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sur 103 notes
она не узнала меня, "ana nie ouznala menia", " Elle ne m'a pas reconnue"; ainsi commence la première consultation de Rudolf Noureev qui est suivi en thérapie par le psychanalyste de grand renom Tristan Feller.
Nous sommes à la fin des années 80, Noureev, après son célèbre saut vers la liberté qui lui a permis, en 1961, d'échapper aux sbires du KGB qui devaient veiller à son retour vers Leningrad depuis l'aéroport d'Orly, a connu une carrière prodigieuse.
Il est alors mondialement connu à l'exception, ironie du sort, de son pays d'origine, qui s'appelle encore l'URSS.
Le thérapeute est vite déstabilisé par la personnalité hors du commun de Noureev.
La blessure chez le danseur est vive: il revient d'Oufa, dans l'Oural.
Sa mère ne l'a pas reconnu après tant d'années de séparation.
Pour lui toutes les blessures d'enfance se ravivent.
Ses relations houleuses avec son père qui n'a jamais accepté la vocation de son fils pour la danse, son amour pour le danseur étoile danois Erik Bruhn, sa longue liaison avec la danseuse étoile Margot Fonteyn, tout va être mis à jour sous le regard bienveillant du psychanalyste qui va franchir un peu les limites de la déontologie en acceptant plusieurs invitations de son célèbre patient.
Le livre est court mais d'une grande richesse psychologique.
Noureev a fait l'objet de plusieurs biographies, dont le roman de Colum Mc Cann "Danseur".
C'est une légende, il est souvent considéré comme le plus grand danseur du XXeme siècle.
Sa mort en 1993 a marqué les esprits.
Par cette série d'entretiens avec le psychanalyste, nous découvrons l'autre versant de cette personnalité qui a marqué son époque.
Un récit pasionnant et plein d 'humanité.
Philippe Grimbert signe un très beau roman, de grande qualité littéraire comme ses précédentes oeuvres.
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Rudolf Noureev est un danseur étoile. Célèbré et admiré de tous, il consulte Tristan Feller, psychanalyste, à son retour de Russie. Découle alors de ses séances la réalité de la vie de cet homme blessé et a la recherche perpétuelle de reconnaissance...
Plus qu'un roman, plus qu'une biographie, ce nouveau livre de Philippe Grimbert m'a touché par cette justesse dans la description des douleurs et des blessures d'un homme qu'on pourrait croire entouré et accompli. On ne peut s'empêcher de vivre avec eux les souvenirs et l'origine de tous les maux de cet être exceptionnel...
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Paris , fin des années 80 , Tristan ( Christian ) Feller , célèbre psychanalyste reçoit un coup de fil étrange , la demande d'un nouveau client qui commence par déroger à une des premières règles en psychanalyse , le patient doit toujours prendre rdv lui - même
Le patient comme le titre du livre nous le dit c'est Rudik Noureev , au sommet de sa célébrité .
Ca commence fort , le rendez vous est pris pour le lendemain par personne interposée , première grande entorse , Noureev , ne viendra pas au premier rdv . Puis contre toute attente , il viendra ..sans argent , ne voudra pas payer une séance manquée , quelle est cette bizarrerie supplémentaire des séances de psychanalyses qui demande de payer pour un travail qui n'a pas été fait .
On le voit le bras de fer commence mais aussi inévitablement la fascination entre les deux hommes , on se rend compte qu'ils ont besoin l'un de l'autre .
Le psychanalyste ne pense plus qu'à son célèbre patient , il se remémore des souvenirs d'enfance , il nous explique qu'il a changé de prénom , il va accepter de transgresser toutes les règles , il va accepter une invitation à un ballet de Noureev , il va se rendre chez lui , il va même l'accompagner , avec sa nombreuse suite composées d'amis , de personnes chargées de l'intendance ,lors d'un voyage à New - York .
Tristan Feller est humain , donc faillible , qui aurait résisté à cet ouragan , cette force de la nature qu'est le danseur prodige .
Rudik N va finalement baisser la garde , lors des premières séances , non pas sur le divan , il refuse d'emblée , mais sur une chaise , il va se livrer au fil du temps , d'abord réticent , il ne dit mot pendant les premières séances , il va se confier sur une blessure qu'il ne peut dépasser , avoir revu sa mère mourante , après 25 ans d'absence , celle - ci ne va pas le reconnaître .
Plus tard , l'autre confidence terrible , qui surgit au détour d'une conversation , parler de cette terrible maladie ...le cancer des gays , ce sont ces propres mots .
Nous sommes alors au coeur d'une dualité terrible , le corps qui n'a jamais trahi , qui a été dompté par la force de caractère exceptionnelle de ce danseur hors norme , tous ceux qui l'ont vu danser , ont le souvenir d'un corps qui volait littéralement , un corps en apesanteur , et d'autre part , un homme de tous les excès , nuits blanches , partenaires d'une nuit .
L'homme avec ses failles mais aussi celui qui avait une discipline de fer , chaque matin , il faisait ' la classe ' , c'est à dire , imposait à son corps , une règle implacable , danser , danser , et cela , jour après jour .
On touche là à l'humanité de la personne , celle qui a d'innombrables partenaires mais qui a connu l'amour , le véritable amour , l'attachement à l'autre , qui ne peut accepter la trahison de son corps .
Après cette lecture , je me suis promenée un peu sur le net , j'ai revu des photos de Noureev , de son appartement parisien , regardé quelques vidéos de ses ballets , et moi aussi j'ai ressenti de la fascination .
Je me suis fait une réflexion sur la destinée , sur cette bataille engagée sur la maladie , cette terrible maladie qui ne laissait aucune chance dans les années 80 et sur le souvenir d'un homme , encore bien présent dans nos mémoires
Une bataille perdue d'avance certes mais menée dans une dignité que l'on ne doit jamais oublier .
Avant de terminer cette critique , un petit mot sur un autre livre remarquable , bien présent sur Babeljo , c'est Danseur de Colum Maccaan , c'est un livre que j'ai adoré , mon préfére de l'auteur , je vous le recommande chaleureusement
Je remercie Babeljo et son opération Masse Critique pour l'envoi de ce livre , que j'ai apprécié mais qui n'est pas un coup de coeur , il manque l'ingrédient magique ...


