Citations sur La sentence (79)
Qui pourrait me résumer la fin fu roman de John Grisham "Sentence"....je l'ai lu mais la fin m'échappe ! Merci d'avance
La prison avait un air de donjon humide, un endroit où les hommes étaient laissés là, dans l’oubli, et où le temps n’avait plus d’importance. Un endroit aussi, à l’évidence, où tout le monde fumait. Gridley glissa une grosse clé dans une serrure et fit signe à Pete d’entrer. Hormis le lit de camp, la cellule était vide. Pas le moindre mobilier.
Sur le papier, la grande majorité des habitants du pays, et en particulier au Mississippi, se déclaraient en faveur de la peine de mort.
Toutefois très peu se retrouvaient dans la position d’un juré à ordonner qu’on appuie sur l’interrupteur. D’un coup, cela changeait la donne.
Le prisonnier ne formula qu'une seule requête. Il souhaitait se rendre à pied au tribunal, une courte distance, moins de deux cents mètres, mais un long chemin jusqu'à la tombe. Il était important pour lui de marcher dignement, la tête haute, les mains libres, ainsi qu'il avait bravé la mort tant de fois. Il voulait montrer son courage aux rares personnes qui pouvaient le comprendre. Il voulait mourir debout, sans rancune ni regret.
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Mack, mon bluetick, se réveilla et vient le rejoindre. Pete lui fut bonjour en le grattant entre les oreilles.
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Ceux qui avaient le pouvoir et l'autorité allaient l'arrêter, l'emprisonner et sans doute l'exécuter, pourtant la terre continuerait à faire vivre les siens.
Déjà sous-nourris, les prisonniers étaient totalement affamés. Sous cette chaleur implacable, des hommes commençaient à s’écrouler. Comme ils le découvrirent vite, il ne fallait surtout pas aider les plus faibles. Les gardes avec leur baïonnette embrochaient quiconque s’arrêtait pour relever un camarade. Ceux qui tombaient et ne parvenaient pas à se remettre debout tout seuls étaient roués de coups de pied et abandonnés sur le bas-côté.
Ça va vous décevoir. Vous choquer. Mais seule la vérité vous permettra d’avancer. Sinon, vous aurez toujours ce poids sur les épaules, des doutes et des soupçons qui empoisonneront votre existence. Quand vous saurez la vérité, vous pourrez tirer un trait sur le passé, l’oublier et regarder l’avenir. Il va vous falloir être forts tous les deux.
Quand c’était une affaire criminelle, l’accusé était un Noir, face à des jurés blancs, et les délibérations étaient rapides et prévisibles. Mais cette fois, le procès de Pete Banning était bien plus intéressant. Les Blancs allaient-ils condamner l’un des leurs et le faire exécuter ?
Cet homme est coupable, il a commis un assassinat, et selon la loi du Mississippi, il n’a plus le droit de vivre. Nos lois ne sont pas là pour protéger les riches, les privilégiés, ou ceux qui ont servi notre pays en temps de guerre. Si je suis reconnu coupable d’un assassinat, je mérite la mort. C’est pareil pour vous. Pareil pour lui.