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Critique de cecilines


Au soir de sa vie, Jean-Jacques Lalouet, le fils du patron d'une petite scierie de l'Oise, évoque le souvenir de sa rencontre avec Blanche, alors que l'exode et la débâcle jettent l'un et l'autre sur les routes. La guerre les a fait se découvrir et s'aimer mais le destin et les circonstances les séparent. Lorsqu'elle prend fin et qu'il échappe à ses dangers, le jeune Jean-Jacques se consacre à l'entreprise de son père, lui trouvant de nouveaux débouchés dans la fabrication de jouets en bois. Mais les années qui passent n'éteignent pas en lui l'espoir un jour, de retrouver Blanche.
Plus que les années de guerre, ce sont celles, peu connues, de l'immédiate après-guerre que l'on découvre, telles qu'elles ont été vécues par les artisans et les commerçants d'une province aux portes de Paris. On comprend mieux le courage et l'imagination qu'il fallut quand on manquait de tout, à ceux pour qui tout était à reconstruire, les routes comme les réseaux de clientèle. On s'attache à ce jeune homme discret, mais fidèle à son amour de jeunesse comme à sa famille, à son pays d'Automne, à ses amitiés. L'écriture, parfaite et ciselée, s'adapte aussi bien à l'évocation des sentiments qu'aux paysages de l'Oise et aux personnages rudes et tendres qui l'habitent. La lecture passe presque trop vite tant on aimerait encore rester auprès de Blanche et de Jean-Jacques dans ce récit qui ne faiblit jamais, faussement nostalgique puisqu'ancré dans la réalité d'une époque, celle de nos parents comme la nôtre.
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