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Critique de jalleks


28 avril 2017.
Virginie,

Il y a un an, Babelio, Fayard et Livre de Poche m'offraient tes deux premiers livres. Je ne te connaissais pas. Mes amies, si.
« Quoi ? Tu vas rencontrer Virginie Grimaldi, je suis jalouse ! » Évidemment, je les avais dévorés et aimés. Depuis, je « grimaldise » celles qui ne te connaissent pas encore. Cerise sur le gâteau, on avait pu se rencontrer lors d'une soirée de lancement. Et tu m'avais écrit une dédicace digne de toi, que je garde secrète entre toi et moi ! Car ce n'était pas de grosses bises que tu m'envoyais ! (Comprenne qui pourra !)
Un an plus tard, rebelote. Troisième roman au titre poétique. Et soirée de lancement à nouveau. (Merci mille fois à Babelio, Fayard et Livre de poche, une équipe formidable qui chérit ses lecteurs.)

Comment écrire une critique qui soit à la hauteur de la grande dose d'émotions que j'ai ramassée dans le bide à la lecture de ton dernier bébé ?
Il n'a pas fait long feu entre mes mains car j'égrenais les pages avec délice, sans pouvoir m'arrêter.

J'ai ri toute seule dans le métro, dans la rue. Des agents municipaux, que je croisais sur le trottoir, m'ont alpaguée : « Ça a l'air bien ce que vous lisez ». « Oh que oui, et c'est très drôle. »

Virginie, tu es une acupunctrice. Avec les mots à la place des aiguilles.
Les chapitres à la place des séances.
Tu places tes phrases exactement au bon endroit de notre âme pour exacerber nos sens.
Tu nous rappelles que nous sommes femme, mère, épouse, amoureuse, aimante, fille, enfant, travailleuse, parfois égoïste ou "attachiante", généreuse, complexée, romantique, cassante, douce...
Car non, la mère parfaite n'existe pas. On est toutes celles qui préfèrent se prélasser parfois parce que fatiguées, au lieu de jouer aux briques ou dans le sable avec son môme. La femme forte ne l'est pas toujours, même si elle arrive à donner la vie. Une femme s'effondre. Pour mieux se relever.
On s'attache aux blessures de Pauline, ton personnage. N'en avons-nous tous pas, bien enfouies, qui resurgissent à tout moment, puisqu'une odeur suffirait à nous faire pleurer ? Une phrase à nous faire revenir en arrière, dans notre propre histoire ?
Tu tournes en dérision avec humour ce qui fait le plus mal dans une vie.
Car tu as la délicatesse du verbe et de la tournure, inondée de respect, de légèreté et de reconnaissance.

Ton livre déroule une parfaite harmonie entre chapitres courts, aux chutes souvent horripilantes, les souvenirs écrits par Pauline, l'évolution des personnages. Et cette présence du parfum du bonheur…. Car même derrière les yeux mouillés, il est là, on le sent… Prêt à surgir.

Tu affirmes et confirmes ton style. C'est un livre à relire plus tard. Encore et encore. Lorsque le besoin ou l'envie se fera sentir. Parce qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien. Grand le bien, très grand. Quand le livre se fait remède. Se fait pansement. Se fait Amour et bienveillance.
Alors, voilà, ces cinq étoiles, ton ouvrage les mérite largement, chère Virginie, même si tu appelles un pain au chocolat, une chocolatine !
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