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EAN : 9782266145480
256 pages
Pocket (07/10/2004)
3.77/5   173 notes
Résumé :
" Je n'ai aucune nostalgie de l'enfance. " Dès les premiers mots, Hélène Grimaud donne le ton de son étonnant récit. L'itinéraire de cette pianiste française de renommée internationale emprunte mille chemins buissonniers ; on la suit, de seuil en seuil, à travers son adolescence prodige, sa rupture avec le milieu parisien, son exil aux Etats-Unis, les doutes et la solitude à New York - jusqu'à cette nuit où son regard croise celui d'Alawa, la louve d'où viendra la r... >Voir plus
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Souvent j'associe intérieurement musique et littérature. Non pas que j'ai besoin de musique pour lire, cela dépend juste du moment, et surtout du lieu. La musique me sert pour m'isoler du reste du monde, afin de pénétrer au mieux dans le livre. Pénétrer quel beau mot, surtout quand le roman est écrit par une femme que je trouve des plus magnifiques. Mais la beauté ne fait pas tout parce qu'en plus, elle sait m'émouvoir avec ses silences et ses notes de musique, un piano aux accents du sud, Aix-en-Provence, la Camargue, le Vercors, les loups. le roman me faisait un poil peur, poil de loup, poil de bison, une touffe d'émotion. Je n'imaginais pas que la femme pouvait être parfaite, m'émouvoir autant par sa crinière brune et par son interprétation de Beethoven que par la mise en scène de sa biographie, mélangeant souvenirs d'enfance, références musicales et passions animales. Les passions bestiales, ça me cause… Une passion physique, même.

Trouble. Non je ne parle pas du fond de mon verre de bière, mais de ce qu'elle peut provoquer en moi sa musique, sa chevelure, son sourire. Ses silences. Ma vie est faite de silence, je les écoute, les intègre, les partage. Ils sont compris ou pas. Comme la musique. Plusieurs niveaux, il faut de la patience, des dièses et des soupirs, de la jouissance, parfum d'une vie, fougue de la jeunesse mais moi je suis vieux, alors à quoi bon, à quoi bon écouter encore de la musique, rester dans le silence, creuser sa tombe, sentir la terre et le parfum des louves qui viennent respirer mon corps en putréfaction dans les steppes du silence, territoire sauvage d'un coeur battant pour des envolées aussi lyriques qu'un vol de grues ou de lagopèdes à queue blanche.

Je suis son parcours, du moins sa jeunesse, ce premier roman relate ses premiers événements, juste avant la consécration, ses doutes et sa détermination. Entre deux réflexions sur sa vie, elle me parle animaux, bestialité des hommes, sauvageons êtres que l'homme qui a toujours massacré le loup pour sa fourrure. Je sens qu'elle les aime ces bêtes à fourrure, envie de me transformer en loup, sentir ses caresses, caresser par sa mélodie, mélodie du coeur, élévation de mon âme, spiritualité d'un majeur en pleine action qui écoute Rachmaninov. J'aime la musique. La musique fait partie de moi, comme les silences. La musique est silence, et inversement. Une meute de loups hurle sous la lune, lune bleue bien évidemment, photo nocturne d'une transcription européenne de nos contes d'enfant. D'ailleurs, le premier disque que j'ai acheté pour mon fils ne serait-il pas Pierre et le Loup. le classique mène donc aux loups. C'est clair, maintenant. le hurlement du loup n'est qu'une longue mélodie du coeur que les plus grands pianistes retranscrivent en y mettant l'âme et le silence. le silence et les loups. le silence des loups.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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"Variations sauvages" est une autobiographie.
"Variations".
Hélène Grimaud, née en 1969, parle de sa jeunesse rebelle à Aix. Dès sept ans, c'est une passionnée de musique classique, de piano. Elle veut jouer à 200%... Rachmaninov ... elle rêve de grandes symphonies. Les professeurs de l'école de musique la remarquent. Elle est douée, mais se heurte à chaque étape au mur de sa jeunesse ; alors elle se rebelle : qu'est ce que c'est cette histoire de maturité ? Ne peut-on pas être jeune et mature ? Il y a bien des adultes immatures !
Elle se plie au programme en rechignant, passe les concours, à Aix, à Paris. Elle aime Rachmaninov, Brahms. Plus tard, elle aimera Gould.... Elle gagne le premier prix à 17 ans. Elle est enfin reconnue, et enregistre un CD. Puis quelqu'un la remarque, et sa carrière internationale est lancée.
.
La musique classique, c'est pour "variations", cela remplit les trois quarts du livre. C'est dommage, fan de blues et de rock, je suis insensible à la musique classique. J'admire la performance technique des instrumentistes classiques, mais cela "ne me lève pas les poils".
