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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Tout d'abord attirée par la couverture, un mélange de noble perruqué et d'une tête de tigre, c'est le résumé qui a fini par me convaincre de sélectionner ce livre lors de la masse critique Babelio ...

Si certains passages sont plutôt bien écrits, je dois avouer qu'ils sont peu nombreux. Je crois même avoir sauté les seules pages qui avaient une relation directe avec le thème du goût : les recettes. C'est une chose que je ne fais jamais, mais si je voulais lire un livre de recettes je n'aurai certainement pas choisi un roman ! de plus, on se retrouvait parfois avec plusieurs recettes (ou variantes) à la suite, quel intérêt ?

Au final je reste perplexe lorsqu'on m'annonce que le livre s'approche grandement du "Parfum", à mon sens marquer l'affiliation avec Sade aurait été plus judicieux... Est-ce le courant roman érotique qui revient à la mode ? En tout cas ce n'est pas ce que je recherchais dans ma lecture...

Il y a tout de même deux passages que j'ai apprécié : la première visite à Versailles qui m'a semblé d'une grande justesse et le mouvement final en mettant en exergue la relation D'Aumout / Tigris. A part cela, la plupart des personnages sont froids, on ne comprend pas parfois l'enchaînement des actions et les réactions de certains. C'est sûrement dû au choix du narrateur de conter l'histoire selon un fil chronologique subjectif (un chapitre = une année).

On obtient tout de même un éclairage nouveau sur la perception du monde d'une noblesse déclinante dans une France post-révolutionnaire.

Autre point négatif, les fautes d'orthographe trop nombreuses qui rendent encore moins justice au récit. Je suppose qu'un correcteur automatique de la langue en est la cause. Merci de bien relire les épreuves au préalable cela évitera certains contresens. En voici deux exemples : " Nous avons trois châteaux, dit Charles. Cinq si l'on comte les petits."(p.110), " de puis, j'aime les avoir autour de moi." (p.239) => je vous laisse trouver les erreurs, les espaces sont à l'identique du livre.

J'aurai aimé faire une critique un peu plus enthousiaste car le titre était prometteur, mais le contenu était d'une grande platitude. L'écriture est bien trop inégale entre la première partie (intéressante), la seconde (ennuyeuse), et la dernière (regain de vitalité dans les deux derniers chapitres, quel dommage !!).

Je tiens à remercier les éditions Terra Nova pour m'avoir expédié cet ouvrage.
A l'avenir, veillez à supprimer les citations tirées de journaux sur la couverture, vos lecteurs seront sûrement moins déçus de cette façon-là.
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Ouvrage reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio, j'étais ravie d'avoir l'occasion de me plonger dans ce roman plein de promesses.

L'histoire se passe dans la France du 18è siècle. Nous suivons Jean-Marie, un orphelin très vite placé sous la protection du souverain grâce à ses ascendances nobles. Il rencontre jeune les trois amis qu'il gardera plus ou moins près de lui tout au long de sa vie : Charles, Emile et Jérôme. Jean-Marie va côtoyer la noblesse dont il est issue, s'y intégrer par le mariage, par son éducation. Et en parallèle, il se passionne pour les saveurs. Cela a commencé lorsqu'il était enfant et la quatrième de couverture précise qu'il « cherche le goût parfait, absolu ».

Cela vous évoque-t-il quelque chose ? « Ce roman est le digne héritier du Parfum de Süskind » (Times Literary Supplement). Oui, voilà : cela rappelle le Parfum. Ce roman qui emplit nos narines d'un tas d'odeurs, la plupart plus agréables les unes que les autres. Un roman qu'on a l'impression d'avoir respiré davantage que lu. Voilà ce à quoi je m'attendais en ouvrant ce roman. Un roman qui cette fois émoustillerait mes papilles. Sauf que j'avais oublié un détail : c'est un Anglais qui a écrit ce roman. Et nous avons une vision de la gastronomie toute différente. Ici, point de viande juteuse, de sauce savoureuse ou de champagne pétillant. Non, Jean-Marie préfère les scarabées, les rats, les langues de flamant rose, tout cela cuisiné avec des aromates qui ne s'accordent pas très bien entre eux. Rien ne fait saliver. D'autant que Jean-Marie adore goûter les orifices des femmes, ou recueillir une goutte de lait perlant de leur téton, pour deviner ce qu'elles ont mangé dernièrement. Je vous avoue que connaître le goût que recèle l'intérieur des cuisses de Virginie ou de Manon ne me donne pas l'impression que Jean-Marie cherche le goût parfait, absolu.

