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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
La maison Bragelonne édite la majeure partie des ouvrages de fantasy que je lis au quotidien, c'est un fait. Et c'est sans doute la raison pour laquelle l'obtention de ce premier partenariat avec eux, par l'intermédiaire de Livraddict, revêtait une importance toute particulière pour moi. La couverture était magnifique, le résumé plus qu'alléchant, l'auteur présenté comme le digne successeur d'Anne Rice... Wouah, je m'attendais à un véritable feu d'artifice ! Quelle cruelle déception.

Je vais essayer de démêler l'écheveau de ce que je ressens, une immense perplexité, pour l'essentiel. D'emblée, j'ai trouvé le style de Jon Courtenay Grimwood terriblement lourd et confus, et j'ai traîné cette impression jusqu'à la dernière page. On nous raconte une Venise a priori passionnante, pleine de mystères et de secrets, d'intrigues et d'assassins, une Venise dans laquelle, avide lecteur, on se délecte à l'avance de plonger. Mais c'est à grand renfort de noms de lieux qui n'évoquent pas grand-chose, pour ne pas dire rien, et de mots en italien qui n'évoquent guère plus.

On évoque des créatures de l'ombre dont on croit reconnaître les silhouettes indistinctes dans les brumes de la cité : vampires, loups-garous, sorcières... et en réalité non, pas tout à fait, mais sans qu'on comprenne au juste ce qu'elles sont vraiment, ni même qu'on essaie de nous l'expliquer, en fait. On nous présente des personnages multiples et variés, mais la manière dont ils tombent brusquement comme un cheveu sur la soupe n'a rien de très convaincant. Au final, tout cela se mélange et s'entremêle pour tisser un récit difficilement compréhensible.

J'ai envie de dire que trop de mystère tue le mystère. A force de distiller ses explications au compte-gouttes pour préserver son intrigue, une intrigue compliquée, au demeurant, dont on ne fait finalement qu'effleurer tous les tenants et les aboutissants à la fin de ce premier tome, Jon Courtenay Grimwood nous perd complètement en route. Comment se sentir un temps soit peu concerné par un personnage dont on ne sait même pas ce qu'il est exactement, et qui d'ailleurs ne le sait pas lui-même ? Les situations s'enchaînent, parfois sans lien apparent de cause à effet. Comment apprécier une intrigue à laquelle on ne comprend rien jusqu'aux toutes dernières pages ?

J'ai aussi envie de dire... dommage. Parce qu'il y a de l'idée dans cette histoire, de l'originalité aussi, mais tellement mal exploitées que ça en est navrant, voire même frustrant. Parce que je suis convaincue que ce livre aurait pu être formidable si l'auteur avait fait des choix différents, en particulier celui de ne rien nous révéler de son intrigue et de son héros avant les trente dernières pages ! Je pense que je lirai la suite, sans précipitation non plus, soyons honnête, mais je l'espère sincèrement plus aboutie. Un grand merci néanmoins aux Editions Bragelonne et à Livraddict pour cette découverte pour le moins... inattendue !
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Voilà encore un livre qui me laisse un sentiment mitigé après sa lecture. Et cette fois c'est un Bragelonne, ce qui est suffisamment rare pour être noté. Alors disons le tout de suite, rien à reprocher au "packaging", qui comme toujours est très réussi (si on excepte la référence à Anne Rice sur la couverture car elle n'est vraiment pas appropriée).
Pourtant ce roman a tout pour plaire (surtout pour moi qui aime la fantasy historique): un cadre historique vraiment passionnant et bien décrit, des personnages variés et hauts en couleur, des assassins etc...On pourrait presque faire référence à Pierre Pevel et ses Lames du Cardinal, bien que cela ne se passe pas à la même époque, les ingrédients y sont similaires. Mais là où Pevel arrive à nous faire plonger corps et âme dans son récit, Grimwood lui reste trop en surface.


(Lire la suite sur le blog: lien ci-dessous)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
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Décrit comme plus grandiose que les oeuvres d'Anne Rice, ce livre a titillé ma curiosité. Je remercie donc les Editions le Livre de Poche pour ce service-presse.


J'ai eu beaucoup de difficultés à me faire à l'écriture du Jon Grimwood. Elle est déjà extrêmement vive. Si nous avons le malheur de rater un élément, nous sommes obligatoirement perdu.Tout va très vite, créant ainsi une dynamique génialissime. Ce livre nous tient en halène, c'est sûre. Mais tout va bien trop rapidement. le livre est quasiment bâclé par des ellipses pop-up à peine annoncées ! L'auteur aurait bien pu approfondir certaines choses, avec sa plume si sombre qui se prête si bien à l'histoire !

Parce que l'histoire, elle, est démente. Rebondissements à gogo (que quoi gâchés par les ellipses), nous nous ennuyons pas. L'univers sombre de Venise y est très bien peint. L'intrigue est très bien étoffée, mais je l'ai malheureusement trouvée parfois un peu trop lourde ou un peu trop légère. Jon C. Grimwood a visiblement eu de la difficulté à trouver un juste milieu. Comme je l'ai dit, cette intrigue est également bien trop rapide. le lecteur n'a pas le temps de souffler et pas dans le bon sens du terme ! Ca gâche notre lecture.
J'aurai également aimé avoir plus d'approfondissement sur certaines scènes, notamment les points de vue d'Atilo. En en dévoilant si peu et en si infime quantité, l'auteur ne peut pas se permettre de faire dans le mystère, dans la subtilité. Il ne peut pas se permettre de laisser le lecteur réfléchir tout seul.
Les personnages sont mystérieux. Nous comprenons certaines choses qu'après coup, qu'après une réflexion que nous coupe dans notre récit. Par cela, je n'ai pas pu réussir à m'attacher à qui que ce soit.

