Tu comprendras quand tu seras plus grande

Il était tard, ce soir-là, il y a six mois, quand le téléphone a sonné dans le petit appartement parisien de Julia et Marc.
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Le téléphone... soyons précis, le portable de Julia. L'écran indiquait "Maman", ce qui a inquiété l'héroïne et narratrice de cette histoire, à raison puisque sa mère l'appelait pour lui annoncer le décès brutal de son père.
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Plutôt que de la réconforter, son compagnon se fait la belle dans une pièce adjacente, prétextant un travail en cours... un samedi soir alors qu'il matait un film... pourquoi pas.
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La grand-mère de Julia avait disparu peu de temps avant, le décès de son père et l'indifférence de son copain amènent la jeune femme à tout plaquer, quitter Paris pour se rendre à Biarritz, où elle a décroché un emploi de psychologue dans une maison de retraite.
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Pourquoi Biarritz ? Parce que sa famille y est, bien qu'elle ne compte dire à personne qu'elle s'est rapprochée de ses racines.
Et alors cette maison de retraite, comment dire... hormis l'âge des résidents, c'est plutôt le Club Med.
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Tout le monde s'aime, certains même davantage dirons-nous, tout le monde s'entend parfaitement. Les sorties se succèdent...
On s'éclate tellement dans cette maison de retraite que ça donne vraiment envie d'y partir en vacances, à tout âge.
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Vous souvenez-vous que je me pensais anti-filgoude jusqu'à ce que je tombe sur quelques petits bijoux ?
Eh bien celui-ci rejoindrait plutôt ceux qui m'ont fait détester le genre.
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On s'attache à tous les personnages, certes, mais j'ai eu beaucoup de mal à supporter Julia.
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Par contre, les petits vieux sont craquants.
Ce qui fait qu'ayant pensé abandonner ma lecture à environ 30 %, quand Julia ne parle que d'elle et de ses "malheurs", je ne regrette pas trop d'avoir poursuivi pour eux.
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Amateurs de sirupeux dégoulinant de bons sentiments, ce roman est fait pour vous. Hélas, pas pour moi.
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Il m'a aussi manqué l'humour. Quelques tentatives certes, mais pas du genre qui me bouscule. Je suis donc restée de marbre.
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J'essaierai un autre bouquin de Virginie Grimaldi pour lui laisser une chance, du moins à mes yeux, puisque nombreux sont ses fans, mais si je ressens la même chose, à savoir rien, je lâche l'affaire.
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Tout a été dit.
Un livre frais, attachant, des plus simples , débordant d'amour, d'écoute, une ode au bonheur et à la vie, pétri d'émotions intenses, d'humour et d'humanité!
Un rayon de soleil en ces temps moroses entre deux ouvrages compliqués.
Un clin d'œil à Marylin qui a bien senti ma tristesse lors de ma dernière visite à la médiathèque !

Juste quelques mots sur « Tu comprendras quand tu seras plus grande » de Virginie Grimaldi.
Je suis tombé par hasard sur ce roman. Après l'avoir fini j'avoue que je l'ai trouvé gentil sans plus.
Julia en pleine crise depuis la mort de son père, trouve une place de remplaçante comme psychologue à la maison de retraite « Les Tamaris » de Biarritz. Les liens qu'elle tisse avec les pensionnaires et avec ses collègues vont lui permettre de se reconstruire.
Ce n'est pas de la grande littérature, le style est assez lourd. L'auteur y collectionne des touches d'humour. La fin est surprenante et irréelle. Mais c'est un roman optimiste et cela fait du bien.

C'est un ami qui m'a prêté ce livre. J'étais un peu méfiante: titre à rallonge typique des romans étiquetés "Feel good", je me suis dit:" un de plus". Au final, j'ai passé un bon moment mais je ne pense pas garder longtemps en mémoire cette histoire.

Au début, j'ai beaucoup ri, et j'ai été aussi émue. L'arrivée un peu forcée de la narratrice comme psychologue dans une maison de retraite, pour oublier ses chagrins personnels, était assez percutante. Et la présentation des différents résidents criante de vérité. L'humour permet ici d'exorciser les peurs liées à la vieillesse, la maladie, la perte d'autonomie.

