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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
****
Que s'est-il passé ? Qu'ont accepté les adultes sans se révolter ? Pourquoi les enfants se retrouvent-ils dans des écoles entreprises ? Peu de réponses à ces questions seront données dans ce livre mais beaucoup nous feront réfléchir...
Un petit roman très court, très concis et très bien écrit par Yves Grevet. Les enfants sont obligés de fuir et de se cacher dans des écoles clandestines s'ils veulent apprendre à lire, à réfléchir et à découvrir le monde. Sinon, c'est un contrat qu'ils signent avec leur parent, dès l'entrée au CP, dans une école entreprise qui ne leur délivre aucun savoir si ce n'est celui de travailler...
Un petit livre très fort, rempli d'images et d'idées effrayantes, sur un monde qui n'est pourtant pas si utopique !!!
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Trop court pour un adulte qui aimerait qu'un tel sujet soit plus développé, mais j'imagine qu'il correspond tout à fait aux critères d'un enfant de 9 ans.
Suffisamment long pour situer l'histoire, la vie "scolaire" des enfants en 2028, le contexte, la crise est passée par là et l'état se décharge de l'éducation pour la céder aux entreprises, et donner une touche émotionnelle supplémentaire, l'histoire entre Albert et Lila.
Cela donne froid dans le dos et néanmoins on se demande parfois si nous n'en sommes pas si proche ....
A lire avec ses enfants.
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"L'école est finie" n'est pas seulement la chanson guillerette de Sheila, c'est aussi un très court (44 pages) roman d'anticipation d'Yves Grevet.
Nous sommes en 2028, soit demain, et les écoliers sont répartis en deux catégories : ceux dont les parents sont assez riches pour payer leurs frais de scolarité et ceux qui voient leurs écoles "sponsorisées" par des entreprises privées. Entreprises qui se chargent de leur "éducation" tout en les obligeant à rendre des services. Ou l'apprentissage dès le CP.

Le principe n'est pas si farfelu, et cela quelque chose de terrifiant de voir l'éducation marchandisée, soumise à la rentabilité et orientée vers une carrière sans perspectives d'évolution.
Je verrai bien ce titre apparaître un jour dans la sélection du Prix de littérature UNICEF, car il permet d'aborder à la fois le droit des enfants à l'éducation et à ne pas être exploité.

Un roman court, donc, mais efficace et percutant. Je ne doute pas que des discussions passionnantes puissent émerger suite à cette lecture.
Ce n'est pas pour rien qu'Yves Grevet, lui-même enseignant, dédie son livre à ses collègues de l'école gratuite, laïque et obligatoire.
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Ce petit ouvrage d'Yves Grevet, qui n'a vraiment rien à voir avec la chanson de Sheila, donne à réfléchir sur l'école : dans cette histoire se déroulant en 2028, les enfants des "pauvres" sont, faute de moyens suffisants, scolarisés dans des écoles appartenant à des entreprises, dans lesquelles ils doivent travailler pour payer en contrepartie leur "éducation". Mais il existe aussi des "écoles du maquis", clandestines, où les enfants se voient offrir une vraie éducation par des instituteurs à la retraite... c'est une histoire un peu effrayante, mais qui nous questionne sur l'école que nous voulons pour nos enfants. Merci à sevm57 de m'avoir fait découvrir ce livre...
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Très très court roman d'anticipation jeunesse qui fait froid dans le dos.

Le livre a été écrit il y a une dizaine d'années et situe son intrigue en 2028. Parce qu'au début du XXIe siècle, "les gens n'ont pas su refuser ce qu'on leur imposait", la fracture entre ceux qui ont de l'argent et ceux qui n'en ont pas est une réalité. L'accès aux soins se joue à la loterie, l'enseignement est payant ou organisé par des enseignes commerciales qui pratiquent l'alternance entre apprentissage et travail dès le plus jeune âge; la rémunération se comptant en bons d'achat. Pour ceux qui voudraient bien apprendre à lire un livre, il faut se tourner vers les écoles du maquis, clandestines et donc interdites. de toute façon, comme toujours, la police veille...

Ce récit est très très court mais s'il était du domaine de l'anticipation il y a 10 ans, il est presque dans le domaine de la prémonition aujourd'hui. Parce qu'on y court, certains en ont même le sourire aux lèvres, vers cette société déshumanisée, où l'avenir des enfants n'est plus la préoccupation que de quelques uns, où l'argent est le seul moteur des équipes dirigeantes et où les laissés pour compte se ramassent à la pelle.
Les non-essentiels, ça parle à quelqu'un? L'ingérence des règlements et des forces de l'ordre jusqu'au coeur de la sphère privée, ça ne vous dit vraiment rien?