D'ailleurs, même si le dernier banquet parle un peu de cuisine, ce n'est pas du tout l'essentiel du roman. Il s'agit plutôt de la place que Jean-Marie a su acquérir au cours des années. de ce point de vue là, le récit est plaisant, même si le contexte historique est trop peu exploité pour qu'on se passionne pour l'histoire. Jonathan Grimwood semblait plus attiré par le droit de cuissage et autres parties de jambe en l'air que par l'intérêt historique de l'époque.

Parce que question sexe, on est servi. Et je te prends comme ci, et je te prends comme ça, et je te brûle à la bougie, et je te fouette, et je vais chercher le secret de fabrication du condom… Bon, il y a aussi de l'amour, ne soyons pas médisants. Mais il y a surtout du sexe.

Au final, comme vous l'aurez sûrement pressenti : je n'ai pas aimé. Parce qu'il y a tromperie sur la marchandise en premier lieu et que je pardonne difficilement qu'on se moque de moi. Jean-Marie n'a qu'une obsession : l'art culinaire qu'il veut porter à son paroxysme. L'art culinaire qui réside dans du « coeur de loup au vinaigre » ou le goût de chocolat dans l'anus de je ne sais plus qui, pardonnez-moi mais j'ai comme un doute, et pourtant je suis très ouverte d'esprit en cuisine.

« Ce roman historique est un chef-d'oeuvre », dixit The Times. J'espère que le rédacteur de l'article a cédé à la tentation coutumière de galvauder la notion de chef-d'oeuvre, parce que s'il le pense vraiment, il faudra songer à refaire son éducation littéraire. Ou serait-ce tout simplement parce que, oh tiens !, Jonathan Grimwood est journaliste pour le Times ?

Merci aux Editions Terra Nova et à Babelio pour ce partenariat.
Lien : http://lejardindenatiora.wor..
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Ce roman étant annoncé comme le digne héritier du Parfum de Süskind, il me fallait absolument le lire !
L'histoire d'un homme obsédé par la recherche du goût absolu ... J'ai donc bravé mes a priori sur les romans historiques et j'ai dévoré cette histoire qui n'a pourtant pas réussi à me captiver.
La vie de Jean-Marie est fort intéressante. de son enfance jusqu'aux frémissements de la Révolution Française, le lecteur découvre les curiosités culinaires du héros de Jonathan Grimwood. Malheureusement, le roman est légèrement saupoudré de cette quête du goût, alors que l'on aurait voulu que la passion se révèle à chaque page ...
Un beau récit, mais au talent presque trop effacé.
Lien : http://bibliobleu.blogspot.fr
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Ce livre m'a été offert pour Noël et j'espérais pouvoir en dire du bien, à la personne qui me l'a offert. Mais c'est une vrai déception.
Autant le début se lit assez facilement mais la lecture devient pesante au fur et à mesure.
Une fois de plus, je ne peux que douter des critiques littéraires !
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Très déçu... Beaucoup d'imprécisions (dans la traduction?). Un banquet bien fade.
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Commentaire rapide, sur le vif. "Ce roman historique est un chef d'oeuvre" peut-on lire sur la couverture, prometteuse. Oui, mais non. Certes, les premiers chapitres sur la jeunesse du jeune Jean-Marie sont prometteurs. le passage sur la découverte du roquefort est un bon moment. Mais loin de moi l'idée de partager la critique du Times Literary Supplement présentant ce roman comme un héritier de Süskind.
L'écriture est-elle plus surprenante et intéressante en anglais?(Quand les traducteurs apprendront-ils l'usage correct de la particule?) A voir...ou plutôt à lire.
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