Les Bas de Larguevent.... Sous ce titre doublement évocateur se dissimule une féroce parodie d'un des jeux en ligne les plus connus! du titre de la saga (Les Mondes d'Edward Craft) à la toponymie romanesque, vous reconnaîtrez sans peine l'univers évoqué.
Roman d'héroïc-fantasy très accessible, les lecteurs familiers du jeu s'y retrouveront peut-être mieux: tout y est repris, mais pas à l'identique -ce qui fait tout l'intérêt de l'ouvrage, d'ailleurs. Des pseudos ridicules de joueurs peu imaginatifs au vocabulaire spécifique des gamers, en passant par les noms connus dans le jeu (monstres, lieux, personnages....). L'imitation est totale, pour le plus grand plaisir des lecteurs; quand je dis totale, cela inclut également la façon de parler qu'adoptent les joueurs dans le jeu, qu'ils soient terre-à-terre ou adeptes du jeu de rôle. L'auteur intègre également à son oeuvre d'autres univers, repris eux aussi de façon parodique, ce qui enrichit considérablement l'intertexte et l'aspect symbolique. Drôle, léger et enlevé, ce roman se dévore sans façon et sans hésitation. Passés les premières secondes de familiarisation avec ce genre d'écriture nouveau et innovant, vous suivrez avec plaisir les pérégrinations des deux protagonistes. le chasseur aussi cupide que cynique et le guerrier maladroit, timide et.... amnésique. Ces deux anti-héros suivant des chemins plus ou moins parallèles vous feront découvrir (ou re-découvrir) cet univers, en alliant péripéties inattendues, dialogues savoureux et humour permanent!
En bref: affaire à suivre!
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très sympathique, il faut quand même avoir jouer au jeu pour apprécier
mais c'est énorme aux niveaux références !!! très drôle même si souvent en dessous de la ceinture... peut-être un peu trop...
Le début est aussi lent à prendre mais la sauce monte vite.
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L.1 PX.0
La rivière, il avait juste à atteindre la rivière ! C'était sa dernière chance de salut. Aucun des fauves qui le poursuivaient alors n'irait au-delà du rivage. La plupart des créatures du monde d'Azeroth partageaient d'ailleurs cette caractéristique amusante, et fort pratique pour les aventuriers : elles n'aimaient pas l'eau. Les langues malveillantes ajoutaient même que cette particularité s'étendait au peuple des Nains, et peut-être n'était-ce pas totalement faux... Mais pour cette fois, Grahamme était prêt à faire une exception et plonger d'un bloc son corps trapu dans le courant glacé.
À l'occasion de la sortie de son nouveau roman le 26 août 2022, l'auteur du Sang des Parangons a répondu à nos questions dans ce nouvel épisode intitulé "J'irai lire chez Pierre Grimbert".
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Ils étaient les champions de l'humanité, choisis pour aller implorer l'aide des dieux. Mais pour sauver le monde de la destruction, ils devaient d'abord en affronter les plus anciens dangers.
Le monde des hommes est en train de s'effondrer. Quelques royaumes ont déjà disparu à jamais, engloutis par le sol qui s'ouvrait sous leurs cités, réduits en cendres par la lave et les flammes qui composent désormais leur seul paysage. Et toutes les prières, tous les sacrifices, semblent incapables d'y remédier. L'humanité assiste, impuissante, à son crépuscule.
Une dernière chose doit cependant être tentée. Une folie, à la hauteur de cette situation désespérée. Chaque nation, chaque territoire a ainsi désigné son champion. Certains sont des sages, des savants, ou des dévots. D'autres sont des mercenaires, des aventuriers, des guerriers ou des chevaliers. Et il se trouve même des rois et des reines… Ensemble, ils vont devoir pénétrer la montagne sacrée, siège du palais souterrain des dieux. Et s'ils parviennent jusqu'aux éternels, malgré les dangers légendaires que renferme cet endroit, ils devront les convaincre de sauver leur monde agonisant. En les suppliant… ou bien en les défiant, si nécessaire.
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Le Sang des Parangons de Pierre Grimbert
Le 26 août en librairie.
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