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EAN : 978B07C45PBKV
Audiolib (16/05/2018)
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4.27/5   5354 notes
Résumé :
"Je ne t'aime plus."
Il aura suffi de cinq mots pour que l'univers de Pauline bascule. Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s'écouler en attendant que la douleur s'estompe. Jusqu'au jour où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut f... >Voir plus
Que lire après Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (576) Voir plus Ajouter une critique
4,27

sur 5354 notes
Avez-vous déjà eu, au tumulte d'épreuves que vous traversez là maintenant, l'étrange impression de lire un roman écrit pour vous ? Sous forme de messages codés aux questions que vous vous posez.
Je me retrouve donc un peu ko en refermant ce roman...

C'est l'histoire de Pauline quittée par l'homme qu'elle aime le plus au monde, celui qui la comprend mieux que personne. Pauline s'accroche et ne baisse pas les bras. Elle écrit à Ben un souvenir de leurs quinze années de couple, un souvenir pour chaque jour loin de lui. Mais Ben se montre intransigeant. Il faut vendre la maison, puis il réclame la garde partagée de leur fils Jules et enfin demande le divorce. Pas facile pour Pauline qui ne peut se résoudre à oublier, à ne plus l'aimer.

C'est une histoire à fleur de peau à se demander que faire de l'amour dans ses poches pleines quand l'autre n'en veut plus. C'est une histoire de famille, qui prendra sa place au coin du feu.

Totalement touchée par ce roman à la construction épatante. On suit une fois les souvenirs de ce beau couple pour regarder la dure réalité du vide. On s'attache, on a mal pour Pauline qui ne sait plus quoi faire de ses mains, de ses images qui la déshabillent toujours plus encore. Il y a énormément de tendresse dans ce roman et beaucoup d'humour également. On pleure, on rigole, on vibre, tout est beau et bon et puis, la pluie peut bien continuer à tomber, tant qu'il y aura des danseurs mouillés jusqu'aux os et des enfants barbouillés de rire, qu'elle tombe la pluie, le bonheur se moque bien du mauvais temps.
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28 avril 2017.
Virginie,

Il y a un an, Babelio, Fayard et Livre de Poche m'offraient tes deux premiers livres. Je ne te connaissais pas. Mes amies, si.
« Quoi ? Tu vas rencontrer Virginie Grimaldi, je suis jalouse ! » Évidemment, je les avais dévorés et aimés. Depuis, je « grimaldise » celles qui ne te connaissent pas encore. Cerise sur le gâteau, on avait pu se rencontrer lors d'une soirée de lancement. Et tu m'avais écrit une dédicace digne de toi, que je garde secrète entre toi et moi ! Car ce n'était pas de grosses bises que tu m'envoyais ! (Comprenne qui pourra !)
Un an plus tard, rebelote. Troisième roman au titre poétique. Et soirée de lancement à nouveau. (Merci mille fois à Babelio, Fayard et Livre de poche, une équipe formidable qui chérit ses lecteurs.)

Comment écrire une critique qui soit à la hauteur de la grande dose d'émotions que j'ai ramassée dans le bide à la lecture de ton dernier bébé ?
Il n'a pas fait long feu entre mes mains car j'égrenais les pages avec délice, sans pouvoir m'arrêter.

J'ai ri toute seule dans le métro, dans la rue. Des agents municipaux, que je croisais sur le trottoir, m'ont alpaguée : « Ça a l'air bien ce que vous lisez ». « Oh que oui, et c'est très drôle. »

Virginie, tu es une acupunctrice. Avec les mots à la place des aiguilles.
Les chapitres à la place des séances.
Tu places tes phrases exactement au bon endroit de notre âme pour exacerber nos sens.
Tu nous rappelles que nous sommes femme, mère, épouse, amoureuse, aimante, fille, enfant, travailleuse, parfois égoïste ou "attachiante", généreuse, complexée, romantique, cassante, douce...
Car non, la mère parfaite n'existe pas. On est toutes celles qui préfèrent se prélasser parfois parce que fatiguées, au lieu de jouer aux briques ou dans le sable avec son môme. La femme forte ne l'est pas toujours, même si elle arrive à donner la vie. Une femme s'effondre. Pour mieux se relever.
On s'attache aux blessures de Pauline, ton personnage. N'en avons-nous tous pas, bien enfouies, qui resurgissent à tout moment, puisqu'une odeur suffirait à nous faire pleurer ? Une phrase à nous faire revenir en arrière, dans notre propre histoire ?
Tu tournes en dérision avec humour ce qui fait le plus mal dans une vie.
Car tu as la délicatesse du verbe et de la tournure, inondée de respect, de légèreté et de reconnaissance.