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Bon...Bombe! Il y a dix jours je ne connaissais rien de la danse classique, ne m'intéressais absolument pas à l'opéra, encore moins à la Russie et je pensais réellement n'avoir rien à faire des souvenirs d'enfance d'une étoile narcissique imbue d'elle-même... Mais c'était avant Grimbert...

Il y a dix jours je suis tombée par hasard sur "Rudik, l'autre Noureev" et mon intérêt, né uniquement à la vue du nom du l'auteur, était aussi grand que ma méfiance, ce sujet n'avait pas l'air fait pour moi... Aujourd'hui, dix petits jours plus tard... j'ai un amant !

Chut c'est un amour secret! Épouse et mère comblée, c'est rougissante que je vous avoue que je suis tombée amoureuse... et oui, mon cher et tendre est arrogant, violent, terrible, homosexuel, et mort! Et pourtant, depuis que j'ai plongé le nez dans le roman envoutant de Philippe Grimbert, je ne pense qu'à lui... Rudolf mon Rudolf... Toi, ta grâce, ta grandeur, ta nonchalance, ton génie... Je n'ai pourtant pas l'âme d'une fan, et ce romantisme soudain me laisse sans voix,, mais c'est plus fort que moi, je suis allée me promener quai Voltaire là où tu vivais, je regarde sans me lasser des vidéos où tu danses sans fin et je me rassasie de photos où ton air fier et malicieux à la fois me fait pâlir et rougir tout en un!

Monsieur Grimbert, que vous êtes talentueux! Peut-être souhaitiez-vous, dans votre roman, décrire, raconter, exposer, relater, la fascination qu'un psychanalyste, Tristan Feller, aurait pu ressentir en ayant le grand Noureev comme patient en analyse. Vous faites bien plus que cela puisque cette fascination, vous ne me l'avez pas fait comprendre, vous me l'avez fait vivre! Il faut du génie pour cela. Il faut du génie pour rendre amoureux! Pour tout vous dire, je n'avais même jamais entendu parler de Noureev avant de vous lire... je ne l'oublierai jamais... Merci!

A lire, évidemment, comme tous les romans de Philippe Grimbert, qui a ce je ne sais quoi qui sait vous prendre au corps! Très très bon!




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Romancier et psychanalyste célèbre, Philippe Grimbert qui avait marqué les esprits avec "Un garçon singulier", "La mauvaise rencontre" et surtout "Le secret" continue à méler fiction et réel l'émotion et mélange une autre de ses passions, la danse. en imaginant le danseur étoile Rudolf Noureev, sur le divan d'un Tristan Feller, psychanalyste du Tout-Paris qui fait pas mal penser à Grimbert lui même. d'autant que l'auteur, lui-même psy a fréquenté le danseur du temps où celui ci était, dans les années 80.directeur de l'Opéra de Paris.–

Résultat, Grimbert brode dans ce court roman sorti récemment au Livre de Poche, un canevas captivant autour de cette relation particulière qui se crée entre le grand danseur russe et son fictif psychanalyste, un peu comme l'avait fait Michel Schneider avec Marylin Monroe. un analyse qui va parvient pas à voir l'homme en face de lui, il est émerveillé par la légende., pourtant au crépuscule de son existence et terassé par une maladie qu'il repousse de toutes ses forces.

