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Jake Brigance tome 3 sur 3

Stéphane Ronchewski (Autre)Dominique Defert (Traducteur)
EAN : 9791035414368
Audiolib (14/02/2024)
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4.14/5   138 notes
Résumé :
Clanton, Mississippi, 1990. Jake Brigance est impliqué dans une affaire qui soulève la controverse lorsque le juge lui demande de défendre Drew Gamble, un garçon timide de seize ans, accusé d’avoir tué un policier local. La majeure partie des habitants réclament un procès rapide et la peine de mort, mais Jake creuse et découvre que l’histoire est plus complexe qu’elle n’y paraît. Son combat pour que Drew échappe à la chambre à gaz met en grand péril sa carrière, ses... >Voir plus
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Un policier abattu à bout touchant, durant son sommeil, chez lui, voici de quoi susciter la colère des honnêtes gens, l'indignation des médias, et justifier la peine maximale.

Drew, l'assassin est mineur, mais ce n'est pas, au Mississipi, une circonstance atténuante et la partie s'annonce difficile, voire impossible pour l'avocat commis d'office et accaparé par un procès consécutif à un accident mortel sur un passage à niveau.

Oui, mais, derrière les apparences, l'enquête révèle que le policier était alcoolisé (un record ; 3,6 g/l,), qu'il avait laissé pour morte sa compagne dont il terrorisait les deux enfants, Drew, l'accusé, et sa soeur âgée de 14 ans.

Et l'avocat apprend rapidement que la fillette a été violée par le policier, est au deuxième mois de sa grossesse et qu'elle envisage d'avorter.

Comment l'avocat va-t-il plaider pour sauver l'accusé ?
Comment le pasteur local et ses paroissiens vont-ils aider la famille de Drew ?

Réquisitoire contre la peine et l'avortement, cette intrigue est aussi émouvante que Les Misérables de Victor Hugo et Sans Famille d'Hector Malot. C'est une plongée dans la misère des laissés pour compte de l'Amérique avec son cortège de mères célibataires, de drogués et d'alcooliques, de SDF et une radiographie d'un milieu rural, viril, ancré dans ses certitudes séculaires d'un état resté longtemps terre du Ku Klux Klan.

C'est un très bon cru de John Grisham, sans doute pas son meilleur « policier » car l'intrigue simple est aiguillée vers une voie de garage par l'accident de chemin de fer et le dénouement est inachevé, mais probablement son roman le plus humain car qui peut rester insensible au sort des enfants violentés et qui peut oublier l'avocat Jake Brigance et son admirable épouse ?

PS : mon avis sur Les oubliés
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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L'assassin est-il au-dessus des lois lorsqu'il protège les membres de sa famille ?

Depuis qu'il n'est plus avocat, John Grisham a écrit une quarantaine le romans dont ce dernier. Il l'avait démarré en 1984 mais ne l'a repris qu'après avoir pris connaissance de cas avérés. Il nous signale en note de l'auteur, qu'il s'est pris des libertés depuis qu'il n'est plus avocat et qu'il a modifié des procédures judiciaires et des législations afin de mieux coller aux objectifs de son roman. Rien de marquant puisqu'on sait que le système judiciaire américain est différent selon les états.

On retrouve l'avocat Jack Brigance qui a déjà plaidé différentes affaires dans les précédents polars. Cette fois encore on le suivra dans deux nouvelles affaires dont la principale parle de la défense de Drew, un mineur qui aurait abattu de sang froid le policier Stuart. Oui mais ce policier était depuis un an le compagnon de sa maman Josie. Stuart n'était rien d'autre qu'un ivrogne qui battait Josie ainsi que les deux enfants de celle-ci, Drew 14 ans et Keira 16 ans ; tous les deux ont des pères différents et sont à la charge de Josie dont le passé n'est pas reluisant.
Un samedi soir Stuart rentre ivre après sa tournée de bars et frappe une nouvelle fois Josie qui tombe inanimée au sol de la cuisine. Les deux enfants pensent qu'elle est morte. le jeune Drew se dit qu'il doit se comportant en homme protecteur de la famille, cherche une arme à feu et abat Stuart allongé sur son lit.

Jack est appelé pour le défendre : Drew étant inculpé de meurtre sur policier, il est passible de la peine de mort. Commence alors une course poursuite pour Jack qui fait tout pour se battre contre les préjugés des uns, la haine des autres. Il fera tout pour démontrer les circonstances atténuantes de ce mineur jugé dans un tribunal pour adultes par un procureur qui adore être à la lumière des médias et de l'Etat. de plus, Jack va lui aussi, à titre personnel, aller de découverte en découverte.

