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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est dans le cadre d'une Lecture commune avec Laure du blog les livres de Folavril que je me suis lancée dans ce roman. Primée par de nombreux prix, je pensais y découvrir une romance puissante et sincère sur fond de seconde guerre mondiale. En résumé, un roman léger mais qui laisse son impact en mémoire. Dans ce roman on a bien de la romance, on a bien la seconde guerre mondiale, mais pour le reste, on le cherche encore. C'est donc très déçue que je termine cette lecture.

Ce roman est construit en deux temps. Deux jeunes femmes se font échos avec plus de 50 ans de différences. La première Stella, une jeune orpheline, qui se mari avec un homme de dieu dans le courant de la seconde guerre mondiale. A travers son personnage, on retrouvera les contraintes d'être une femme à l'époque. Isolée, esseulée, Stella ne connait rien à la vie, ni à l'amour, c'est lors de sa rencontre avec Dan, un soldat américain, que sa vie va enfin prendre sens. Mais il est compliqué pour une femme d'assumer sa vie lorsqu'elle n'est considérée que comme l'ombre de son mari. La deuxième femme est Jess, une femme battue qui s'enfuit et trouve refuge dans l'ancienne maison de Stella, tombant sur des mystérieuses lettre écrites par un certain soldat Américain. Ces quelques phrases de résumés viennent de vous éviter 500 pages d'une lecture, un peu trop fade.

Cette romance n'a malheureusement rien de rare. Dès les premières pages, on comprend et anticipe la trame principale. Les quelques rebondissements utilisés pour apporter un peu de sang neuf à la lecture ne suffisent pas pour en faire une bonne histoire. le récit reste très plat, et pour ma part j'ai ressenti un manque évident de sensibilité tout au long de ma lecture. La guerre n'est présente ici que pour amorcer cette histoire d'amour. Sinon elle n'apporte rien dans l'histoire et cela en devient désolant. C'est toujours contraignant quand une histoire n'est pas exploitée à sa juste valeur. C'est malheureusement mon ressenti général à la fin de ma lecture. Les personnages sont trop prévisibles et trop stéréotypés à la fois, on a du mal à rentrer dans ce récit tant les protagonistes semblent venir d'une autre dimension.

Vous l'aurez compris je n'ai pas apprécié ce roman. Les romances en général ne sont pas ma tasse de thé mais j'aime bien la sensibilité qu'elles apportent. Ici c'est lourd et cela manque de subtilité. Ce roman demeure une belle déception pour ma part. Ce qui me rassure c'est notre accord sur cette lecture avec Laure, l'une comme l'autre nous avons trouvé un manque évident de finition dans la construction générale et une histoire bien trop prévisible.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Moi qui n'aime pas les histoire d'amour gniant gniant...et bien...je n'ai pas du tout aimer ce livre qui pourtant a de très bon avis !
L'histoire à déjà était revu et revu on nage dans le cliché à croire que l'auteur a pris des passage d'autre livres je vous le jure moi qui ne li pas souvent de romance ici il n'y a que du déjà vue ! les personnage je ne les aime pas, je n'ai pas réussi à les apprécier, mais je ne lui mettrait pas la plus mauvaise note cars je pense que ceux qui aime lire des romance pourrez apprécier ce livre, d'où ces très bons avis sur internet, malheureusement moi je n'ai pas aimer du tout...
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Un livre « romantique » qui alterne entre la Seconde Guerre Mondiale et aujourd'hui à Londres, qui parle d'amour et de guerre sans pour autant dégouliner de bons sentiments.

C'est étonnant comme le pitch de Lettres à Stella ressemble à celui d'Un parfum d'encre et de liberté : reprenez la chronique de ce dernier, changez de paysage pour l'Angleterre, le XIXe siècle par la Seconde Guerre Mondiale et vous y êtes :

Une fresque historique oscillant entre 2 époques, entre [guerre de Sécession] Seconde Guerre Mondiale et [2014] 2011, via deux personnages de femmes.

Plus encore que de femmes ou d'histoire, ce roman parle d'amour. Je vous préviens tout de suite : je ne suis pas la bonne cliente pour parler de romans d'amour. Au cinéma, tout ce qui peut être qualifié de bleuette me fait fuir, et j'ai une réputation à tenir auprès de mes amis, du genre : « Alice ? Lire un livre qui a reçu une prix « romantique » ? Plutôt crever ! ».

Partant de là, je n'étais pas spécialement motivée pour lire Lettres à Stella, mais je me suis quand même prise au jeu et je l'ai lu sans coup férir, pour 3 raisons.

Deux époques, deux ambiances

Déjà parce que l'on oscille entre deux histoires différentes, qui se croisent et se font écho. Chaque histoire donne de la profondeur à l'autre, en prend le contre-pied, comme les deux mains au piano. L'une donne le rythme, l'autre donne la mélodie.

1942, Londres. Stella est mariée au révérend Charles Thorne, mais très vite leur histoire tourne en eau de boudin. L'homme est intraitable, exigeant, jamais satisfait ; Stella manque d'affection et prend l'échec de leur mariage pour elle. Quand survient un bel – et très attentionné – américain qui est là pour bombarder l'Allemagne en renfort de la RAF, Dan, elle tombe sous le charme et découvre l'amour et la vraie vie.

2011, Londres. Jess est complètement paumée ; elle fuit un type infâme qui la tabasse et se retrouve dans une vieille maison qu'elle squatte et où elle découvre les lettres que Dan a écrites à Stella. Elle tombe amoureuse de cette histoire d'amour, et rassurez-vous, elle aussi va rencontrer un mec gentil d'ici la fin du livre.

Un suspens… et pas de suspens.

Pas de suspens, car comme pour les bleuettes cinématographiques, on devine trèèèès vite ce qui va se passer (ou ce qui s'est passé il y a 70 ans, dans le cas de Stella) – petit aparté : c'est d'ailleurs ce qui m'ennuie toujours dans ce type de récit.

Mais là où l'auteur corse quelque peu les choses, c'est que l'on apprend dès les premières pages que Stella et Dan, cela ne va pas tenir. En effet, la première lettre que Jess trouve dans la maison squattée, c'est une lettre que vient d'envoyer un Dan de 90 ans à sa Stella qu'il n'a pas revue depuis la guerre. Suspens, donc : mais qu'a-t-il bien pu se passer ?

Entre lettres et récit

Le récit est émaillé des lettres écrites par Dan, comme un grand patchwork narratif, ce qui fonctionne bien et casse la régularité du roman.

Reste qu'une chose m'a un peu refroidie à la lecture :

Un méchant très… méchant ?

Le méchant dans l'affaire, c'est le révérend Charles Thorne, je ne vous révèle rien, on le découvre très vite. le personnage est très caricatural, on comprend très vite pourquoi il est aussi imbuvable (Stella met du temps à comprendre, elle, vous verrez). C'est quand même un méchant d'opérette, j'ai eu beaucoup de mal à le prendre au sérieux, ainsi que la totale soumission des femmes aux hommes. Ce roman se veut sans doute féministe, mais de façon assez naïve, un peu grossière peut-être, je n'y ai pas vraiment cru. Même problème avec le reste des personnages secondaires : chacun semble incarner un archétype (La Femme Libre, La Commère, etc.) sans réussir à l'habiter ou à lui donner vie. On a plus l'impression de croiser des mannequins de cire que des personnes…

Au total, je ne suis donc pas convertie aux romans romantiques, mais j'ai passé quelques heures agréables en compagnie de Stella, Dan, Jess et les autres.
Lien : https://lesmecaniquesimagina..
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