Si on peut s'interroger au départ sur la pertinence d'inventer des pans entiers de la vie d'une personne publique, et de lui mettre dans la bouche des dialogues qu'elle n'a jamais tenue, Philippe Grimbert possède ce talent de contourner ces craintes et réussit ce challenge de faire revivre Noureev et de le réinventer sans jamais le trahir et sans jamais donner trop de clés à cette star qui conserve tous ces mystères à travers cette thérapie, qui voit alterner jeux de pouvoir et de fascination réciproque.

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Passé cette guerre d'égos, les masques tombent notamment chez l'étoile de la danse, malgré ou grâce à son incapacité à baisser les armes.et se dessine ainsi la souffrance de de ce mythe un peu malgré lui, cet être mal aimé comme le chantait Cloclo, et incompris : on se rend à quel point Noureev a créé un monstre, à tel point qu'il ne peut plus s'adonner au plaisir d'être un simple mortel et va peu à peu dévoiler par les mots , ces cicatrices ouvertes hérités de l'enfance que la danse et son corps entamé ne pouvait plus conjurer

le psychanalyste échoue peut-être à aider l'artiste mais va réalise qu'il peut se réinventer à chaque nouveau patient.et faire évaluer sa grille de lecture en fonction de la notoriété de son patient.

En se confrontant à une vraie star, une sorte de divinité, le psychanalyste parviendra de son coté à redescendre un peu plus près du commun des mortels et gagner en simplicité et humilité, et c'est cette réflexion sur le pouvoir des icônes qui constitue tout le sel de ce singulier roman.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Si comme moi, vous appréciez la danse classique et que le milieu très fermé des danseurs de ballet vous fascine, ce roman est pour vous.
Si comme moi, vous êtes fasciné par les personnages hors du commun, les rebelles passionnés pour qui seul compte leur liberté de s'exprimer à travers leur Art, ce roman ne peut que vous plaire.
Si comme moi, l'univers de la psychanalyse vous intrigue et que vous aimeriez être une petite ‘mouche curieuse mais discrète' pour écouter ce que dévoile l'un des plus grands danseurs du XXème siècle à son thérapeute, vous ne pouvez pas passer à côté de cette splendide biographie romancée portant sur Noureev, le danseur étoile russe, intitulée ‘Rudik, l'autre Noureev' écrite par Philippe Grimbert et parue en janvier 2015 aux éditions PLON dans la collection Miroir.

J'ai aimé lire ce roman de Philippe Grimbert parce qu'il entrelace deux univers fascinants et très fermés ; la psychanalyse et la danse. L'auteur le fait admirablement bien à travers deux voix intérieures, l'une qui est le psychanalyste parisien Tristan et l'autre qui est celle de son illustre patient, le talentueux et fascinant danseur Rudolf Noureev.
Cette histoire se déroule alors que Rudolf Noureev vit des moments difficiles. Il rentre d'un court séjour de sa Russie natale, pays qu'il n'a pas revu depuis 25 ans pour vivre en Europe sa passion, la danse.
Ce retour en terre Russe, après son exil, marque l'adieu à sa mère qui est mourante.
Cette Liberté de danser, Noureev l'a payée chèrement puisqu'en décidant de fuir ce pays qui lui a refusé le droit légitime de s'épanouir dans son art, il a été obligé de quitter les siens et plus particulièrement sa mère qu'il a aimée de manière inconditionnelle toute sa vie.
A son retour à Paris, Noureev déprimé ressent le besoin de suivre une psychanalyse.

C'est un roman plaisant à plus d'un titre. C'est un texte ramassé, nerveux qui est à la fois intime puisqu'il nous conte le récit d'une psychanalyse universelle. Il parle à chacun de nous, il fait écho à notre propre existence.
Je trouve aussi que Philippe Grimbert a le sens de la formule. Je vous fais part d'un passage qui illustre très bien cela : ‘Ne te fais pas si grand, tu n'es pas si petit' que le romancier fait dire à un de ses personnages.

Enfin, pour vous donner l'atmosphère du roman, je cite un extrait d'une séance de psychanalyse au cours de laquelle Noureev évoque son passage à l'ouest et qui a fait l'objet dans la Presse d'un récit légendaire, épique « du saut vers la Liberté » comme les journalistes l'avaient appelé à l'époque dans la Presse.
Je cite « Un étrange sourire aux lèvres, il se tourna vers moi, et je lus une question dans son regard. Allais-je accorder crédit à cette version si héroïque, si chorégraphique même des faits. C'est presque trop beau, répondis-je à mi-voix, en lui retournant son sourire. Trop beau pour être vrai ? Il ne souriait plus, ses yeux s'étaient assombris. Il pencha le torse vers moi, approchant son visage du mien, inquisiteur. Vous cherchez réalité ou vérité ? Encore une fois, sa finesse me sidéra, il avait si vite compris l'enjeu d'une psychanalyse. Sa question témoignait de manière éclatante et me prouvait que nous étions sur la bonne voie. Je viens d'entendre la vérité, lui répondis-je, mais à la prochaine séance nous essaierons d'aller tout de même vers la réalité ».