On côtoie les thèmes comme le port d'armes, la place des diagnostics des pédopsychiatres dans ce monde impitoyable, les réactions des jurés et la maladie vengeresse tapie au fond de la population.
Un bon moment de lecture pour des thèmes intéressants.
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John Grisham revient avec de ses habituels polars juridiques, basés dans le Sud des États-Uni. Et, après bien des années, il reprend le personnage de Jack Brigance.

Cet avocat avait réussi à écarter les charges pesant sur un jeune noir quelques années plus tôt dans un comté rural (et majoritairement blanc) du Mississippi : Clanton, dans Non coupable. Entre Non coupable et le droit au pardon, les deux récits ne sont espacés que de cinq ans. Mais Non coupable date de 1994 et ce Droit au Pardon sort presque trois décennies plus tard. C'est donc le contexte social et juridique des années quatre-vingt-dix dans une communauté du Sud profond qu'il a bien connu que fait revivre l'auteur.

Un policier de Clanton, bien vu de ses supérieurs, mais alcoolique au dernier degré, et porté aux violences conjugales, s'en prend une fois de plus à sa conjointe, la laissant pour morte. Les deux enfants de la femme, terrorisés, s'affolent. L'aîné, Drew, s'empare de l'arme de l'adjoint du shériff. le policier meurt dans son lit, d'une balle tirée à quelques centimètres, alors qu'il avait plus de 3 grammes d'alcool dans le sang.
Dans ce Sud très conservateur, personne ne veut défendre un tueur de flic, même âgé de tout juste seize ans, frêle gamin à la croissance tardive. le juge du coin décide d'affecter Jack à la défense du môme. Aucun moyen pour lui de refuser, sauf à compromettre ses relations avec le magistrat local, alors même que se profile un potentiel procès contre une compagnie ferroviaire qui pourrait faire gagner beaucoup d'argent au cabinet Brigance. Petit à petit, Jack se laisse happer par l'engrenage : il découvre un adolescent manquant de maturité, une famille à la dérive, et voit la population prendre inconditionnellement le parti de la famille du policier, quoiqu'il ait pu faire par le passé. Bientôt, c'est à Jack que les habitants s'en prennent.

Grisham mène une charge sur le droit de chacun à avoir droit à un défenseur et sur la bêtise de lois américaines, sans nuances, qui envoient n'importe qui dans le couloir de la mort, sans prendre en compte les circonstances.
Le propos, comme d'habitude est efficace et convainquant, mais globalement l'intrigue manque de surprise. le parcours judiciaire du jeune Drew est largement détaillé. Jack Brigance tente tout, mais ne progresse guère. Il se retrouve même en difficulté financière à cause du temps consacré à ce dossier et à la fuite des clients qui ne veulent plus de ce cabinet trop complaisant. Ses déboires s'étalent sur des centaines de page.
L'histoire s'avère bien trop détaillée, surtout quand le lecteur constate un peu surpris qu'en fait il n'y n'y aura pas de rebondissement réel, ni de victoire triomphante lors du procès .

Après tant de thrillers juridiques passionnants, le Droit au pardon paraît un peu faible – et bien trop long.
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John GRISHAM. le droit au pardon.

Un véritable enfer dès les première page de ce thriller. Stuart Kofer rentre complètement ivre à son domicile au cours de la nuit du 24 au 25 mars 1990. Sa compagne, Josie Gamble guette son retour. Elle est angoissée : il a le vin mauvais. Dès son entrée dans sa maison, il l'insulte, la maltraite, la gifle violemment. Elle tombe inanimée sur le sol de la cuisine. Stuart monte pour voir les enfants de sa compagne, Drew, 16 ans et Kiera, 14 ans. Ils se sont réfugiés, barricadés dans la chambre de la jeune fille. Ne pouvant défoncer une nouvelle fois la porte, il regagne le rez-de-chaussée, se glisse dans son lit, va cuver son vin….

Drew descend afin de voir dans quel état se trouve leur mère ; ils ont entendu la dispute, les cris et les coups tomber sur elle. Il est sidéré : sa mère gît, ensanglantée sur la carrelage. Est-elle morte ? Kiera s'agenouille près d'elle la berce, lui parle doucement. Aucune réaction. Ils appellent les secours. Drew prend le révolver du policier et lui tire une balle en pleine tête. Un geste insensé, spontané, irréfléchi. Qu'aurions-nous fait à sa place ? Nous sommes dans l'état du Mississippi, à Clanton, une commune rurale, une culture de tradition, conservatrice, très religieuse. le racisme est encore fortement ancré.. le meurtre d'un policier est passible de la peine de mort, qu'il soit en service ou non. Drew est incarcéré dans la prison du conté. Kiera est recueillie par le révérend McGarry de l'église du Bon Berger. Et Josie est transférée l'hôpital, mais dans quel état ! La population exige un procès rapidement et une peine exemplaire : pas de pardon pour les assassins. le juge Noose , dans l'urgence va mettre donc engager le processus afin de satisfaire ses futurs électeurs.