Je dois ajouter qu'Hélène Grimaud possède un très beau style, profond et juste ! On perçoit qu'elle est atteinte de synesthésie, comme souvent les HPI peuvent l'être. de plus, elle est "habitée", et croit aux esprits. Cela a donc tout pour me plaire ( dommage que le sujet principal soit, au risque de me répéter lourdement, la musique classique !)
.
"Sauvages".
Heureusement, pour la deuxième partie du titre, "sauvages", il y a les loups... Et alors là, c'est pour moi le paradis, les amis. Elle en parle avec passion comme Elli H. Radinger, elle les aime aussi avec passion, ... les animaux le sentent, et lui rendent bien, et alors là :
"mon sourire aurait pu éclairer la nuit", comme elle dit !!!
.
Bref, je me suis régalé à lire les quarante pages consacrées aux loups.
Loups qui lui ont permis d'affirmer, au piano, son caractère passionné et sauvage, qui d'après elle, lui donne sa signature.
Loups qui fascinent les chercheurs et les éthologues.
Loups encore, découverts lors d'une installation en Floride ( elle prend d'affection Alawa )... et, grâce à sa ténacité, Hélène Grimaud a pu, malgré les tracasseries administratives, installer le "New York Wolf Centre" au nord de New York : chapeau, l'artiste !
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❤️ 📜𝕸𝖔𝖓 𝖗𝖊𝖘𝖘𝖊𝖓𝖙𝖎📜 ❤️
Variations sauvages est un récit initiatique avant d'être aussi une autobiographie.
Ecrit par Hélène Grimaud une pianiste connue dans le monde entier .
cela aurait pu être un roman ,mais non .
Sa recherche spirituelle, et les péripéties, mêlées aux coïncidences de son existence,
forme un texte, porté à un degré élevé de subtilité, de raffinement, et de pureté.
Hélène Grimaud possède un sens inné de la poésie. et de la métaphore,
Elle a un don d'interpréter sur les mots, et sur les aspects visuel de la vie , des sons ,de la musique que nous lecteurs apercevons dans son récit et recevons dans sa musique .
Dans cette oeuvre , on rencontre des petites phrases parfois triviale, parfois profonde sur le sens de la vie.
Il est en effet question dans cet ouvrage: analyser le sens de la vie pour : soi même, pour la nature ,et pour l'excellence de la création.
Pour soi même ?: elle a des qualités indéniables ,notamment ,le courage et l'obstination d'y arriver !
Quand elle a découvert le piano, à sept ans. « ce fut un éblouissement ». le sentiment que sa vie ne serait plus jamais la même. .Pour la nature ? : Il y a eu plus tard, cette rencontre avec Alawa, une louve croisée en Floride.
Une « reconnaissance », dit-elle qui changera encore une fois le cours de son existence. Pour l'excellence de la création ? c'est avant tout une recherche intérieure profonde du sens de la vie.
Ce sont toutes ces rencontres qu'elle nous explique dans son ouvrage
Comme par exemple ce centre de protection des loups qu'elle a fondé près de New York.
Alawa en a été l'ambassadrice.
Bien sûr ! Les prédateurs de sommet sont essentiels à la santé de nos écosystèmes.
Les sauver signifie donc sauver l'habitat où ils évoluent
et la diversité des espèces situées au-dessous d'eux dans la chaîne alimentaire. C'est ce qu'elle défend profondément .
Tout ces considérations , nous donne ce livre initiatique.
Ce mélange d'amour pour les loups, elle en donne une création musicale magnifique .
Et dans le livre grâce à un habile procédé de construction, c'est a dire écrire des passages autobiographiques alternant avec des considérations mythologiques sur ce prédateur fascinant et .... ( mais ne dévoilons pas la trame ! chutttt!!!!!)

Bien sûr il est beaucoup question de musique, de sa vie au conservatoire, des professeurs contemporains , comme des musiciens d'une autre époque , dans ce livre .

Variations sauvages peut s'avérer précieux pour le mélomane ou le futur musicien professionnel ,mais , ce livre possède, à mon humble avis ,une vocation plus universelle ;
il peut être lu, relu, à plusieurs niveaux et nous éclairer sur notre propre cheminement, du sens de notre vie .
Je vous engage à le lire ,vous ne serez pas déçu , se lisant facilement , sans être fastidieux , c'est une lecture enrichissante pour chacun de nous .
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Voilà le livre d'une femme de caractère et d'exception aussi, une musicienne hors pair qui très jeune découvre ce langage subtile et merveilleux, surtout qui va savoir s'imposer pour que la musique devienne son art de vivre. mais ce n'est pas seulement la description de cette découverte et l'ascencion de cette virtuose aux sommets. Non, c'est aussi et en même temps la passion des loups qui naît. Tout le récit est émaillé d'anecdoctes sur les loups et les hommes, en même temps que ce besoin d'être avec cet animal magnifique. La rencontre avec la louve Alawa marquera le début de cette histoire d'amour entre elle et les loups, histoire qui dure et se poursuit.