Ton livre déroule une parfaite harmonie entre chapitres courts, aux chutes souvent horripilantes, les souvenirs écrits par Pauline, l'évolution des personnages. Et cette présence du parfum du bonheur…. Car même derrière les yeux mouillés, il est là, on le sent… Prêt à surgir.

Tu affirmes et confirmes ton style. C'est un livre à relire plus tard. Encore et encore. Lorsque le besoin ou l'envie se fera sentir. Parce qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien. Grand le bien, très grand. Quand le livre se fait remède. Se fait pansement. Se fait Amour et bienveillance.
Alors, voilà, ces cinq étoiles, ton ouvrage les mérite largement, chère Virginie, même si tu appelles un pain au chocolat, une chocolatine !
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Aujourd'hui c'est samedi et samedi, c'est... Les filgoudes à Berni !
La journée avait pourtant bien commencé par ce joli matin froid de janvier. La nuit avait déposé du givre au bord des fenêtres et je contemplais, ému, le paysage d'hiver dans sa lumière tremblotante. Les dernières étoiles apeurées s'éteignaient et déjà les premiers rayons d'un soleil pâle venaient chatouiller les branches engourdies des arbres. Mon coeur battait devant la beauté simple du monde.
Mais voilà, tout s'est gâté bien plus tard dans la journée, c'était presque le soir lorsque j'appris aux infos la nouvelle tragique qui venait de tomber : Rachida Dati était nommée dans le nouveau gouvernement comme ministre de la Culture. Rachida Dati à la Culture, c'est un peu comme si en d'autres temps Jacques Mesrine avait été nommé à l'Intérieur... J'ai pensé à André Malraux qui devait se retourner dans sa tombe, le pauvre !
De manière elliptique, passer d'André Malraux à Rachida Dati à la Culture, c'est un peu comme se lancer en saut à l'élastique dans le vide mais sans élastique. Cela dit, je me souvenais aussi avec gourmandise que Rachida Dati était la reine des lapsus savoureux... On se console comme on peut...
Néanmoins, je reçus la nouvelle comme un choc terrible, effroyable. À la télé ils ont même montré le lendemain le nouveau gouvernement lors d'un conseil des ministres, chacun avait bien ses mains posées sur la table, près des dossiers, prêts à deviser sur l'humanité, - du moins notre humanité, et je me suis alors dit qu'ils n'étaient pas bien barrés, ou plutôt c'est nous qui étions bien mal barrés.
Passée la première sidération, j'étais prêt à noyer ma peine par n'importe quel acte irréfléchi, il me fallait une catharsis. J'avais bien sous la main un vieux Cognac de trente ans d'âge, mais en faire son sort c'était presque commettre un crime de lèse-majesté, comme donner de la confiture aux pourceaux. Et puis, il me fallait quelque chose de plus fort, de bien plus radical.
J'ai alors imaginé l'impensable : lire un filgoude. Un filgoude, oui mais la belle affaire, je n'en possédais pas un seul chez moi. Et me rendre auprès de mes chères libraires préférées, les Julie, je n'y pensais même pas un seul instant. D'ailleurs, il est à peu près sûr qu'elles n'en avaient aucun en magasin. Ma médiathèque préférée, me direz-vous ? Vous n'y pensez pas ? Dans une aussi petite commune, ça se saurait très vite, et sans doute dès le lendemain matin, autant déménager tout de suite.
Une idée géniale m'a alors traversé l'esprit comme si un bon petit génie venait de me la souffler dans l'oreille. « Berni, il y a bien des boîtes à livres dans ta commune, tu y trouveras sans doute ton bonheur. » Bon sang ! Mais c'est bien sûr ! Justement j'en connaissais une dans les parages, spécialisée dans ce genre de livres, je ne saurais dire pourquoi, on l'appelait même la boîte à neuneus.
Avec ma lampe frontale vissée sur le crâne, je m'engouffrai dans la froidure du soir qui venait. La nuit se posait sur la ville. Je courus jusqu'à la boîte à neuneus qui se trouvait dans un jardin public près d'une aire de jeux pour enfants, une dame à la silhouette imposante se tenait devant la caverne d'Ali Baba, fouillant de ses larges mains l'antre secrète. J'ai senti comme une intuition, un mauvais pressentiment. Je continuais de courir vers elle tout en m'égosillant : « Pas ça ! Non, pas ça ! »
Elle venait d'en extraire un livre lorsque j'arrivai à son niveau. Je parvins à lire le titre Il est grand temps de rallumer les étoiles, de Virginie Grimaldi. C'était justement ce livre qu'il me fallait à tous prix.
« Madame, vous ne pouvez pas prendre ce livre. Je vous en prie, laissez-le moi, c'est vital, je vous le rendrai demain, je serai votre obligé. »
Elle me regarda de haut en bas, d'un air dédaigneux, haussa les épaules et fit demi-tour en pivotant sur ses talons. J'étais comme possédé, je la rattrapai, j'essayai de lui arracher le livre précieux de ses doigts acérés, mais elle m'envoya son sac à main dans le visage tout en criant " bandit ! voyou ! voleur ! chenapan ! ", j'eus l'impression de faire un vol plané pour venir m'écraser dans le bac à sable du jardin d'enfants. Entre temps, l'ogresse avait disparu dans les ténèbres. C'est alors qu'un homme qui passait par là, surgi de la nuit et promenant son chien, vint à mon secours.