Jack Brigance, avocat va être requis d'office pour assurer la défense du jeune garçon.Il est toujours difficile de trouver un avocat lorsque les gens n'ont pas d'argent. Et avec sa grande connaissance des rouages de la justice, en ancien avocat, John GRISHAM va nous faire vivre ce procès en direct. Les pièces se mettent en place. L'avocat va constituer un dossier en béton pour défendre ce jeune homme que la grande majorité de la population veut condamner à mort et le voir pendu ou gazé…. Nous assistons à toutes les étapes, pénétrons dans l'intimité de la famille Gamble, suivons la constitution du jury, le choix laborieux des jurés, en toute discrétion. Les délibérés sont transcrits avec beaucoup de justesse. Même les coups bas sont permis ! Et Jack est un excellent avocat. Il va tenter de trouver des failles, faire des révélations concernant la victime, etc.… Les plaidoiries de l'accusation et celle de la défense nous sont intégralement notifiées. Une véritable partie d'échec. Quel sera le vainqueur, les noirs ou les blancs ? Il faut atteindre les dernières pages afin d'avoir la solution. Peut-être que notre célèbre et talentueux avocat trouvera des circonstances atténuantes pour disculper, en partie le meurtrier...

Quelle sera la décision de ce jury ? Il faut la majorité absolue pour valider ce jugement ? Qu'en sera-t-il ? de main de maître, John GRISHAM nous permet de devenir membre de ce jury , de prendre part aux débats. Je trouve ce roman réussi. L'intrigue est innovante et le déroulement de ce procès nous tient en haleine. Il s'agit d'un jeune adolescent qui risque la peine de mort . Amateur de thriller, prenez-le, vous ferez comme moi, écouterez les uns et les autres et participerez à cet extraordinaire procès. Une lutte entre les nantis et les laissés pour compte. Qui gagnera. Les réquisitoires reflètent la mentalité régnant dans cet état des États-Unis. Il y a beaucoup d'humanité, d'humilité de la part de l'avocat requis d'office et une bel espoir. Bonne lecture.
( 23/05/2023).
.
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Grisham revient pour la satisfaction de ses lecteurs au roman de procès, son domaine d'excellence.
il reprend son personnage récurrent Jake Brigance, avocat à Clanton, comté de Ford, Mississipi, petite ville du Sud profond; Brigance a un cabinet modeste: il exerce seul, avec le concours d'une secrétaire et d'une assistante juridique, et avec le concours occasionn de deux amis avocats, personnages hauts en couleur et truculents, qui contribuent au pittoresque de l'intrigue.
Ce livre est le troisième de la série, après Non coupable (1994) et L'Allée du Sycomore (2014).
Les apparitions de Jake Brigance étant chronologiquement éloignées les une des autres, Grishma, aurait pu se voir confronter au probléme du vieillissement du héros récurrent, qu'il a éludé en prenant le parti de situer les autres affaires traitées par le personnage dans la continuité temporelle immédiate de Non coupable, dans lequel le personnage a pris ses caractères principales: il est en effet démocrate dans un comté républicainà 90%, libéral au sens américain du terme, et profondément chrétien, comme son auteur (on notera que Grisham est en outre chrétien rebirth, proche des milieux évangéliques.); il est partisan des droits civiques, et d'ailleurs l'intrigue de Non coupable est trés proche à soixante ans de distance de celle de Ne tirez pas sur l'oiseau-moqueur
Bon, je digresse comme d'habitude, venons-en tout de même à le Droit au pardon. Encore une fois, Brigance est confronté aux préjugés et à l'esprit étroit de ses compatriotes; il faut cependant noter qu'il ne les méprise pas et les consédère au contraire avec une afffection qui se récèle réciproque.
Brigance est chargé par le Juge Omar Noose d'assurer la défense de Drew Gamble, un adolescent accusé du meurtre de son beau-père. Jack est commis d'offfice, aucun des autres avocats du Comté ne se souciant de se chage de cette affaire parce que la victime, Stuart Koler, est policier, et qu'un tel crime suscite la réprobation quasi-unanime de la population, alors pourtant que le meutre est intervenu dans un contexte purement familial et qu'il n'a rien à voir avec les fonctions de Koler. Cette vision des choses, due au fait que le comté de Ford est ultra-conservateur, est extrêmement difficile à comprendre pour un lecteur euopéen, qui dissocie spontanément le policier et l'homme.
Cette confusion est particulièrement grave pour l'accusé parce qu'elle est faite par la loi pénale du Mississipi, qui prévoit expressement la mort pour le meurtrier d'un policier, même si celui-ci n'était pas dans l'exercice de ses fonctions
Brigance doit donc sauver la vie de son client, dont la condamantion à mort, malgré de nombreuses circonstances atténuantes, apparait presque inévitable.
Comme toujours chez Grisham, l'intrigue est addictive, sans les procédés de narration plus ou moins honnêtes employés par beaucoup d'auteurs de thrillers.
Dans l'ensemble, les personnages sont crédibles et les héros attachants.
Une lecture de détente de haute qualité
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
— Très bien, mademoiselle Gamble, vous dites avoir été agressée sexuellement par M. Kofer à plusieurs reprises.

