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Benjamin Legrand (Traducteur)
EAN : 9782266110594
522 pages
Pocket (04/04/2002)
3.58/5   334 notes
Résumé :
Cette fortune fascine le monde entier, sauf la première intéressée : l'héritière.

Allez savoir où se trouve Rachel ? Aux confins du Brésil et de la Bolivie, dans une terrible forêt amazonienne, où elle soigne et protège une tribu indienne. Coupée du monde, à dix heures de pirogue de tout village, comment saurait-elle que son père vient de lui léguer onze milliards de dollars ?
C'est le dernier caprice du vieux Troy Phelan, l'un des hommes les... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Un thriller plein de rebondissements, mais parfois, trop c'est comme pas assez…

Un vieillard trop riche, une fortune de 11 milliards, mais comme le veut la misère des riches, il est seul dans la vie. Ses ex-femmes sont trop stupides, mais espèrent qu'il leur lèguera quelque chose. Six enfants sont tous trop avides d'argent, mais trop incapables pour gérer quoi que ce soit.

Le vieil homme a fait un testament trop simple, il laisse tout à une fille illégitime qu'il n'a pas vue depuis des années. Cette fille, trop pieuse, est médecin et missionnaire auprès de tribus indigènes du Brésil.

Un avocat trop paumé sort de clinique de désintoxication pour retrouver l'héritière et les aventures commencent. Dans son périple en Amérique du Sud, il y aura trop de problèmes : accident d'avion, bateau chaviré, caïmans et anacondas, sans compter les insectes piqueurs porteurs de maladies.

Un dénouement trop… Je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher l'intrigue.

Un roman trop caricatural, mais avec quand même le dépaysement du Pantanal.
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Alliant droit et aventure, ce roman aborde le sujet d'une guerre de famille autour d'un testament. Troy Phelan, presque 80 ans, lègue toute sa fortune - soit un poids de onze milliards de dollars - mais pas à ceux qui se frottent les mains d'avance à l'idée de recevoir leur part du gâteau. Pas à ses six enfants hypocrites, profiteurs, manipulateurs, superficiels et irresponsables qui attendent juste que leur père décède pour pouvoir enfin toucher le pactole, non ! Pas à ses trois ex-épouses non plus, non ! À eux tous, rien de rien ! Juste de quoi éponger une partie de leurs dettes. Pour le reste, Troy leur a réservé une surprise bien glaciale, de quoi figer leurs sourires...

Nate O'Riley, avocat déchu qui fait rechute après rechute (drogue, alcool, multiples tentatives de suicide) est en thérapie lorsqu'il se fait proposer un boulot par son patron qui lui permettrait de se remettre sur les rails tout en
se tenant à l'écart du monde fou du barreau. Sa mission consiste à retrouver une femme nommée Rachel Lane, qui se trouve être la fille illégitime du vieux Troy, celle à qui celui-ci vient de léguer la totalité de sa fortune. Il doit la retrouver pour lui annoncer la nouvelle et lui faire signer ledit testament. Comme on peut s'en douter, la nouvelle devient bien vite très médiatisée. le problème est que cette femme est missionnaire quelque part en Amazonie et que cette vaste région reculée du monde est plutôt hostile. Aucune carte n'est vraiment précise, le paysage et ses rivières à l'infini changent au gré des pluies. de plus, cela fait une vingtaine d'années qu'elle a disparu de la mappe. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin !

J'ai trouvé ce roman très plaisant à lire et beaucoup apprécié le côté aventurier de cette histoire. L'humidité, la chaleur, les moustiques, les bestioles. le risque. Nate sera accompagné d'un guide tout au long de sa quête en Amazonie. Sillonnant le Pantanal en bateau à vapeur, puis en pirogue pour chercher une inconnue dont personne n'a même une photo pour l'identifier, seulement qu'un nom. Et puis, les autochtones ne seront peut-être pas très ravis de voir débarquer des étrangers dans leurs villages...Seront-ils ouverts à la discussion ? Rachel voudra-t-elle recevoir Nate, advenant le cas où celui-ci réussirait à la retrouver ? Il s'agit peut-être d'une mission impossible. L'avenir nous le dira...

"Le Testament" est très bien ficelé et j'ai été captivée tout le long. Si vous êtes fans de ces histoires d'aventures en contrées sauvages, je conseillerais celui-ci sans hésiter. Il y a plusieurs longueurs lorsqu'on revient aux familles et à leur bataille en cour pour contester le testament, le jargon juridique est lourd mais tout cela est nécessaire à l'histoire et je n'ai rien trouvé de superflu. Tout est bon. Il ne ressemble pas beaucoup aux autres John Grisham, ce qui peut avoir pour effet soit que vous aimiez plus que d'habitude...ou moins.