Mais la dérision et les vannes à répétition finissent par agacer, je trouve, on vire au sourire forcé, grimaçant... C'est ce que je reproche à ce livre, même si je reconnais qu'il est plein de bons sentiments.Il essaie de montrer en outre le quotidien d'une maison de retraite.

Cependant, pour avoir fréquenté pendant trois ans, afin de rendre visite à ma tante, atteinte d'Alzheimer,ce type d'établissement( "Les magnolias" à la place des "tamaris" dans le livre, on aime les fleurs pour les personnes âgées...), je peux dire que l'environnement est nettement moins idyllique que celui décrit dans le roman... A pleurer plutôt.

Le but était, je pense, plutôt de parler de sujets graves avec le sourire, de ce point de vue, c'est assez réussi. Mais dans ce style, je préfère nettement les romans de Marie-Sabine Roger.Plus de force, plus de générosité.

Juste quelques lignes pour expliquer que j'ai lu ce livre dans une période où il fallait que je puisse me détendre, c'est à dire décompresser de certaines journées trop chargées au travail et pour lesquelles un livre de détente ou de plage serait le bienvenu.
Eh bien j'ai fait le bon choix, celui ci m'a tout à fait convenu pour la circonstance. Pas de réflexion, pas de prise de tête dans l'histoire, une écriture fluide, tout a glissé dans ce roman léger comme une plume qui m'a bercée pendant quelques jours et permis de me reposer en lisant... l'objectif a été atteint pour moi.

J'ai lu ‘'Le premier jour du reste de ma vie'' il y a plusieurs mois ; je n'avais pas aimé et j'avais donc écarté Virginie Grimaldi de mes futures lectures. Lors d'un échange, j'ai trouvé ce roman et me suis dit qu'il conviendrait peut-être de faire un deuxième essai avant de virer définitivement cette auteure… roman inclus dans ma PAL

N'ayant pas du tout l'esprit disponible pour la lecture en ce moment, j'ai pensé qu'il conviendrait très bien ! Pas faux : ce roman ne mobilise que très peu de neurones.
C'est une histoire optimiste mais le roman est trop long, l'auteure délayant des situations répétitives. Plein de bons conseils (ça m'a fait penser aux romans de Laurent Gounelle que je n'apprécie guère) et de bons sentiments… beaucoup trop, à vrai dire ; on se croirait dans ‘'Julia au pays des bisounours''.
Hormis l'optimisme (nettement too much par moments), j'ai apprécié l'humour de V. Grimaldi ; car certains passages sont drôles, ce qui a valu mes 3 étoiles. Et j'ai bien aimé les belles citations figurant en tête de chacune des huit parties correspondant aux mois durant lesquels se déroule cette histoire.

Deuxième et dernier essai concernant les livres de cette auteure.

Un thème dans l'air du temps: la vieillesse ! Et c'est tant mieux! On ne contourne pas un sujet qui nous touche tous, de près ou de loin mais inexorablement quand même. Cette résidence des Tamaris réunit tout de même des personnes plutôt alertes, bon, c'est un roman bien sûr et on ne va pas se faire du mal non plus, hein? Virginie Grimaldi est optimiste et sa plume joyeuse m'a fait sourire, m'a émue, et ce n'est finalement qu'avec regret que j'ai refermé le livre. Objectif atteint!

Il y sans doutes des tas et des tas d'avis sur ce livre que je n'avais pas encore lu qui m'a été offert par ma fille aînée et ça c'est important de le dire car elle n'est pas passionnée de lecture comme sa petite soeur mais elle me l'a offert avec le coeur sans rien y connaître de mes goûts et cela m'avait particulièrement touché car c'est le seul jusque là qu'elle a eu l'idée de m'offrir ; elle n'est pas spécialement cadeau comme on dit.

Cette parenthèse terminée , et le livre également à l'instant me laisse rêveuse et surtout les yeux mouillés.