— Non, monsieur. J'ai dit « violée », répondit-elle d un ton glacial.

C'était encore une réplique préparée par Libby et Portia.

— Et vous n'en avez parlé à personne ?

— Non, monsieur. Je n'avais personne à qui me confier.

— Vous enduriez ces agressions terribles, et vous n avez jamais tenté de demander de l’aide.

— À qui donc ?

— Aux autorités ? À la police, par exemple ?

Jake retint son souffle en entendant cette question. Elle était retorse et dangereuse, toutefois sa témoin était prête. Kiera regarda Dyer et, d'une diction parfaite, elle répondit :

— Monsieur, c'est la police qui me violait,
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À ma connaissance, un avocat commis par une cour ne peut refuser. Les juges de circuit ont un grand pouvoir et Noose risque de me rendre la vie impossible si je dis non. C’est pour ça que tout le monde file droit. Un avocat dans une petite ville est mort s’il a les juges contre lui.
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Une fois devenu sénateur, il avait failli être mis en examen et avait essuyé une défaite cuisante lors de sa réélection. De son propre aveu, il avait bâclé sa formation de pénaliste et ne s’était jamais senti à l’aise dans un tribunal. Impressionné, il avait regardé Jake s’affirmer en salle d’audience, et l’acquittement d’Hailey restait un grand moment de bonheur pour lui.
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Il n’avait pas d’enfant de son côté ; il n’en voulait pas, et de toute façon, ses deux précédents mariages avaient été trop courts pour ça. Stuart était un rustre, sa maison était son donjon. Les gosses représentaient des nuisances dans son fief, voire des parasites, et par conséquent il leur imposait toutes sortes de corvées, une liste longue comme le bras, dont la majeure partie servait à pallier sa propre fainéantise.
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Quand tu remportes une élection locale, tout le monde te dit qu’il a voté pour toi, des plus jeunes jusqu’aux grands-mères. J’ai récolté soixante-dix pour cent des suffrages. C’est un beau score, je ne me plains pas, mais où ils sont ceux qui ne m’ont pas donné leur voix ? Je n’en ai toujours pas rencontré la queue d’un ! À les entendre, tout le comté est fier de m’avoir comme shérif et ne demande qu’à me réélire !
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Il est l'un des maîtres américains du roman à suspense : après avoir vendu plus de 400 millions de livres dans le monde entier depuis les années 90, John Grisham publie "Le Réseau", son dernier roman. Récemment, dans une interview, il affirmait qu'il ne continuait pas pour l'argent. Alors... pourquoi ? "D'abord, je n'ai rien d'autre à faire ! C'est devenu mon métier, et j'ai suffisamment de santé pour pouvoir écrire tous les jours. Et puis, j'ai énormément d'histoires dans la tête que j'ai envie d'écrire, de partager avec les lecteurs". Avocat de formation, c'est le milieu de la justice pénale qui le fascine : "Aux États-Unis, on a un problème avec la justice pénale. Notre système judiciaire crée beaucoup d'histoires intéressantes. Ce que je cherche, ce sont des histoires qui font intervenir des avocats, des affaires, des procès... C'est mon univers", explique l'écrivain. Une fois de plus dans "Le Réseau", c'est donc un avocat qui est au cœur de l'affaire. Et pas n'importe lequel, Mitch McDeere, le héros de son best-seller absolu, "La Firme", engagé dans une course contre la montre pour sauver une collègue.
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