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EAN : 9782266250313
696 pages
Pocket (15/05/2014)
4.24/5   89 notes
Résumé :
À Clanton, dans le Mississippi, la petite Tonya Hailey est sauvagement violée et torturée. En plein tribunal, son père, Carl Lee, massacre les deux accusés au fusil-mitrailleur. Son sort semble tout tracé : la chambre à gaz. En effet, nous sommes dans le sud profond des États-Unis et Carl Lee est noir... Mais Jake, un jeune avocat blanc, aussi courageux qu'ambitieux, décide de le défendre. Le Ku Klux Klan fait front. Bientôt un souffle de haine embrase la petite vil... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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« Je me sens tout à fait responsable ; pour autant, je ne me sens pas coupable, parce que vraiment, à l'époque, on a pris des décisions dans un certain contexte, qui étaient pour nous des décisions qui nous paraissaient justes. » cette plaidoirie de Georgina Dufoix, s'applique assez bien au cas d'un père jugé pour avoir éliminé deux criminels qui ont violé sa fille.

John Grisham inscrit l'intrigue dans les années 70-80, dans un état sudiste, où l'opposition, voire la haine, entre blancs et noirs, est prégnante. Ici, les violeurs sont blancs, l'inculpé noir. le jury majoritairement blanc, le shérif noir. Et, rebond ennuyeux pour l'accusé, l'adjoint du shérif a été blessé (puis amputé) lors de l'élimination des deux violeurs.

L'avocat n'a pas la partie facile et les tribunaux américains semblent parfois plus proche d'un casino que d'un palais de justice dans un climat où médias et manifestations influencent magistrats et jurés. Ajoutons les « exploits » du Ku Klux Klan et les têtes vont tomber, les corps griller.

700 pages haletantes accapareront vos prochaines soirées !

PS : le droit au pardon
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Ce fut 700 pages d'un long procès, dès le début je me suis laissé bercé par ce long combat vers une possible liberté.
Je fus écoeuré par les actes du ku Klux Klan, qui engendre la peur et disperse la haine.
Les larmes ont coulé lors de la description des souffrances de Tonya. Les poings se sont serrés lors de la vengeance du père envers ses ravisseurs (ses violeurs, ses monstres, ses infimes cafards).
J'ai prié lors de ses plaidoiries, pour que le jury écoute Jack ce jeune avocat.
J'ai souri, même ris lors des altercations entre lui et le procureur.

Ce fut une belle lecture, merci, Mr Grisham John, vous faites dorénavant partie, de ma liste des grands écrivains incontournable à suivre.

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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L'histoire se déroule dans le Mississipi dans les années 80.
La petite Tonya âgée d'environ 6 ans est sauvagement violée et torturée par deux hommes blancs. le père Carl Lee va se faire justice lui-même et tué ces deux hommes.
On va suivre donc le procès de Carl Lee ou plutôt l'avant du procès dans les moindres détails, en nous expliquant pourquoi on choisit d'agir comme ceci et pourquoi on accepte ce juré et pas un autre.

C'est Jack Brigance qui est son avocat et qui va tout faire pour le défendre au détriment de sa vie personnelle, car Carl Lee risque la peine maximum, la chambre à gaz.
Pour certains il est noir donc coupable et pour les autres soient ils sont indécis soient il le soutiennent et là le Ku klux Klan va s'en mêler et leur faire payer très cher ce choix...

On va suivre toutes les manipulations, les coups bas des avocats et leurs affrontements. Il y a de nombreux personnages dans le monde judiciaire, j'ai aimé suivre les relations entre le juge, le procureur et les avocats qui ne sont pas toujours très nets. J'ai admiré la détermination de Jack son caractère, il ne lâche rien, il est intelligent, malin, il a aussi ses faiblesses et ça le rend encore plus réel.