Je me suis dit à un moment cela va être mièvre à souhait, que de bons sentiments, du sucre et du sucre que ça en dégouline.

C'est un peu ça quand même, mais au-delà il y a tant et tant de vérités vraies comme dirais les gamins qu'on se retrouve à croire à cette belle histoire qui fait du bien (certaines phrases notamment).

Du baume au coeur en ce jour gris et pluvieux ça revigore.

Ceci dit, vais je cependant casser ce petit moment de plaisir pour dire le fond de ma pensée et tracer quelques lignes beaucoup plus réelles à mon avis et bien sûre bien moins optimistes.

Je dirais que nous vivons tous dans des cases bien nées ou pas, filles ou garçons, enfants puis adultes, parents, grand-parents, arrières grand parents.
Le temps passe inexorablement, puis la vieillesse à laquelle on avait même pas pensé est là.
En bonne santé, tout va pour le mieux.
Mais dès que ça capote alors là, on ne peux plus vivre chez soi donc case : maison de retraite , suit souvent case : hôpital et enfin case : Fin.
C'est un peu le jeu de l'oie, la vie, on ne passe pas forcément heureusement par la case prison, ni ne tombe dans le puits, mais on a le droit de rejouer (quand on change de compagnon ou de compagne).

Mais une maison de retraite comme "les Tamaris" c'est de l'utopie pure et c'est bien trop merveilleux pour être vrai.

Tout le monde voudrait y aller et là franchement après coup on se dit que c'est de la rigolade cette histoire, un conte à dormir debout que l'on raconte aux vieilles personnes pour les endormir et leur faire croire que la vie continuera d'être belle (Pour qui les prend-on ?).

Entre quatre murs alignés sur des chaises ou des fauteuils roulants, tous ces vieillards aux regards éteints regroupés devant un téléviseur ou oubliés dans leurs chambres, avec pour compagne les souvenirs, les rares visites et la solitude qui broie le coeur et les âmes.
Terrible, je vous dis et je le pense !

Mais, merci quand même à Mme Grimaldi de m'avoir apporté une bouffée d'oxygène dans ce gentil livre frais, émouvant et dynamique mais si peu en rapport avec certaines réalités.
Les livres sont faits parfois pour s'évader du quotidien et là c'est le cas on nage en plein dedans.

Un livre du style chick lit, un peu bulle d'air, et qui fait du bien.

Julia, sous le choc de la perte de son père, a besoin d'un changement de vie. C'est pourquoi elle répond à une offre d'emploi de psychologue intérimaire aux Tamaris, une maison de retraite située dans le sud de la France.

Les pensionnaires des Tamaris y cultivent une certaine sagesse de vie, quelques-uns ne manquent pas d'y cultiver leur spleen, d'autres aiment jouer la provocation, en colère contre leur solitude, et la mort parfois les emporte.

C'est divertissant, un peu long parfois, une belle parenthèse pour se poser, un page turner inégal mais agréable, qui aide à espérer que nos seniors puissent trouver un peu de paix au bout du chemin.

Dans tout le concert de louanges autour de ce livre mon avis va faire dissonance et j'en suis la première désolée... j'avais hâte de le lire mais je n'ai pas été transportée par ce récit, une vraie déception.
Je ne peux pas dire que ma lecture fut mauvaise, j'ai lu le livre très vite, facilement, c'est parfait pour les vacances, mais je n'ai pas été convaincue : trop de bons sentiments politiquement corrects, la galerie de personnages de la maison de retraite tellement clichés (Léon le grincheux, Louise l'amnésique, Gustave le bouffon de service, la Miss Mamie etc...) et puis la romance dont on voit les grosses ficelles et qui n'offre aucune surprise.
Je note tout de même la plume agréable, quelques moments où j'ai souri, la surprise finale bienvenue mais qui n'a pas réussi à estomper ma déception, je n'ai pas réussi à être touchée... je crois d'une part que j'attendais trop de ce livre et d'autre part que je ne suis pas le public cible du genre.
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