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3,53

sur 245 notes
Lorsque j'ai vu cet ouvrage en promos lors des dernières soldes, je me suis littéralement jeté dessus en apercevant le nom de l'auteur.
J'ai lu certaines critiques disant que ce n'était pas un des meilleurs romans de John Grisham. Et bien, je répondrais tant mieux, vu que j'ai beaucoup apprécié ce livre.
J'ai bien aimé l'histoire, l'intrigue et les personnages.
Les trois juges sont attachants et loin d'être stupide… Un chantage bien ficelé, pour arnaquer les plus riches. et ainsi mettre de l'argent de côté lorsqu'ils sortiront de prison.
Un jeu de dupe entre eux et la CIA, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin du livre.

John Grisham va faire partie de mes auteurs inconditionnelles, et je suis impatiente de découvrir tous ses écrits.

Bonne lecture !
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Grisham est et restera toujours un moment de lecture privilégiée, même si, comme c'est le cas ici, il ne s'agit pas du meilleur de son auteur.
Pas de temps mort, tout s'enchaîne bien, cependant quand on côtoie le grand Grisham, un livre moins bon déçoit forcément. Ce qui est quand même intéressant et ce n'est pas unique dans les annales des élections présidentielles américaines, c'est la façon de pouvoir les influencer. Je ne citerai pas de nom, les mémoires ne sont pas aussi courtes que l'on veut bien le croire. R. Ludlum y a consacré deux bouquins parfaitement plausible. Grisham s'y essaye ici avec beaucoup de conviction. Alors la CIA, pourquoi pas, ça aurait pu être la Mafia ou n'importe quel lobby.
Ce pénitencier où ces magistrats exercent leur triste activité est un établissement fédéral sans barrière ni mirador et où les gardiens ne sont pas armés. Un avocat marron se charge des courriers et touche une commission conséquente, garantie de son silence. le hasard les mettra sur la piste du candidat et leur assurera leur heure de gloire.
Cette intrigue n'est pas des plus palpitantes, néanmoins on ne s'y ennuie pas le moins du monde. J'ai lu vite, car Grisham garde son style fluide et son écriture simple et limpide.

Pas du grand Grisham, pas pour autant à jeter aux gémonies. Il n'est pas question que je brûle ce que j'adore.
Pour un dépaysement confiné ou sous un parasol en bambou sur une plage des Caraïbes, en sirotant un one-mint-julep, déconfiné.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Avec John Grisham, il y a presque toujours un côté « judiciaire » mettant en scène des juges et des avocats. Dans « L'engrenage », l'angle de vue est un peu inhabituel : les « représentants de la justice » sont trois taulards : à la suite de malversations diverses, trois juges, dont un Président de la Cour Suprême, tous d'un âge déjà avancé, se retrouvent à purger leur peine dans un pénitencier tranquille et sans histoire. Là, pour passer le temps, et pour se constituer un pécule en vue de leur retour à la liberté, ils ont mis au point une combine juteuse : par l'intermédiaire de Trevor, leur avocat, lui aussi « border line » et folklorique, ils insèrent des petites annonces dans des revues gays en se faisant passer pour « un jeune homme recherchant de l'aide et de l'amitié »… Malheur au correspondant qui leur répond : dès que les échanges établis deviennent suffisamment abondants et explicites, c'est le chantage : 100 000 dollars, ou les lettres compromettantes seront envoyées à l'épouse, à la famille, ou à l'employeur du « pigeon ».
Tout cela fonctionne plutôt pas mal, jusqu'au jour où notre trio entre en contact avec un certain M. Konyers. Sous ce pseudonyme, se cache en réalité rien moins que Aaron Lake, candidat à la présidence des Etats-Unis. Aaron est sénateur républicain de l'Arizona, et aurait une carrière plutôt banale si Teddy Maynard, le directeur de la CIA, ne l'avait pas choisi pour s'opposer à un dessein qui semble prendre corps en Russie : les agents secrets ont identifié un homme qui s'apprêterait à prendre le pouvoir avec de dangereuses idées nationalistes, voire suprématistes, tout cela pouvant conduire à un conflit majeur.
Aaron reçoit une aide financière sans limite par le biais des fonds secrets de la CIA, il grimpe dans les sondages et paraît être un vainqueur tout-à-fait possible…
Cependant il est sous la surveillance de la CIA, qui ne tarde pas à détecter ce qui cloche : Lake entretient une correspondance secrète, rapidement décryptée par les agents du renseignement américain.
Commence alors un « jeu » de cache-cache : la CIA découvre les auteurs du chantage, mais les laisse agir pour un temps, tandis que nos trois compères arrivent à percer à jour l'identité du mystérieux M. Konyers et réalisent tout le profit supplémentaire qu'ils peuvent en tirer …
La surveillance est le thème principal du livre, comme c'était déjà le cas dans « La Firme ». Quelles raisons de mettre quelqu'un sous surveillance ? Quels moyens utiliser ? Que faire quand on s'aperçoit qu'on est surveillé ? On en arrive au petit jeu : « Tu me surveilles, je le sais, mais tu ne sais pas que je le sais… »
La CIA met d'énormes moyens pour désamorcer le chantage des « trois minables », mais ceux-ci sont parfois plus malins qu'ils n'en ont l'air !
Le récit est très bien conçu, la tension est continuelle, avec quelques touches d'humour et des situations qui m'ont rappelé « le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire ». C'est un honnête « thriller », sans effusion de sang (ou presque…), sans doute pas le meilleur de John Grisham, mais qui m'a procuré un bon moment de lecture.
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Je suis une grande fan de John Grisham : mon avis ne sera donc pas très objectif, mais j'ai trouvé ce roman à la fois amusant et assez instructif.