J'ai beaucoup aimé suivre le déroulement de la préparation du procès. C'est un livre de 675 pages, je ne me suis pas ennuyée une seconde, mais je suis consciente que certains trouveront le procès long à arriver. Quand le jury a été enfin constitué, j'ai eu peur pour Carl, car il y avait une majorité de blanc dans le jury.
J'ai versé des larmes à la fin.
Je vous laisse découvrir le dénouement...
C'était tellement bien écrit que j'avais l'impression d'assister au procès.
Un auteur que j'ai hâte de relire

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connait très bien les états sudistes des Etats-Unis et ces petits travailleurs blancs chrétiens : ses parents sont de modestes baptistes .Son père travaille dans la construction et dans les champs de coton. La famille s'installe en 1967 dans la petite ville de Southaven, du comté de DeSoto au Mississippi. Il fera en grande partie ses études dans ce deep south et y débutera sa carrière professionnelle (il se joint à un bureau d'avocats oeuvrant dans la petite ville de Southaven. Après dix années à travailler pour celle-ci, il se concentre sur les cas criminels, tout en étant efficace dans les poursuites au civil. ).
GRISHAM connait donc bien le sud et le monde juridique .
S'inspirant en 1984, lors d'un procès, il entend du témoignage bouleversant d'une enfant de douze ans qui a subi un viol, il explore l'hypothèse que le père de la jeune fille a tué les violeurs.
À partir de 2001, il commence à écrire régulièrement sur le Sud rural des États-Unis.
Si certains s'insurgent que la question raciale apparaisse avec encore autant d'importance dans ce pays, que le Klu Klux Klan, puisse avoir le droit de manifester sans se faire immédiatement arrêter et passer les menottes ; il ne faudrait pas oublier ce qui se passe en France : certes la discrimination n'est pas aussi ouvertement affichée, mais sournoisement, elle est bien établie depuis des décennies : nos si charmantes banlieues, nos si charmantes émeutes, notre si charmant CV anonyme, nos si charmantes discriminations positives pour nos minorités si admirablement intégrées, nos si charmants plans pour les banlieues…et cette si charmante psychose dès qu'un virus est annoncé en provenance de l'Asie…
Non véritablement, notre système d'intégration n'a rien à envier aux Etats-Unis.
L'histoire du Sud des Etats-Unis est excrémement complexe et sensible.
Un même divers : abattre les meurtriers de son enfant n'a pas les mêmes conséquences au regard de la couleur de sa peau…
A travers ce procès vont s'opposer les vieilles rancunes, rancoeurs, les phantasmes des différentes minorités : par principe les blancs, quel que soit leur statut social, leur moralité, leur conscience vont se solidariser et jusqu'à légitimer l'action des plus extrémistes d'entre eux ( KKK).
Les noirs vont mettre en avant leurs brimades, mais pour autant, les représentants des différentes communautés noires ne sont pas dénués d'arrière-pensées, de corruption, de détournement de fond…Voir même suscite l'intérêt des « noirs du nord » qui n'hésitent pas envoyer leur enfant pour analyser la situation et « vivre une expérience ».
Au milieu, les indécis des deux camps qui naviguent entre les extrémistes, et les opportunistes, qui voient dans ce procès « l'affaire de leur vie, et accessoirement la défense d'un homme ».
Ce n'est donc pas un livre « pour » ou « contre », ou qui « dénonce « telle ou telle dérive, mais un livre témoignage de ce sud profond, de ce sud qui vote majoritairement pour les républicains, de ce sud profond qui se sent abandonné, de ce sud profond qui est méprisé, de ce sud profond qui n'arrive pas à faire vivre deux communautés l'une à côté de l'autre.
Mais la situation des « noirs américains » qui vivent dans les autres états des USA est-elle meilleure ?
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Le droit de tuer est l'un des rares livres qui continue de me remuer à son évocation.
Sur le thème du racisme, de la vengeance viscérale et situé au milieu des années 80 dans une ville du sud du Mississippi, Grisham raconte l'histoire d'un homme noir qui a assassiné les deux hommes blancs qui avaient violé et torturé son enfant ainsi que la lutte héroïque d'un avocat blanc pour le défendre dans une société à préjugés raciaux.Pourtant le KKK n'est pas loin et prêt à en découdre avec qui n'entrera pas dans sa ligne de conduite.