Conseil à mes amis lecteurs, ne passez surtout pas à côté de cette pépite littéraire !
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Rudolf Noureev, plus un personnage emblématique aujourd'hui qu'un être ayant vraiment existé. Les jeunes de ma génération ne le connaissent pas (ou peu) et pourtant c'est pour moi un mythe. J'ai pris plaisir à retrouver cette vision des choses dans ce roman aux accents criants de vérité.
Rudolf Noureev nous apparait certes comme un être à part, mais ayant tout de même les mêmes faiblesses que le commun des mortels. L'analyse de Feller, à la fois juste et perturbante, révèle la vérité cachée de la vie de cette icône de la danse, qui a attendu un dernier triomphe avant de tirer sa révérence finale.
J'ai été prise au jeu de ce récit imaginaire, et j'ai dévoré cet ouvrage en une journée, emportée par le flot d'émotions dans lequel il nous emporte.
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Roman intéressant qui bénéficie sans nul doute de l'expérience de vie de l'auteur qui est lui même psy. Et c'est d'ailleurs plus sur le psy qu'on en apprend que sur le danseur, même s'il s'agit d'une façon agréable de découvrir le personnage de Rudolf Noureev pour ceux à qui il n'est pas familier.
Cerise sur le gâteau, comme pour tous les livres de Grimbert, l'écriture est très fluide et très agréable.
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J'aime les biographies et le fait que ce texte, proche de la vie réelle de Rudolf Noureev, soit un roman, m'a un peu gênée. Cela sonne juste pourtant et j'ai été un peu frustrée que cela ne soit pas vraiment réel.
C'est bien écrit, j'ai appris des choses sur la danse et la psychanalyse mais j'ai un arrière-goût de "non fini". D'où ma note moyenne.
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Plusieurs noms du monde de la danse perdurent dans la mémoire collective: Nijinski, Béjart, Jorge Donn..., La Taglioni, Isadora Duncan, Margot Fonteyn...
L'un cependant brille des mille feux coupants du diamant.
Un prince, un seigneur : Rudolph Noureev (1938-1993).
La collection "Miroir" (Plon) dirigée par Amanda Sters convie des écrivains à ressusciter de "grandes figures de l'Histoire (artistes, hommes politiques ou héros de fiction)" en les inscrivant dans "une nouvelle vie de personnages de romans".
Philippe Grimbert nous propose "Rudik l'autre Noureev".
Fiction et réalité se partagent ces 175 pages sensibles à fleur de peau.
Un psychanalyste du "Tout-Paris" reçoit une star parmi les stars : le fascinant Noureev, ce qui satisfera son ego.
S'en suivent des échanges entre les deux hommes et les explications du narrateur.
Après 25 ans, le choc des retrouvailles en 1987 avec sa mère mourante et avec la mère patrie amène l'artiste à "consulter" et à se dévoiler entre "vérité et réalité".
Du "grand jeté" symbolique vers la liberté en rejoignant la police de l'aéroport à la dernière chorégraphie du ballet "La Bayadère", à l'Opéra de Paris, la vie de Noureev s'égrène devant nos yeux : enfance, lieux de vie, amours, admirateurs, deuils, danse passion, danse encore, danse toujours.
Autant et parfois plus que les mots, comme en prend conscience son psychanalyste "envoûté", l'artiste exprime sa profondeur tourmentée en laissant parler son inconscient dans l'expression du corps.
La plume de Philippe Grimbert distille une analyse subtile de l'homme, du pourquoi de ses célèbres colères, du jeu relationnel qu'il pratique.
Tour à tour dominant, autoritaire, séducteur et charmeur, manipulateur, regard magnétique, pommettes hautes, dieu de la danse, homme brisé en quête de reconnaissance, l'artiste se livre quand il le veut.
Le psychanalyste se laissera absorber par l'homme. Il ira au-delà de l'écoute active et déontologique.
Une affinité réservée s'établira entre les deux hommes.
Noureev gardera son mystère tout en exprimant sa douleur (notamment en langue russe - le retour aux sources) mais il restera celui qui "aura toujours le dernier mot".
Le psychanalyste conscient du dépassement qu'il s'autorise exceptionnellement avancera dans sa propre connaissance.
Il deviendra le dépositaire du plus troublant de ses patients et de son combat final.
Le livre est simplement humain, profondément questionnant de tout ce qui constitue l'au-delà d'un visage.
La dernière page du livre donne une puissante dimension et une possible explication de l'équilibre entre l'artiste, l'homme qu'est le psychanalyste et le psychanalyste.
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