Une plume alerte, des réflexions puissantes, bref une biographie comme je les aime, prenante, riche...Lisez et écoutez, entre deux mélodies de Brhams ou de Schumann, il y a le chant des loups, le souffle de la vie, et c'est là le message le plus beau, celui qu'on ne devrait jamais oublier.
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2003. Hélène Grimaud nous livre avec ses « Variations sauvages » un récit autobiographique étonnant. La pianiste est assurément aussi captivante qu'un personnage de roman. Elle nous invite à suivre, de sa belle plume, son parcours prodigieux.
Cette « enfant contraire et indomptable » découvre la musique à l'âge de sept ans.
À onze ans, le grand Pierre Barbizet, pianiste et pédagogue, la prend sous son aile au conservatoire de Marseille. « D'emblée, j'ai été happée par la merveilleuse sympathie qui existait entre Pierre Barbizet et la musique, très vite, j'ai eu faim de ses cours. Il m'a mise en appétit de musique et même de dévotion. »
La jeune surdouée est reçue à treize ans première à l'unanimité au Conservatoire de Paris. « J'ai su à cet instant quel cadeau ils (mes parents) me faisaient...en laissant mes jeunes ailes se déployer et tout mon être s'envoler vers cette terra incognita que l'on appelle le destin – pour moi, la musique. »
Au fil des pages, Hélène Grimaud l'insoumise nous narre son atypique trajectoire, tel un hymne à la liberté. La gauchère rebelle est sans concession. Jeune adulte, elle ne veut pas interpréter n'importe quelles oeuvres. Elle aime Rachmaninov, Schuman, Chopin, Brahms. Et elle ne veut alors pas s'entraîner, comme certains virtuoses, huit heures par jour. Elle s'exerce beaucoup mentalement. Elle a développé une faculté étonnante, la synesthésie. Cette « étrangeté » neurologique se produit quand une information destinée à stimuler l'un des sens en sollicite un autre. Hélène Grimaud peut ainsi associer mentalement les sons et les couleurs. Elle entend et voit la musique. Pour elle, un do mineur est noir, un ré mineur bleu, un mi bémol majeur « très brillant, semblable à la lumière du soleil. »
Elle raconte qu'il lui « arrivait, sans approcher l'instrument, de ressentir en imagination quel toucher, quel poids il fallait imprimer au clavier pour qu'il sonne juste. »
En 1991, la native d'Aix-en-Provence a 21 ans et s'installe à Tallahassee en Floride. Elle croise le chemin de Dennis, vétéran du Vietnam qui élève une louve, Alawa. Elle en hérite à la mort du vieil homme. La pianiste tombe littéralement en amour pour les loups. Elle décide alors de créer un parc consacré à leur protection et leur réhabilitation. Pour ce faire, elle étudie l'éthologie à l'université. Ce diplôme est indispensable pour ouvrir un tel centre.
Elle s'installe dans le comté de Westchester, au nord de New York.
J'ai trouvé ce livre merveilleux. Hélène Grimaud la prodige a une grande culture, et son écriture est sensible, lumineuse et belle.
La construction du récit se révèle pleine d'originalité où les souvenirs personnels côtoient chaque fois d'étonnantes histoires de loups, posées comme des modulations, des respirations. Un schéma d'écriture qui se dissipe avec la croissance de l'enfant qu'elle est, la place que prend la musique et celle que prend les loups dans sa vie.
« Variations sauvages » nous fait découvrir une pianiste libre, enflammée, intelligente, pleine de grâce et d'humanité.
En prolongement du livre :
2014 Entre-temps, Hélène Grimaud, qui ne fait jamais les choses à moitié, a quitté la région de New York, s'éloignant de ce qui avait été au coeur de sa vie pendant dix ans, pour s'installer dans les montagnes suisses. Aujourd'hui, dit-elle, « il y a surtout un travail de synthèse et de réflexion, d'approfondissement. »
Elle souhaitait se recentrer sur la musique.
« On oublie trop souvent à quel point il est facile de perdre le fil de sa vie. »
Elle dira que « même si je n'ai plus le plaisir du travail au jour le jour avec les animaux et avec l'équipe, j'ai la satisfaction émotionnelle et intellectuelle de savoir que le projet continue. »



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Citations et extraits (45) Voir plus Ajouter une citation
« Si ma vie avait dû s’arrêter à cet instant, je serais mort avec joie », s’exclama Dostoïevski.