À essayer en tous cas !
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L'auteur nous glisse dans la plus grande guerre qu'il soit, l'accession à l'héritage, n'a-t-on pas vu des fils tuer leur père précocement pour hérite aussi vite, les filles s'en prendre à leur mère pour qu'elles leur cessent le passage à l'héritage quelque soit sa nature. Ici, Troy Phelan, un milliardaire, se trouve noyer par ses ex-femmes et ses six enfants qui sautent sur l'occasion de le savoir atteint d'une tumeur cérébrale, donc de voir la mort proche de ce vieux grincheux, mais avant tout celui-ci devrait rédiger son testament, enfin le final, car il en a déjà révoqué plusieurs, là encore va surgir une question fondamental, l'homme n'est pas capable de signer son testament, on doute de ces facultés cognitives suite à la tumeur, alors il faut que sa personnalité soit jaugée par les psychiatres. La rumeur sur sa tumeur n' a été qu'un gros mensonge, il a permit à Troy Phelan de mieux découvrir son monde...

On va alors découvrir un monde où tout s'acharne autour du gain. Qui heritéra des 11 milliards de dollars de Phelan, à l'instar des enfants et de leurs mères, les avocats rentrent dans la danse, les journalistes, les psychiatres, chacun veut sa part de gâteau, on jouit déjà des millions dollars entre les doigts, on s'enfonce de plus bel dans les dettes faramineuses...

Mais surprise...

Troy Phélan, saute par la fenêtre en laissant son dernier testament en manuscrit dans lequel il attribue tout son héritage à une fille illégitime, une fille dont on avait jamais soupçonné l'existence, une femme de 42 ans qui s'est fait missionnaire dans les régions reculées du Brésil...
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Petite panne de lecture, envie d'un bouquin «tête de gondole ». Avec le testament, lecture facile au scénario racoleur, Madame est servi !

Troy Phelan, multi-milliardaire aussi détestable que capricieux, ne supporte pas ses trois ex-femmes et la ribambelle de vilains rejetons qui vont avec. Rien que des loosers, profiteurs, dépensiers et incompétents, que le businessman rêve de déshériter. Ce qu'il fait, avant de tout léguer à une fille cachée, inconnue de ses avocats, et surtout introuvable puisqu'elle est missionnaire dans le Pantanal, une zone marécageuse de la jungle Brésilienne, peuplée d'anacondas et d'alligators. Mais entre nous, les vrais prédateurs sont plutôt à chercher du côté des firmes d'avocats américaines...

Un scénario alléchant, promesse d'un moment de lecture cyniquement jubilatoire, ils sont tellement vilains les héritiers, il est tellement méchant John Grisham.
Ouais, sauf qu'on a parfois du mal à savoir si l'auteur dépeint délibérément des personnages affreusement racistes, sexistes, outrecuidants, ou s'il ne le pense pas un peu lui aussi... On trouve quand même ce genre de phrases : « Les quotidiens ressemblaient à ceux des États-Unis, et ils étaient lus par des gens qui avaient, apparemment, soif de nouvelles. Peut-être que le Brésil n'était pas aussi arriéré qu'il l'avait cru. Ces gens savaient lire ! L'avion, un 727, était propre et nanti de sièges tout neufs. Sur le chariot de boissons il y avait du Coca-Cola et du Sprite. Il se sentait presque chez lui. »
Ah la la, l'arrogance et le mépris des touristes fortunés ! Mais notre héroïne n'est-elle pas venue là, le coeur pur, faire de l'humanitaire ? Pour l'auteur oui... mais là encore ça m'a posé un petit problème éthique puisqu'elle est venue «aider » les tribus indigènes (veulent-elles seulement être aidées ?) en les évangélisant... Tout en écorchant au passage les religieux du cru, qui, tout benêt de marabout qu'ils sont, n'y connaissent évidemment rien ni en prières ni en médecine (manquerait plus que ça ma brave dame !)
Condescendance quand tu nous tiens...

