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EAN : 9782748538069
160 pages
Syros (25/01/2024)
3.69/5   58 notes
Résumé :
Un garçon solitaire apprend que le frère de son père, qui vient de mourir, était sans domicile fixe. En se plongeant dans sa correspondance, il cherche à comprendre qui était cet oncle dont il ignorait l’existence.

Noé Petit vit à la campagne avec ses parents. Il est souvent seul et s'ennuie un peu. Un soir, un coup de téléphone du commissariat lui annonce la mort d'un certain Armand Petit. Noé apprend alors que son père avait un frère aîné qui vivai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Suite à un coup de fil de la gendarmerie, Noé apprend qu'il a un oncle et que celui-ci vient de décéder. Cette nouvelle suscite diverses réactions dans la famille mais son père et sa grand-mère osent enfin lui révéler l'histoire de cet oncle SDF et poète...
Ce roman jeunesse aborde avec beaucoup de pudeur et de sensibilité une histoire de famille, avec ses secrets.
Le personnage de Noé est vraiment attachant : il souhaite en apprendre plus sur cet oncle, enquête, va au-delà des apparences et se trouve un lien fort avec lui, la poésie.
Un roman plein d'amour et de tendresse, à découvrir.
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Décidément, Yves Grevet est vraiment un auteur à découvrir.
Après l'excellent "L'école est finie" minuscule mais tellement fort, et "Seuls dans la ville entre 9h et 10h30", polar fort original, et en attendant de prendre le temps de lire Meto, j'ai découvert ce petit roman déjà assez ancien, que j'ai emprunté juste en voyant le nom de l'auteur.

Un petit bijou, extrêmement émouvant.
Intéressant par cet aperçu du monde des SDF, à travers ce qu'en découvre Noé, et les raisons qui ont poussé son oncle à vivre ainsi. Et aussi par les poésies égrenées au fil des pages. Je ne suis pas du tout attirée par la poésie et je n'en lis jamais, mais là, on y entre avec plaisir et émotion.
Sans oublier aussi la relation avec son copain, qu'il était si heureux de retrouver enfin, et dont il se rend compte qu'il change, et qu'ils sont en train de s'éloigner.

Je ne suis hélas pas certaine de parvenir à faire passer mon plaisir auprès des enfante, et de les persuader de partager cet excellent petit texte.
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Noé est un jeune adolescent. Au début du livre, il apprend la mort d'un oncle dont il ignorait l'existence. Curieux, il mène une petite enquête et découvre cet homme, passionné de poésie, brisé par la mort de sa femme, devenu SDF et alcoolique.
C'est un livre agréable, sensible, qui mêle au récit des extraits de poésie d'auteurs classiques.
Pourtant je n'ai pas été totalement convaincue par l'ensemble, un peu court, un peu facile. Il me semble aussi que c'est le genre de poésie auquel les enfants ou adolescents (à qui le livre s'adresse) sont peu sensibles. C'est mignon et sensible, ça fait réfléchir sur la condition humaine, mais au final, tout au moins pour les collégiens de "mon CDI", cela manque clairement d'action...
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C'était mon oncle est un roman de littérature jeunesse, simple et pudique. il est simple car il nous raconte l'histoire d'une famille comme nous pouvons en rencontrer tous les jours. Les parents travaillent, veillent sur leurs deux fils, Marc et Noé. Les deux garçons ont des cousins, des cousines, une grand-mère aimante, des copains. Ils n'ont pas les tourments obligés d'une littérature jeunesse dite "réaliste" : maladie incurable, chômage, premier amour. Un coup de fil bouleverse ce bel équilibre : Noé découvre l'existence d'un oncle dont il ignorait l'existence en même temps qu'il apprend sa mort. Armand était un SDF, un clochard, comme ils disent. Ce qui l'a amené à vivre dans la rue n'est pas raconté explicitement, cependant le lecteur peut retrouver le faisceau de cause qui ont mené Armand à vivre dans la rue. Sa mort entraîne des réactions tranchées, et crues. Rien n'aurait été pire que l'indifférence. Rien n'aurait été pire aussi que les leçons de morale à rebours, les remèdes miracles ou la résignation. Tous ses écueils sont évités.
Ce qui relie, à travers les années, Noé et son oncle, un même amour pour la poésie. Ils ont cette sensibilité commune, cette même émotion à la lecture d'un texte et ses extraits de poème apparaissent avec un grand naturel dans le récit. Je ne pense pas me tromper en disant que l'amour de l'auteur pour ces oeuvres transparaît jusque dans la manière dont il les intègre dans son oeuvre.
C'était mon oncle est un roman à découvrir sans tarder.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Un texte tout en pudeur sur un sujet délicat.
"Clochard", "poivrot" : les préjugés méprisants vont bon train dans la famille de Noé concernant le mode de vie de son oncle décédé. Intrigué, le petit garçon cherche à en savoir plus sur "le maudit de la famille" dont il a retrouvé les recueils de poésie dans les cartons de son père : quelqu'un qui aimait la poésie ne devait "pas être complètement méchant" !

