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Citations sur Simon : À demi-mot (8)

Sa main droite fila sous sa nuisette pour venir caresser habilement ses lèvres gorgées de désirs. Elle était restée frustrée de sa rencontre avec le beau Simon et elle eut envie de se soulager. Sauf qu’à la place d’imaginer Simon, c’est Louise qui vint illuminer ses fantasmes. Elle l’avait déjà vue nue et le souvenir de cette iamge venait embellir son rêve de plaisir.
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S’il y avait bien un domaine ou il pouvait s’enorgueillir d’une véritable expertise, c’était dans le cunnilingus.
Aucune de ses ex n’avait jamais émis un reproche concernant ses aptitudes et les cris que poussait Maria lui confirmaient son talent. Il léchait, happait, suçait, fouillait, grignotait, léchait, tournait, embrassait, tant et si bien qu’elle finit par lâcher une longue plainte qu’elle ponctua d’expression très explicite dans sa langue natale.
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Pour lui, le sentiment amoureux n’était pas de l’amour et inversement. Ou plutôt, la passion des débuts n’était pas de l’amour. La passion était facile et volage, éphémère et intangible. L’amour était difficile, risqué, durable et concret. L’amour demandé des engagements, des efforts, des attentions, à tous moments. La passion se suffixée a elle-même, elle s’auto entretenait, elle produisait assez d’énergie pour alimenter les fougues.
Il existait des théories, comme quoi la passion se dissipait forcément au bout de quelques temps. Certaines étapes d’une relation, dans la durée, était difficile à franchir. Il y avait le cap des deux mois, celui des premiers ébats, quand son partenaire était inévitablement un prince charmant ou une princesse enrobé dans un mirage sensoriel surpuissant. Puis il y avait le cap des six mois, souvent celui des premières lassitudes, de la routine, de l’amertume. C’était un cap assez facile à tenir si aucun élément provocateur ne venait s’immiscer entre les deux amants. L’étape des deux ans était nettement plus costaude. C’était souvent à ce moment-là que l’un des deux demandait d’avantage d’engagements : s’installer ensemble ou sortir la carte de crédit pour s’offrir un luxueux rassemblement d’amis et de parents destiné à officialiser l’union. C’était une étape critique, probablement la plus critique. Simon ne savait absolument pas comment gérer cette étape. Alors quant à imaginer franchir celle des sept années de vie communes…
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La mythologie érotique laissait souvent entendre que les asiatiques étaient très étroites. Ce n’était pas son cas. La queue coulissa sans encombre jusqu’à ce que la belle brune sentît les abdos de Simon claquer contre ses fesses. Elle se voyait tourner de l’œil tellement la sensation était indéfinissable. Il l’embrassa dans la nuque et elle feula de plaisir. Ses mains puissantes la soulevaient et la rabaissaient en rythme tandis que son bassin ne bougeait pas, à peine avançait il quand il la laissait s’enfoncer au plus profond. Il ne la baiser pas, il se branlait avec son corps, tel un jouet, une poupée.
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Véronique lui avait demandé s’il pouvait écrire de la romance lui aussi, il l’avait envoyé pétre. Mais dans ces moments-là, il était prêt à se dédire. Ecrire les histoires ronflantes d’une ado attardée qui tombe amoureuse d’un Play boy perdu dans sa ville de ploucs et qui… A quoi bon… Il n’y avait rien, dans ces idées la qui ne l’émoustillât. Ça lui semblait tellement creux, tellement vide, tellement incolore et indolore.
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Il venait de penser « amour ». Depuis le tout premier instant ..., il n’avait jamais ne serait-ce qu’imaginé ce sentiment. C’était un mot à ne pas prendre à la légère, c’était un mot important, c’était un mot conséquent. Il ne pouvait pas le penser sans le concrétiser. Il fallait lui donner une réalité, immédiatement.
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l devait se mortifier, mais il ne voulait absolument pas aller trop vite. Il savait le risque de tout faire rater parce qu’il pouvait être trop oppressant, trop pesant. Et puis, il aimait aussi son indépendance et ne voulait pas qu’elle le pensât toujours disponible.
Pourtant, il avait envie de la voir, de la toucher, de la sentir. Il se demanda si ce n’était qu’une attirance physique, mais il constata que ses pensées ne tournaient pas autour de son corps nu et des choses que cela pouvait évoquer, non il pensait vraiment à elle, à son sourire, à ses yeux, à sa manière de marcher ou de parler. C’était un sentiment incroyable. Lui qui avait toujours détesté perdre le contrôle, il se blottissait dans cet abîme sans fond avec une insouciance confondante.
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Simon eut un petit rire discret, éteignit son portable et ramassa ses affaires. Il allait se lever quand il remarqua un petit papier placé sous son verre avec un numéro. Il leva la tête et les deux jeunes filles lui sourirent ostensiblement. Il vira cramoisi, planqua le papier dans la poche de son jeans et s’enfuit pour rejoindre sa garagiste…
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