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Citations sur Il nous restera ça (359)

Ma mère a toujours préféré les gens avec des failles plutôt que lisses. Elle répétait souvent que deux surfaces lisses glissent l'une contre l'autre, alors que deux surfaces cabossées s'accrochent et deviennent plus solides ensemble.
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p173/174
-qu’est-ce que c’est que ce truc?
-je penche pour une araignée, répliqua Jeanne.
-mais elle est énorme!
-je ne te le fais pas dire.
-Tu ne trouves pas qu’elle a l’air fourbe? Elle va me sauter dessus. Je n’y vais pas.
Théo déboula à son tour. Il émit un sifflement admiratif en découvrant la bête. Soulagée, Jeanne vit en lui son sauveur :

-ah, Théo! tu peux nous débarrasser de cette chose ?
-bien sûr, rétorqua le jeune homme. Vous avez un lance-flammes ?
-bien sûr que non.
-alors je ne peux rien faire.
Iris adressa un regard suspicieux à Théo :
-t’as peur des araignées ?
-j’ai pas peur, n’importe quoi. Je me méfie juste des trucs qui ont plus de pattes que moi.
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J'ai pas beaucoup de rêves, ils en foutent partout quand ils se brisent.
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- Ça ira mieux demain.
Je me rends compte en la prononçant de l’inanité de ma phrase. C’est souvent le propre des formules de soutien, de n’avoir d’autre utilité que de tromper son impuissance. Je n’ai jamais entendu autant de fois « c’est la vie » qu’au moment où j’étais confrontée à la mort.
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[...] Nathalie a tellement écarquillé les yeux que j'ai vu son cerveau.
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Tout au long de notre existence, nous rencontrons des milliers de personnes. Ce sont d'invisibles liens qui se créent entre elles et nous, et qui construisent l'être que l'on est. Certains liens sont éphémères, d'autres sont durables, tous exercent une influence sur notre existence. De la personne avec laquelle on échange quelques mots dans une file d'attente à celle avec qui on choisit de partager un bout de chemin. Il y a les visages que l'ont croise et ceux qui restent. Il y a les visages que l'on choisit et ceux qui s'imposent. Il y a les visages que l'on oublie et ceux qui nous marquent. Il y a les visages que l'on croise plusieurs fois.
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De tout temps, Jeanne avait affirmé posséder un sang-froid inébranlable. À maintes reprises, elle avait assuré à Pierre que, en cas d'urgence, elle saurait réfléchir posément et prendre des décisions rationnelles. Aussi, face à l'annonce inopinée de sa jeune amie, sut-elle réagir de manière sensée et méthodique :
- C'est la merde
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Certaines choses ne se comprennent pas avec des explications mais avec du temps.
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"Depuis plusieurs jours, Iris me demandait si je pouvais lui apprendre à préparer une charlotte poires chocolat. Alors je suis rentré avec tout le matos tout à l'heure, j'ai proposé qu'on passe en cuisine. Iris était contente, Jeanne était contente, Boudine était contente, j'étais content, faut croire que les charlottes poires chocolat sont la solution pour le paix dans le monde."
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Je te cherche partout, mon amour. Dans les draps défaits, dans la vapeur de la douche, dans le miroir, dans le rideau qui bouge, je te cherche dans le regard de Boudine, dans le bruit des pas dans l'escalier, dans tes chemises pendues aux cintres. Je te cherche dans mes souvenirs, dans un programme télé, dans une chanson, dans une voix qui résonne, je te cherche dans le souffle du vent, dans le fracas des éclairs, dans la brûlure du soleil. Je te cherche dans ton flacon de parfum, dans ton tube de dentifrice entamé, dans ta liste de courses inachevée, dans le répondeur de ton téléphone, dans la vidéo de nos dernières vacances, dans les photos que je n'ai jamais classées. Je te cherche au coin des rues, aux passages piétons et dans les parcs, à l'ombre des arbres, aux terrasses des cafés, dans la file d'attente de l'épicerie, je te cherche quand le téléphone sonne, quand on frappe à la porte, quand j'ouvre la boîte aux lettres. Je te cherche à minuit trois, à sept heures trente-quatre, à midi, à dix-sept heures dix-sept, à vingt et une heures six. Je te cherche dans mon dos, dans mon cou, sous mes mains, contre mon ventre. Je te cherche partout et je ne te trouve pas. Je t'ai perdu, mon amour.
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