Il cherche d'abord à rencontrer ses anciens compagnons croisés à l'enterrement, en compagnie de son copain Jean-Pierre lui aussi très méfiant : "La plupart du temps, ils dorment ou ils sont saouls. Je les entends souvent crier. J'en ai même vu deux qui se battaient un jour dans un parking". Si effectivement Noé ne tire rien de ces pauvres hommes, il est néanmoins touché par leur situation. Avec sa grand-mère elle aussi pleine d'empathie (elle portait régulièrement de quoi manger à son fils dans la rue), il s'efforcera de leur donner un peu de réconfort à sa manière ("Ils ne doivent pas être différents de nous"). Noé réalise également que son chemin de vie (et de pensée) s'éloigne de celui de Jean-Pierre, encore obnubilé par ses jeux vidéos.

On sent en effet que le jeune héros est un garçon sensible, et qu'il est en train de passer un cap de maturité avec cet événement. Sa grand-mère lui confie les quelques lettres reçues autrefois lorsque Armand courait le monde. Celles-ci regorgent d'extraits de poèmes célèbres qui viennent égrener le roman, lui apportant une touche de légèreté bienvenue. Pour Noé, "chaque passage souligné était une pièce d'un puzzle intitulé Armand", qu'il apprend à connaître à travers ce qu'il aimait. Ces quelques vers lui montre ainsi une image de son oncle aux antipodes du SDF qu'on lui a décrit, celle d'un homme cultivé, amoureux, conduit à la dépression et à la rue à cause d'un drame dont il ne s'est jamais remis. Celui-là est le vrai Armand, un homme touchant, "quelqu'un de bien" qui, s'il ne l'a pas connu, lui aura néanmoins transmis son "amour des mots".
Lien : https://www.takalirsa.fr/c-%..
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critiques presse (1)
Ricochet
17 juillet 2013
Le caractère même du narrateur, sa position comme un peu précaire entre enfance et adolescence, temps des choix, renforce l'impression tenace de fugacité du roman. Habilement, Yves Grevet le pare de ces perles de la poésie, extraits soigneusement choisis pour leur adéquation au moment.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Noé est un jeune adolescent. Au début du livre, il apprend la mort d'un oncle dont il ignorait l'existence. Curieux, il mène une petite enquête et découvre cet homme, passionné de poésie, brisé par la mort de sa femme, devenu SDF et alcoolique.
C'est un livre agréable, sensible, qui mêle au récit des extraits de poésie d'auteurs classiques.
Pourtant je n'ai pas été totalement convaincue par l'ensemble, un peu court, un peu facile. Il me semble aussi que c'est le genre de poésie auquel les enfants ou adolescents (à qui le livre s'adresse) sont peu sensibles. C'est mignon et sensible, ça fait réfléchir sur la condition humaine, mais au final, tout au moins pour les collégiens de "mon CDI", cela manque clairement d'action...
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A la campagne, vit Noé Petit avec ses parents. Un soir, le commissariat appelle chez Noé, il répond. Le commissariat lui dit qu'un homme s'appellant Armand Petit était mort. Noé se dit que son père avait un frère aîné qui depuis quinze ans vivait comme un clochard. Armand était passionée de poésie. Chaque jours Noé en apprend sur la vie de Armand Petit.
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Je rendis la lettre à ma grand-mère qui me regardait avec des yeux mouillés.

- Tu as été touché par ce poème. Tu es sensible. Comme Armand. C'est une qualité.
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Mais ce n'est pas ça être solitaire.
Un solitaire choisit de l'être. C'est dans son caractère.
Toi, tu t'ennuies tout seul.
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Le temps sépare souvent les amis. Chacun évolue et prend son propre chemin.
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Vidéo de Yves Grevet
Dans le cadre du cycle Visiteurs du soir, le Centre national de la littérature pour la jeunesse (CNLJ) de la BnF propose des rencontres avec des professionnels du livre et de l'enfance. Auteurs, illustrateurs, éditeurs ou chercheurs viennent présenter leurs projets et partager leurs expériences.Cette séance invite le romancier jeunesse Yves Grevet, dont l'oeuvre foisonnante nous plonge dans les mondes de l'imaginaire. Rencontre enregistrée le 8 juin 2023 à la BnF I François-Mitterrand.
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