, va paraître en octobre, ce même lecteur se dit que l'histoire n'est pas finie et qu'elle peut se prolonger indéfiniment.

L'éternel combat du Bien contre le Mal.

Alors faire autant de simagrées, imaginer autant de circonvolutions, d'énigmes, de cachotteries au départ, énerve quelque peu. Quand est-ce le fond du sujet va-t-il être enfin abordé ?

Tout débute en octobre 1890, lorsque Sherlock apprend en lisant son journal favori, que quatre cadavres ont été découverts à Whitechapel dans un état de puzzle sanglant et macabre. Ou plutôt que les différents morceaux ont été rassemblés en une sorte de jeu de construction. Et trône parmi ces décombres une étrange sphère en os, percé d'un petit trou, à l'intérieur de laquelle sont gravés d'étranges symboles arcaniques. Parmi les défunts, le constructeur d'une machine bizarre entreposée dans un atelier délabré. le fils de celui qui a monté cet ensemble de tuyaux, de morceaux de métal, de joints et de soufflets, apprend à Sherlock Holmes et Watson que cet engin à vapeur avait été financé par un personnage dont il ne connait pas le nom. Et la machine prend de l'ampleur, comme si elle vivait et se gonflait, inspirait quelque produit délétère.

Soudain la machine s'emballe, alors que passe un tramway à vapeur sur rails, et il semblerait bien qu'une corrélation soit à effectuer entre ce passage et le véhicule. Une explosion déchire les parages et ils n'ont que le temps de s'enfuir. Mais des passants ou habitants n'ont pas eu cette chance. Et Watson croit apercevoir sa femme Mary, son bébé dans les bras, avant d'être lui-même blessé.

En sortant de son évanouissement, il est rassuré. Sa femme et son fils vont bien et s'ils étaient sur place, c'est parce que Mary avait reçu un message, signé de son nom, l'enjoignant de se rendre sur les lieux. En examinant cette missive Sherlock et son compère pensent qu'il s'agit de Moriarty qui leur aurait joué un tour à sa façon, une farce de fort mauvais goût.

L'inspecteur Bentley et le professeur Fitzgerald sont au chevet de Watson avançant de nombreuses hypothèses.

A Avebury, dans le Wiltshire, un ébéniste qui ne fabrique que des meubles spéciaux, mettant des années pour les confectionner à l'attention de riches acheteurs, est tué par un fauteuil transformé en machine infernale. le fils de l'artisan génial en informe Sherlock et Watson, et ceux-ci se rendent sur place afin d'enquêter sur ces étranges événements qui se produisent quasi simultanément.

Les meubles étaient conçus grâce à des plans provenant d'ancêtres les possédant depuis des siècles, des plans dessinés sur des parchemins de peau.



Ce fort volume n'entre pas dans ce que l'on pourrait qualifier le Canon holmésien, mais de nombreux auteurs se sont largement démarqués depuis la parution des aventures de Sherlock pour s'en offusquer.

Non, ce n'est pas là le bât qui blesse. Mais ce roman est lourd à digérer, verbeux, bavard, trop long avec trop de digressions, pour retenir mon attention. Plusieurs fois, j'ai décroché, le reprenant quelques jours plus tard, avançant péniblement dans ma lecture. Mais je dois avouer que je n'ai guère d'accointance aussi avec Cthulhu et les dieux imaginés par le Maître de Providence, même si ce monstre n'est que l'alibi (ou pas) de ce récit confus.

Il s'agit d'un pastiche, certes, mais pas vraiment bourré d'humour. Plutôt d'horreur, et cette sorte de sensation ne m'attire guère. Un roman qui paraît s'adresse à un lectorat jeune, avide de sensations fortes, débridées, complexes, qu'à un vieux de la vieille (et de la veille) comme moi. Seul le passage concernant Watson s'inquiétant de la santé de sa famille m'a intéressé, et encore, comment croire qu'il soit si dépendant de Sherlock pour partir, avec remords certes, courir l'aventure. A moins que justement l'aventure soit sa drogue. Sherlock Holmes possède bien la sienne dont il use et abuse selon les cas.

La fin toutefois est plus épique, franchement dirigée vers l'horreur et le terrifiant, dans une mise en scène grandiloquente qui confine à un épisode du Grand Guignol, et qui parfois fait sourire dans sa démesure.