Jake Brigance, le jeune héros, est sans aucun doute mon personnage préféré de Grisham; car il représente de nombreuses qualités éthiques et professionnelles que les avocats respectent. Peut-être l'auteur a-t-il laissé de lui dans ses lignes.

Ici, Jake représente l'avenir, l'esprit libéral et prometteur d'une ville du sud aux préjugés raciaux, une forme de prédiction que chacun mérite d'être vu comme un humain, point. Son combat pour amener le jury à regarder au-delà de la couleur de l'homme et dans le coeur de celui-ci pour comprendre (pas pour approuver) son action est un combat pour l'égalité et la justice aux yeux du droit, quelle que soit la couleur de la peau d'une personne. C'est un père et ses réactions qu'ils jugent et non simplement un homme de couleur, ils leur faut l'assimiler et prendre leur décision en tout état de cause.
Et la décision d'un jury entièrement blanc est une victoire de l'humanité; une promesse que les citoyens moyens, quelle que soit la division que les extrémistes puissent créer, restent à même de décider du sort d'un homme quelle que soit la couleur de sa peau.

Bien que cette histoire se situe dans une époque révolue, elle est toujours d'actualité, car des préjugés fondés sur la couleur de la peau, le sexe et la religion sont encore bien réels. Donc, dans cette optique, le droit de tuer est un conte intemporel.

Et avant de terminer, je dois dire quelques mots sur l'écriture de Grisham. C'est sa première tentative de roman, alors peut-être que l'écriture n'est pas encore à son meilleur. Mais il est écrit avec sincérité, compassion et tant de sentiment sque j'ai personnellement l'impression que l'auteur a versé son coeur et son âme dans ces lignes.

En ce qui me concerne, le droit de tuer est le meilleur livre de Grisham; et ce sera toujours mon roman préféré de cet auteur.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ozzie Walls était seul shérif noir du Mississippi. Il y en avait eu quelques-uns dans un passé récent, mais au jour d'aujourd'hui il était l'exception. Il en retirait une grande ferté, parce que le comté de Ford était peuplé à soixante-quatorze pour cent de Blancs et que les autres shérifs noirs avaient été élus dans des comtés beaucoup plus fortement colorés. Depuis la guerre de Sécession, on n'avait plus vu un shérif noir élu dans un comté blanc du Mississippi.
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- Dommage, Votre Seigneurie. Il fallait tenir votre langue. À trop vouloir montrer les dents, on finit par se faire mordre.
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D’une longueur épouvantable pour moi!
Une fois que le scénario est en place, c’est 700 pages de description à ne plus finir… à vrai dire, il y a le début, puis plus rien jusqu’à la conclusion!
Que du pur blabla
Beaucoup beaucoup trop long pour moi
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Videos de John Grisham (33) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de John Grisham
John Grisham : "La guerre politique aux États-Unis mène à une guerre culturelle"
Il est l'un des maîtres américains du roman à suspense : après avoir vendu plus de 400 millions de livres dans le monde entier depuis les années 90, John Grisham publie "Le Réseau", son dernier roman. Récemment, dans une interview, il affirmait qu'il ne continuait pas pour l'argent. Alors... pourquoi ? "D'abord, je n'ai rien d'autre à faire ! C'est devenu mon métier, et j'ai suffisamment de santé pour pouvoir écrire tous les jours. Et puis, j'ai énormément d'histoires dans la tête que j'ai envie d'écrire, de partager avec les lecteurs". Avocat de formation, c'est le milieu de la justice pénale qui le fascine : "Aux États-Unis, on a un problème avec la justice pénale. Notre système judiciaire crée beaucoup d'histoires intéressantes. Ce que je cherche, ce sont des histoires qui font intervenir des avocats, des affaires, des procès... C'est mon univers", explique l'écrivain. Une fois de plus dans "Le Réseau", c'est donc un avocat qui est au cœur de l'affaire. Et pas n'importe lequel, Mitch McDeere, le héros de son best-seller absolu, "La Firme", engagé dans une course contre la montre pour sauver une collègue.
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