« Elle ne vous a pas loupé, dites, Monsieur ! Faut vraiment que ce bouquin soit important pour vous, hein ! » Il m'a aidé à me relever tandis que je passais mes mains sur mon visage, effleurant ma lèvre fendue, j'avais un goût de sang dans la bouche. Pendant que l'homme faisait le gué, - car la bougresse était capable de revenir à la charge, je me dirigeai vers la boîte à livres, c'était le moment de jauger sa réputation légendaire. Je ne fus pas déçu et me réjouis en extirpant d'un magma de livres totalement mélangés un autre de Virginie Grimaldi au titre très évocateur sous le ciel breton : le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie. Ma consolation pouvait enfin commencer et la nuit aussi...
Ce roman c'est l'histoire d'une rupture. « Je ne t'aime plus ». Il aura suffi de cinq mots prononcés par Ben pour que l'univers de Pauline bascule. Après onze ans de bonheur conjugal et d'amour fou, viennent les pourquoi. Pourquoi ? Why ? Warum ? Por qué ? Pochemu ? Alors pour tenter de comprendre et d'y répondre, Pauline se réfugie dans le cocon familial durant les vacances estivales, espérant que Ben revienne.
Le sujet est grave, la rupture c'est souvent l'incompréhension, la chose qu'on ne voit pas venir, comme l'iceberg que rencontra le Titanic... Et comme on ne l'a pas vu venir, longtemps on était comme l'orchestre qui jouait tandis que le bateau coulait. C'est un séisme, c'est le monde qui s'ouvre en deux, c'est une sidération, c'est un manque brutal qui s'abat, un peu comme un samedi soir où l'on s'aperçoit qu'on n'a plus de chocolat à la maison et que les magasins sont fermés jusqu'à lundi.
Le sujet est grave, certains ne s'en remettent jamais, pour d'autres c'est l'événement qui les fera rebondir sur une nouvelle histoire plus belle encore...
Le sujet est grave et sans en minimiser la gravité, l'autrice le traite avec une sorte d'humour, - on va dire les choses comme cela, et une sorte de légèreté qui n'enlève rien à la sensibilité du récit.
Tout ceci est travaillé habilement, un peu comme une comédie américaine ou à l'américaine, par de savants dosages qui sont censés nous faire passer du rire aux larmes.
Je ne sais pas si tous les filgoudes fonctionnent comme cela, je voyais les pages défiler devant moi à une allure folle, mes yeux, mes mains laissaient faire. Un moment j'ai retourné le livre pour voir s'il n'y avait pas un petit mécanisme électrique derrière le dos du livre et qui tournait les pages. Mais non, c'était bien moi le seul responsable de tout cela et peut-être aussi l'écriture de Virginie Grimaldi.
Effectivement, je vous avoue avoir trouvé l'écriture plate comme un trottoir de rue et les personnages lisses comme les plumes d'un cygne, ce qui est bien pratique au plus fort de la pluie.
La lecture de la seconde partie du roman me permet d'infléchir mon propos et même de doubler d'une demi-étoile mon ressenti. C'est un joli contrepoint bien imaginé, bien amené par l'autrice, dommage que l'écriture et le traitement des personnages aient continué d'assurer et même consolider les aspects qui m'avait fait bailler et tourner vite les pages lors de la première partie.
C'est une lecture agréable comme on boit un verre de grenadine entre deux verres de vin, comme on lit un livre léger et reposant entre deux lectures fortes.
On ne me reprochera plus de parler des livres de Virginie Grimaldi sans les avoir lus. On me reprochera seulement d'avoir lu cette autrice une seule fois. Mais je reconnais qu'elle a son public, qui j'espère me pardonnera d'avoir commis ce petit billet sans prétention. Il en faut pour tous les goûts.
Vite, je profite de la nuit pour retourner avec ma lampe frontale et rendre mon dû au lieu fatidique.
Pourvu que je ne croise pas sur mon chemin la fameuse dame ! On ne sait jamais, nous serions capables de tomber amoureux l'un de l'autre !
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Pauline et Ben forment un couple apparemment très uni avec un petit garçon Jules.
L'écart se forme entre eux et Ben annonce à Pauline son désir de divorcer.
Ils se séparent, Pauline retourne vivre chez ses parents.
Ce n'est pas possible, leur histoire était tellement belle.
Le roman est construit en courts chapitres :
- ceux qui sont écrits en caractères imprimés qui concernent le présent
-ceux écrits en italique qui sont des lettres adressées à Ben pour lui rappeler les beaux moments qu'ils ont partagés.
Pauline reprend un peu goût à la vie lors de vacances passées en famille en se rendant compte que chaque vie comprend des moments difficiles.
A son retour de vacances, elle trouve les réactions de Ben à son courrier et la vision de leur couple . La surprise est de taille, pour nous lecteurs, quasi inhumaine et pourtant parfois vécue autour de nous.
Un très beau roman, bien construit, bien écrit, mêlant sentiments de la vraie vie et humour.
J'avais lu "Tu comprendras quand tu seras plus grande" de Virginie Grimaldi.
Celui-ci est bien plus profond.
Le passage des étapes d'une séparation ou d'un deuil énumérés par le psy étaient d'une clarté absolue. Je l'ai beaucoup apprécié comme bien d'autres d'ailleurs.
Certains malentendus avec un dénouement inattendus sont surprenants. On ne s'ennuie absolument pas dans ce roman et je le quitte avec regret.