Le roman est assez long à démarrer, mais arrivé aux alentours de la page 100, les choses s'accélèrent et Grisham nous plonge dans le coeur de son intrigue.
On découvre, dans ce récit, l'envers du décor des élections présidentielles américaines : lobbying, argent, pressions exercées sur les candidats, manipulations en tous genres... Grisham dénonce tout ce qu'il peut. Et ça fait réfléchir sur des notions telles que la démocratie et la liberté de vote.

Les personnages du roman sont également très intéressants. Au début, ceux-ci sont un peu divisés entre "bons" et "méchants" mais, bien vite, l'auteur brouille les cartes. Les "bons" cachent, eux aussi, l'un ou l'autre petit secret peu reluisant(s) et ne sont pas à l'abri de la corruption. Tandis que les "méchants" montrent parfois certains bons côtés. Une fois que l'on est bien lancé dans le récit et que l'on a fait connaissance avec la plupart des protagonistes, les trois juges qui font du chantage depuis la prison (et leur avocat) ne semblent plus aussi pourris qu'au début...
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L'intrigue est faible et tout simplement incroyable.A partir de là...
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Grisham a déjà fait plus tendu comme Thriller. le rythme de celui-ci est quelque peu plan plan. Pas forcément désagréable et puis au moins il évite l'écueil de tomber dans le suspens à outrance bien souvent invraisemblable pour surprendre à tout prix. L'auteur est toujours méthodique dans sa narration et il aborde toujours un univers judiciaire réaliste et précis.
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Plaisant, construit avec astuce. Un agréable moment de détente en cas de vacances pluvieuses.
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Sans doute pas le plus grand livre qu'ait écrit Grisham, mais malgré tout le roman se laisse lire avec plaisir et délectation. Les trois juges, même s'ils n'ont pas la moralité la plus reluisante, sont attachants et sympathiques, enfin un peu quand même ! L'histoire, même si elle paraît de prime abord quelque peu rocambolesque, se tient et emprisonne le lecteur dans ses filets, à tel point que l'on a du mal à décrocher du livre sans savoir ce qui va arriver aux trois juges et au fameux Mr. Konyers. On se dit aussi que l'idée de l'auteur, à savoir un président fabriqué de toutes pièces par la CIA n'est peut-être pas si improbable que ça !!! Allez savoir !!!
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J'ai lu quelques ouvrages de Grisham, toujours avec plaisir. Là, ça démarre bien avec un sujet original, dont on pense se délecter au fil des pages. Ça fonctionne bien, surtout au début. Au bout de 150 pages cependant, tout cela devient terriblement long. Et puis on se demande aussi si tout est bien vraisemblable, jusqu'à l'apparition de Wes et Chap, les agents secrets. Je n'ai guère marché ensuite, la faute probablement à un scénario peu crédible (qu'attendent-ils donc pour faire arrêter les auteurs du chantage, ils savent pourtant où les trouver!). Les péripéties se poursuivent jusqu'à la fin, que j'aurais aimée plus radicale (par exemple les comptes à Panamá vidés par la CIA...). le clin d'oeil final n'a absolument pas marché avec moi...
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Un livre superbe un suspense absolument genial avec une intrigue torturée a souhaits et des heros tres bien décrits.A lire absolument.
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