Frérot Et Soeurette est un conte de fée traditionnel dans la plus pure veine canonique. Par certains aspects, il rappelle Cendrillon, par d'autres, il évoque davantage
Hansel et Gretel mais quoi qu'il en soit, il répond aux attentes des enfants en matière de vilaine sorcière et de bon roi magnanime.
Les deux enfants ont perdu leur maman alors qu'ils étaient très jeunes ; ils échouent chez une odieuse marâtre qui leur mène la vie dure ; ils décident de s'enfuir et de s'assumer seuls ; la marâtre avec sa fille borgne s'avère être une sorcière et elle digère mal la fuite des deux enfants ; elle enchante tous les ruisseaux et les rivières à la ronde histoire d'être bien certaine de leur nuire dès qu'ils s'abreuveront ; la gamine est extralucide mais le garçon un peu couillon ; ce qui doit arriver arrive et il faut tâcher de se débrouiller dans ce pétrin.
Mais je vous en ai déjà lâché beaucoup il me semble. Ce ne serait pas très correct de continuer dans cette voie. Encore vous ai-je suggéré la présence d'un roi mais dans quel sens intercèdera-t-il, si tant est qu'il intercède ? de tout cela, mystère. Mais vous le découvrirez par vous même si la source enchantée de ce conte vous susurre à l'oreille le fin mot de l'histoire.
Bref, un conte de fée, quoi ! Vraiment pas à tomber par terre mais pas scandaleux non plus : dans la moyenne de ce qu'on peut décemment attendre d'un conte de fée grimé de la sorte. Mais ce n'est, bien entendu, qu'un avis mes frérots, mes soeurettes, c'est-à-dire, bien peu de chose.