Challenge plumes féminines
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Pauline est au plus mal. Ben vient de la quitter et elle se retrouve seule avec leur fils, Jules.
Pour tenter de récupérer celui qu'elle aime toujours, Pauline décide de lui envoyer des lettres. Dans chacune d'entre elles, elle racontera un joli souvenir de leur histoire d'amour.
Virginie Grimaldi m'a fait du bien. Elle m'a fait rire mais aussi, la coquine, au détour d'une page, elle m'a fait briller les yeux.
La force de ce livre, c'est de parler à tout le monde. Chacun y retrouvera forcément un petit bout de sa propre vie.
La force de Virginie, c'est de peindre de belles histoires toutes inscrites dans la vérité de vivre. Des moments quotidiens, simples mais vrais. Des sentiments universels qui touchent toujours leur cible. Des personnages qui ressemblent à chacun d'entre nous.
J'ai beaucoup aimé ce livre. Beaucoup. Car même si j'étais quand même un peu prévenu, je me suis fait surprendre. Cette façon d'écrire de façon si pudique des sentiments que l'on sent vécus. Cette classe folle des sentiments qu'a Virginie Grimaldi me touche profondémement.
La première édition de ce livre, avec sa couverture criarde et calibrée « vacances » ne rends pas du tout hommage à l'oeuvre. Je me rends compte que de tels habillages ne m'avaient pas donné envie de tenter l'aventure Grimaldi à l'époque …
On saluera l'effort fait par l'éditeur sur le dernier livre de Virginie Grimaldi, IL EST GRAND TEMSP DE RALLUMER LES ETOILES, pour proposer une accroche plus sobre, moins marketing. Les éditions de poche, d'ailleurs sublimes, ont permis à beaucoup de se lancer à la conquête de madame Grimaldi.
Bref, ce livre est pour moi une très belle lecture. Un récit simple, vrai, poignant. Une histoire de femme, une histoire de famille. Une lecture qui accompagne son lecteur vers de jolis contrées humaines …
Virginie, tu le sais déjà mais je t'aime !
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critiques presse (1)
Actualitte
12 juillet 2017
Virginie Grimaldi dans Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie part d’une situation presque ordinaire, une rupture. Mais au fond, une rupture n’a rien d’ordinaire. Non, une rupture, c’est le drame, le repli, la fin.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (430) Voir plus Ajouter une citation
Mètre 0:MO-TI-VEE. Cinq kilomètres, je peux le faire.