Ainsi, ces mots ont fait leur lit dans mon cœur alors que j’avais à peine quinze ans. Ils ont épousé mon âme, ils l’ont entourée de milles attentions. Alors, dans des rendez-vous amoureux et passionnés, j’ai retrouvé Dostoïevski pendant des nuits entières, cachée sous mes draps avec pour seule lumière une lampe de poche. Dans ses romans que j’effeuillais selon l’ordre des pages et le désordre des passages, grâce à ses mots, guidée par son art si particulier de l’ellipse et de la parabole, je vérifiais que la douleur n’est pas le lieu de notre désir mais de notre certitude. Dostoïevski, à force d’exposer les cœurs désespérés d’éternité, me montrait jusqu’où peut aller l’amour de la vie dans les êtres profonds, nés pour la souffrance ; cet amour-là porte à tous les excès, que l’on appelle ailleurs des crimes selon le droit.
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Passé Arles, quand on prenait la route des Salins ou celle de Saintes-Maries, mon attention se tendait comme un arc. Je sentais mon cœur battre plus fort. Je scrutais le paysage de toutes mes forces, dans l’attente du chemin de terre qui nous mènerait dans les replis secrets du delta.
Si, partout, j’avais l’impression d’être une fausse note, là, au contraire, je participais à une vaste harmonie. Dans les étangs et les miroirs d’eau à perte de vue, on sentait la force du Rhône, on devinait qu’il pouvait devenir à son tour taureau, donner du flot comme de la corne. Ce n’était plus le soleil d’abeilles et de mimosa du jardin, mais l’éblouissement impitoyable d’un midi aux quatre points cardinaux. Les flamands roses, les chevaux sauvages brassaient le parfum puissant du sel et de l’humus. La liberté avec laquelle, brusquement, les uns prenaient leur envol et les autres leurs galops en secouant leurs crinières me vitaminait l’âme. La Camargue était plus qu’un paysage : le soupçon brièvement entrevu, l’intuition fulgurante d’une harmonie entre mon âme et un avenir. Là, pour la première fois, j’ai eu la prémonition de grandes choses, d’un destin.
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Si quelqu'un, à cause de maladies qui s'en prennent à sa tête, entre en fureur, il faut lui raser le crâne, puis faire cuire un loup dans de l'eau, après avoir enlevé la peau et les viscères ; laver alors la tête du furieux avec l'eau de cuisson, en obstruant les yeux, les oreilles et la bouche avec des linges, pour que l'eau n'y entre pas : car si ce liquide entre dans son corps, sa folie augmente comme si c'était du poison ; répéter cela pendant trois jours - même si la folie est forte, il retrouvera ses esprits. S'il ne supporte pas qu'on obstrue ses yeux, son nez et sa bouche, il faut alors tremper un linge dans un bouillon et envelopper sa tête avec ce linge encore tiède, qu'on laissera une petite heure sur sa tête ; répéter pendant trois jours et l'homme reviendra à son bon sens. Quand il ira mieux, laver la tête avec du vin chaud pour en enlever la graisse.
C'est sainte Hildegarde de Bingen qui écrit ces lignes dans son Livre des subtilités et des créatures divines entre 1105, année où elle est confiée aux Bénédictines (elle a huit ans), et le 17 septembre 1179, où elle meurt dans le monastère de Rupertsberg, qu'elle a fondé en Allemagne.
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En fait, une seule culture a respecté le loup, et encore dans la mythologie seulement car sur ses terres aussi, il était impitoyablement chassé pour sa fourrure. Les pays celtes et les contrées scandinaves aux nuits infinies d’hiver, aux ciels d’une pureté cristalline dans la rhapsodie blanche du Nord lui ont attribué, dans leurs légendes, le symbole de la lumière. Là où d’autres le font hurler sous la lune, le loup y incarne le soleil. Au cœur de ces grands espaces saisis, dans leur aveuglante vérité, par le froid, dans cet autre éden, ce paradis préadamique où ne fleurit aucun mensonge ni imposture, dans ce Grand Nord qui n’admet aucun relâchement, interdit toute langueur sauf en l’amour, le loup est la vie, plus mordante que le gel. La vie, dans une acuité énorme.
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il m’arrive de rester longtemps sans parler ; alors la parole m’apparaît superflue. Parfois, je pratique des ascèses de silence, longtemps, jusqu’à ce que j’entende dans le silence la musique même du silence : un rien, mais un rien qui parle, qui s’écoute. La musique est un prolongement du silence, elle est aussi ce qui la précède, ce qui retentit au cœur du morceau. Elle est un accès à un ailleurs de la parole, que la parole ne peut pas dire et que le silence dit pourtant, en le taisant. Une musique sans silence ? J’appelle cela du bruit.
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