Bref, passons sur le mythe du bon sauvage et de son sauveur occidental. Je serai quand même de mauvaise foi si je disais que je n'ai pas pris plaisir aux déconvenues des héritiers de Troy Phelan (Lequel ressemble à s'y méprendre à un certain Donald T.) et aux déboires touristiques de notre Crocodile Dundee du barreau, tout frais sorti de désintox.
Entre les crash d'avion dans la brousse, les bêtes sauvages et les zoonoses d'un côté, les bagarres des fistons Phelan et les magouilles de leurs 55 avocats du côté de la partie adverse, Il y a quand même de quoi passer un bon moment.
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Bien sûr que c'est une fable, bien sûr que c'est un conte, bien sûr que c'est une parabole, bien sûr que c'est manichéen, bien sûr que c'est dérangeant ! Pensez-donc, d'un côté des héritiers déshérités de 11 milliards de $ (110.000 ans de mon dernier salaire !) et de l'autre des pauvres, des indigents, des sans rien du tout que la terre à cultiver et au milieu un avocat paumé, alcoolo et dépendant ; c'est certain il y a matière à réflexion.

La force de Grisham c'est sa prose, un style simple, fait de mots simples. Pas de longs discours, on est tout de suite dans le bain. Comme Simenon, il plante le décor sans en ajouter, chez Simenon comme chez Grisham, il y a autant de pages de lecture que de pages dans le bouquin. de plus, ancien avocat, l'auteur sait s'adresser à un jury et il écrit comme il s'adresse à des jurés, sans grandes phrases du jargon juridique, ni mots alambiqués à rechercher dans un dictionnaire.

J'ai aimé l'odeur et les couleurs, être dans la jungle du Pantanal, sur le fleuve Paraguay, j'étais dans la pirogue, pagayant avec Tintin derrière moi, comme ce dessin de la page de garde de Tintin et l'oreille cassée de Hergé, oui, j'ai eu peur des alligators, des anacondas et craint les moustiques et la dengue.

Alors que cela soit de la facilité (je ne crois pas), je veux bien, mais qu'est-ce que cette facilité là est bonne. Comme ses autres bouquins, Grisham m'a emmené avec lui, à tel point que les bagarres d'avocats sont passés au second plan. N'est-ce pas là la marque d'un bon livre ?
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
C'est une bien triste culture. Les gens vivent dans la frénésie. Ils travaillent comme forcenés pour gagner de l'argent afin d'acheter des choses pour impressionner les autres. On les juge sur ce qu'ils possèdent
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J'ai aimé l'histoire car je voulais vraiment savoir ce qui allait se passer avec ce testament. Quand Nate rencontre Rachel, je croyais que la fin était prévisible : suivre la voie de vivre dans le Pantannal et être amoureux. J'ai été '' surprise '' par la fin, dans le sens que je ne m'y attendais pas.
Toutefois, je trouve que l'auteur, à trop forcer la caricature, enlève toute vraisemblance au récit. Les enfants et leurs avocats sont avides à l'extrême, prêts à tous les coups, Rachel est sans défaut, parfaite.
Seul Nate est nuancé, c'est le seul vrai humain dans cette histoire.
Je recommande le livre, ce fut une lecture très agréable
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Ils avaient été réduits en esclavage par les mineurs, les éleveurs et les barons du caoutchouc. Ils avaient été chassés de leurs terres ancestrales par n’importe qui possédant assez de fusils. Ils avaient été brûlés sur des bûchers par des prêtres, traqués par des armées et des bandits, leurs femmes violées à l’envi. Ils avaient été massacrés en toute impunité. À chaque étape historique, qu’elle soit cruciale ou insignifiante, quand les intérêts des natifs brésiliens étaient entrés en conflit avec ceux des Blancs, les Indiens avaient perdus.
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Comme ils approchaient du quartier des affaires, le trafic augmenta et ils se retrouvèrent bloqués dans les embouteillages, en plein cagnard. Le chauffeur marmonna quelque chose, mais il n’avait pas l’air excessivement ennuyé. Le même chauffeur à New York ou Washington aurait déjà perdu patience.
Mais c’était le Brésil et le Brésil était l’Amérique du Sud. Les pendules tournaient plus lentement. Rien n’était urgent. Le temps n’était pas aussi crucial. « Enlève ta montre », se dit Nate. À la place, il ferma les yeux et inspira l’air lourd.
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Toutes ces femmes et tous ces enfants sont des étrangers pour moi. Ils se rassemblent ici aujourd'hui parce que je suis en train de mourir et qu'il est l'heure de partager l'argent.
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Videos de John Grisham (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Grisham
Extrait du livre audio « La Chance d'une vie » de John Grisham, traduit par Carole Delporte, lu par Jean-Philippe Renaud. Parution CD et numérique le 7 juin 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/la-chance-dune-vie-9791035413422/
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