Un petit roman fort destiné aux grands enfants ou aux jeunes ados, qui mérite d'être accompagné à la lecture pour remettre l'ensemble dans son contexte. Et si ça permet à certains de réfléchir, d'aiguiser son sens critique et de ne pas reproduire les erreurs des adultes d'aujourd'hui à qui on peut imposer n'importe quoi tant qu'ils se sentent en sécurité devant leur télé... Ce serait déjà ça de pris !
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Yves Grevet imagine une dérive possible de notre société où, dans un futur proche, les enfants pauvres seraient formés par des entreprises. Enfin,"formés"... S'agit-il vraiment d'éducation ou plutôt de travail forcé ? Ceux qui désirent vraiment apprendre doivent le faire dans la clandestinité, à leurs risques et périls.

Ce petit texte permet donc d'interroger les enfants sur la société de consommation mais aussi sur le travail des enfants et les inégalités entre pauvres et riches, ainsi qu'une première rencontre avec des textes d'anticipation. Personnellement, les thèmes abordés sont tellement intéressants que je suis ressortie frustrée de cette lecture car ils auraient mérité tout un roman !
Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
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Nous sommes en 2028, dans une société où les enfants de familles pauvres doivent travailler pour avoir le droit d'être éduqué et d'apprendre de nouvelles choses sur le monde qui les entourent tout en promettant fidélité à l'entreprise qui leur transmet ce savoir. Ces élèves font donc de multiples missions que ce soit le bricolage, le jardinage, l'inventaire des rayons de magasin etc...
Le narrateur, une jeune garçon qui travaille dans une entreprise " jardin et maison", et Lila, son amoureuse, rêvent juste de pouvoir apprendre à lire assez bien pour pouvoir lire un jour un livre.
Ce court roman donne envie de se réjouir de l'école actuelle ou du moins d'un grand nombre de méthodes d'apprentissage qui mettent l'élève au coeur de son épanouissement et de son évolution.
Dans ce roman, on instruit l'élève pour qu'il travaille au mieux dans une entreprise spécifique mais non pour qu'il évolue de façon autonome et réfléchi. C'est une histoire courte qui donne à réfléchir sur les conditions des élèves aujourd'hui et sur les méthodes d'enseignement. Je le recommande aux élèves de collège mais avec un accompagnement ( un conseil de lecture voire une lecture collective).
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En 2028, l'instruction des enfants n'est plus proposée sous forme d'école gratuite et accessible à tous mais diffère selon le rang social des familles. Si certains peuvent se payer les frais de scolarité d'écoles ordinaires, les moins fortunés doivent travailler en alternance dans des entreprises privées où l'apport pédagogique semble bien faible par rapport à l'exploitation subie par les enfants…

Un très court récit très bien mené qui peut amener de petits lecteurs (et de grands aussi d'ailleurs) vers le roman d'anticipation et être un bon support de réflexion sur l'éducation, la société de consommation, les conséquences d'un régime inégalitaire.

A avoir dans un CDI de collège. Un texte qui peut servir d'introduction à une présentation du genre SF.
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Il y a longtemps, un ami m'avait conseillé la lecture de cet ouvrage d'Yves Grevet.
Il est disponible à la médiathèque de ma ville dans le secteur jeunesse. Je le trouve avec difficulté, il faut dire qu'il n'est pas bien grand.

Et bien ça fait froid dans le dos. Yves Grevet réussit en peu de page à décrire une société bien pourrie où l'argent à pris le pouvoir et les humains ne sont qu'une main d'oeuvre corvéable. Les enfants de pauvres doivent dès la maternelle travailler pour recevoir un peu d'éducation et devenir de bons ouvriers.
Heureusement dans ce monde capitalisme sans état d'âme quelques vieux enseignants résistent et offre dans la clandestinité une éducation permettant l'épanouissement de quelques enfants.

Certes ce roman se passe en 2028 mais si on n'y prend pas garde et si nous acceptons tout, il pourrait ne pas être si utopique.
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Résumé : Albert va à l'école des magasins « Jardins et maisons » et y apprend tout ce qui est en relation avec l'entreprise : faire l'inventaire, calculer les réductions ou lire les catalogues promotionnels.

Tout comme son amie Lila, qui va à l'école de la chaîne de restauration « Speed-fooding », il n'a pas les moyens d'aller à l'école payante, et ses bons résultats lui permettent d'avoir des tickets de réduction pour que sa famille puisse vivre.

Mais il découvre que Lila a décidé de partir dans l'école clandestine pour être libre d'apprendre.

Mon avis : « L'école est finie » est un roman d'anticipation qui montre les dérives d'une privatisation de l'école par les entreprises.

Les écoles sont gratuites, mais cantonnent les jeunes à exercer des métiers peu qualifiés, sans leur laisser la possibilité d'apprendre librement et de choisir leur vie.

Lila et sa famille vont se révolter, et Lila va intégrer une école clandestine où on est libre d'apprendre et de réfléchir.

Un roman court, au texte incisif, qui fait forcément réfléchir petits ou grands.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
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