Faut-il lire Assassini ? Oui et non. C'est une très belle oeuvre, brillant par son côté sombre, nous rappelant les romans gothiques de l'époque. Mais plein de petits défauts malheureux gâchent notre lecture. Ce livre a du potenciel.


Lien : https://lamouchequilouche.wo..
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Plutot favorablement influencé par mes précédentes lectures de fantasy concernant des "assassins" ("L'assassin du Roi" de Robin Hobb et "l'ange de la nuit" de Brent Weeks) et plutot inspiré par un changement d'univers (Venise au XVème siècle), j'avais de bons espoirs en achetant ce roman.

Le bémol était qu'à l'évidence il sacrifiait lui aussi à la mode vampirique actuelle, mais les vampire peuvent aussi donner de bons romans ("le necroscope")...ou pas ("13 balles dans la peau").

Au final ce sera...ou pas!

Mais pour être honnête ce n'est pas le vampire qui est seul responsable de ce résultat.

Tout commençait plutot bien lors d'une poursuite dans une venise mystérieuse où l'obscurité de la nuit semblait mortelle car peuplée de féroces créatures. Surprise ce n'étaient pas des vampires mais des lycanthropes!

Juste une remarque qui me traversa l'esprit à ce moment là: les vampires et les loups-garou sont décidemment destinés à s'affronter depuis la saga cinéma "Underworld"!

Mais en fait le vampire n'était pas encore apparu, et toute la première partie du livre conduisant à son apparation m'est apparue trop embrouillée, comme si le réalisateur (pardon l'auteur) avait du faire des coupes au montage (oh zut, pardon, la relecture) et que cette obligation de coupe l'avait conduit à sacrifier des pages pour gagner en concision, peut etre en rythme mais du coup en saccadant trop l'histoire... Alors erreur d'auteur ou demande de l'editeur? je ne sais, le résultat restant pour moi un raté.

Puis le vampire vint... Bon il est pas mal avec ses forces et ses faiblesses, et aussi son mystère sur ses origines. Comment le capturer, comment le "dresser" pour en faire un super assassin? ce n'est pas ininteressant, mais sans plus. A coté de cela, la destiné de Venise, les grandes manoeuvres des états (car il y a bien sur un arrière plan de guerre comme dans toute bonne fantasy) restent trop peu présentes et inexpliquées.

On bondit de toit en toit dans Venise comme dans le jeu vidéo "Assassin Creed", on affronte une armée de loups garous comme dans le film "Underworld", on est un vampire maudit et amoureux d'une femme innacessible comme dans un livre de Bit lit... mais on n'est pas dans un livre prenant

Parfois les tomes suivant d'une saga font oublier les imperfections ou le classicisme du premier, si c'est le cas ici c'est dommage car je ne me lancerai pas dans la suite.
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Une grosse déception de ce Bragelonne, on attendait peut être pas une oeuvre d'art mais mieux au moins. Je lirai peut être la suite mais uniquement si il n'y a pas mieux.

Le reste en détail dans ma chronique =)
Lien : http://lecreuxdesvagues.blog..
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Mmmm... je tergiverse, je repousse et je me tâte pour écrire cette chronique. le moins que l'on puisse dire, c'est que ce roman n'a pas vraiment convaincu les quelques blogueurs qui ont l'ont chroniqué. J'ai donc entamé « Lame damnée » avec un petit a priori, et au sortir de cette lecture je peux comprendre pourquoi ce roman n'a pas reçu le succès escompté. Car là où le bat blesse, c'est que « Lame damnée » a un fort potentiel, c'est indéniable, mais qui n'est malheureusement pas exploité du tout. Mitigée ? Déçue ? Agacée ? Un peu tout ça...

...la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.over-b..
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Je partage l'avis et le sentiment des autres lecteurs critiques :

La présentation du livre était accrocheuse, la référence à Anne Rice et à ses vampires prometteuse et la maison d'édition Bragelonne qui édite et promeut des livre de fantasy très immersifs. Ce n'est pas de la grande litterature, mais c'est souvent très plaisant à lire.

Grosse déception pour moi aussi donc. Je n'ai pas grand chose à ajouter aux autres critiques : le gros problème du livre vient selon moi du style de l'auteur. Certaines choses sont trop détaillées alors qu'elles tuent la narration et à d'autres moments on regrette qu'il n'y ai pas eu deux ou trois phrases de plus pour faire le lien entre deux idées. Cela se réflète sur tous les aspects de l'histoire; que ce soient les combats, les intrigues politiques, les discussions ou encore les psychologie des personnages.

Ce livre pourrait servir d'exemple qu'écrire un livre de fantasy ce n'est pas simplement donner quelques morts, quelques répliques senties au sein une pseudo-intrigue entre manipulateurs et un personnage central et mystérieux au potentiel impressionnant et emballer le tout dans un univers lascif où chaque description de personnage féminin est centré sur sa poitrine.
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