Mètre 1900: Je vais mourir de soif. Dommage que mes aisselles soient si loin de ma bouche.

Mètre 2400: Je vais crever avant d’avoir goûté la délicieuse fêta.

Mètre 2500: Un jeune blond me double en marchant.

Mètre 2600: Je n’arrive plus à respirer, je râle. On dirait un porno doublé par Dark Vador.

Mètre 2900: Je ne vois pas la racine qui me barre le chemin.
J’essaie de me rattraper au vent, peine perdue.
La joue contre le sol, le souffle court, le dos trempé, le cœur au galop, je prends la décision la plus importante de ma vie. Le sport et moi, c’est terminé.
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Pour mon enfant, je suis prête à tout. Je peux manger froid, regarder Nemo un milliard de fois sans avoir envie de le transformer en poisson pané, céder la dernière bouchée de mon plat préféré, laisser les fourmis envahir mon bras parce qu'il s'est endormi contre mon épaule, accrocher des pare-soleils Cars dans la voiture, me lever cent fois la nuit sans retrousser les babines, écouter René la Taupe en boucle, m’extasier devant un collier de nouilles, sourire quand il me réveille avec un doigt dans l'oreille, manger des légumes, rester zen quand mon téléphone tombe dans la cuvette des toilettes, accueillir de la pâte à modeler dans les cheveux, passer des heures au parc, nettoyer d'autres vomis que les miens, accepter que les jouets s’incrustent dans la décoration, me transformer en cheval, en canapé, en trampoline, en toboggan, crier silencieusement quand je pose mon pied nu sur un jouet la nuit, accepter que quelqu'un me pince les "titis" en rigolant, supporter mes vergetures et le flan qui ont remplacé mon ventre plat, annuler un weekend génial parce que la varicelle s'est invitée, remplacer les gros mots par des ridicules mots, applaudir un pipi dans le pot, faire parler une peluche.
Je ne supporterais pas qu'il soit malheureux.
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–Vous n’avez plus à craindre le malheur. C’est au plus fort de son étreinte que l’on apprécie le plus les choses positives. Lorsque le bonheur est normal, on ne le remarque pas.
–C’est quand on est à l’apogée du malheur que l’on apprécie le plus le bonheur.
Nous observons en silence les gouttes qui ruissellent sur la vitre. J’ai compris le message. Je ne dois plus avoir peur des orages. Le parfum du bonheur et plus fort sous la pluie.
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Ma mère conduit aussi bien qu'elle cuisine. Au deuxième virage, j'ai envie de vomir. Au troisième rond-point, j'ai envie de sauter. A la cinquième tentative de créneau, j'ai envie d'être adoptée.
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Lui, il rit. Un rire franc, sincère, qui vient de son ventre et s’éparpille dans la brise. C’est le plus joli son au monde. On devrait offrir des CD de rires d’enfants aux gens qui vont mal.
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