Dubitatif et pas vraiment convaincu par ce style, par cette histoire, mais ce n'est que mon opinion personnelle, que je partage volontiers, et à laquelle tout un chacun n'est pas obligé d'adhérer.

Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Tout d'abord, je tenais à remercier Babelio et les éditions Ynnis pour m'avoir permis de découvrir cet ouvrage lors de la dernière opération Masse Critique. C'est le résumé qui m'a beaucoup attiré. Un mélange de Sherlock Holmes et Lovecraft, cela ne pouvait que me plaire. Et pourtant...

A Londres, d'étranges meurtres sanglants et ésotériques ont lieu. Lestrade demande de l'aide à Sherlock Holmes face à toute cette barbarie inexplicable. Aidé de son plus fidèle acolyte, le docteur Watson, Holmes va tenter de découvrir la vérité....

L'histoire est racontée du point de vue de Watson. Un Watson victimisé, larmoyant, susceptible qui n'apporte que peu de choses dans l'enquête. Holmes, lui, est dépourvu de toute humanité, déterminé à résoudre son affaire.
Difficile de s'attacher à ces deux personnages pour moi. Je n'ai pas encore eu l'occasion de lire Arthur Conan Doyle (ça ne saurait tarder), mais je n'avais pas cette image là pour ce duo. Disons que leurs défauts respectifs m'ont l'air d'une caricature ici.

Pour ce qui est de l'enquête, celle-ci me paraissait très prometteuse. Des meurtres sanglants, sous fond de secte et d'ésotérisme, quelque chose qui m'intéresse beaucoup habituellement, mais là ? On assiste à une enquête lente, très lente. En plus, c'est très fouilli, et les évènements se succèdent parfois sans réel fil conducteur. C'est dommage, j'attendais plus d'énigmes, plus d'actions, de relations humaines, de suspense. de tout quoi.... Les descriptions sont longues et n'apportent pas toujours grand chose à l'intrigue. Seule l'époque victorienne dépeinte mérite d'être découverte ici pour mon plus grand plaisir. Beaucoup de répétitions ont lieu également: les questions existentielles de Watson, les explications de Holmes qui nous prend un peu pour des idiots... Enfin, dernier point à souligner, ce livre n'est pas à placer dans les mains des coeurs fragiles. Certaines scènes décrites sont sanglantes et peuvent choquer les plus sensibles d'entre nous. A la fin de ce tome, ne vous attendez pas à avoir une fin. Pour cela, il faudra lire les deux prochains tomes. En ce qui me concerne, je les lirais si l'occasion se présente, mais je ne les achèterais pas. Dommage.

Malgré une histoire très prometteuse, une époque passionnante et une once de steampunk et de fantastique, je dois dire que cette lecture a été décevante. On reste sur notre faim, le rythme est lent, les actions peu nombreuses. Beaucoup de descriptions, peu de sentiments. Clairement pas à la hauteur des éloges proposés en quatrième de couverture. La suite ne sera lue que si l'occasion se présente (j'ai horreur de ne pas finir des histoires). Dommage.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La lune, pleine et ronde, apparut entre les lourds nuages. Sa clarté blafarde descendit comme des plumes dérivant des cieux. Puis l'astre se cacha de nouveau, jetant un voile de ténèbres à peine percées par la radiance vaporeuse des lampes à gaz.
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Ce fauteuil était un chef-d'œuvre dimensionnel. J'aurais bien réveillé mon fils Kristoffer pour le lui montrer. Toutefois, il était rentré tard chez nous et dormait profondément. Un jour, lui-même fabriquerait son propre chef-d'œuvre digne de la lignée Beiler, et à ce moment là, il se tiendrait à ma place, à psalmodier ces mots, libérant tout ce qu'il y avait de beau et d'admirable dans ce monde. Mais pas aujourd'hui.
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La nuit bruissait de murmures. Les feuilles se jetaient sur les pavés humides de Baker Street. Crachée par les réverbères, une lumière jaune faisait luire les gouttes de pluie comme autant de lucioles.C'était bon de retrouver mon vieil ami Sherlock Holmes, même si ce n'était que pour une soirée. Je ne tarderai pas à retourner auprès de Mary et notre nouveau-né Samuel.
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