Henry Gréville est le pseudonyme de Alice Marie Céleste Durand née Fleury, née en 1842. J'aime bien découvrir des romans d'autrices du 19ème siècle qui ont pris un pseudonyme résolument masculin pour écrire et l'avènement du livre électronique permet l'accès à tous les écrits, ou presque, qui font partie du
Domaine Public.
Pour tout dire il ne se passe pas grand-chose de mémorable : une femme de la haute société parisienne, malheureuse en couple, qui marie sa fille, dorlotée par son père et odieuse avec sa mère, à un homme, gentil et intelligent !
La fille poursuit sa lancée d'odieuse personne, tout au mépris de sa mère et de son mari, ne goûtant que le fait d'être courtisée. Arriva ce qui devait arriver, l'épouse s'enfuit avec un galant, son enfant meurt, son mari et sa mère, malheureux se rapprochent et se découvrent amoureux !
Mais ce sont des grandes âmes et malgré les calomnies ils seront toujours proches sans jamais être amants ! C'est pontifiant, l'âme fière et malheureuse sera sauvée des médisances et la morale est sauve !
Pour dire vrai, c'est rasoir, vraiment et le pseudonyme ne dissimule que très mal l'écriture d'une femme, d'une grande moralité et avec une âme de martyre. Les écrits de la Comtesse de Ségur sont amusants à côté de ceci !
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