AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les Imposteurs (17)

Aucune loi ne lui interdit de posséder des écoles qui ne sont que des usines à fric [...]. Ses cabinets juridiques peuvent embaucher qui ils veulent. C'est mensonger, trompeur, malhonnête et minable, mais ce n'est pas suffisant pour intenter une action en justice.
Commenter  J’apprécie          10
Parmi les nombreuses choses édifiantes qu’ils avaient dites, Mark en avait retenu deux : « Les gros cabinets de Washington embauchent à tour de bras » et « le salaire d’entrée est de 150 000 dollars
Commenter  J’apprécie          30
Cette gestion des immigrés clandestins coûte plus de 2 milliards par an au pays.
Commenter  J’apprécie          10
Autre problème de taille : son futur boulot. Le marché n’était pas aussi florissant qu’il le pensait. Ni aussi alléchant que l’affirmait Foggy Bottom dans ses brochures et sur son site mensonger. Les diplômés des grandes écoles de droit trouvaient encore des postes à des salaires enviables. Mais Foggy Bottom ne faisait pas partie du lot.
Commenter  J’apprécie          10
Mark mordit à l’hameçon et prépara le LSAT, un examen commun à tous les étudiants désireux d’entrer en fac de droit. Son score médiocre de 146 ne rebuta pas le service d’admission de Foggy Bottom. Pas plus que son dossier de premier cycle, avec une moyenne faible de 2,8 sur 4. Mieux même, Foggy Bottom l’accueillit à bras ouverts ! Et sa demande de prêt fut aussitôt acceptée. Chaque année, le ministère de l’Éducation verserait 65 000 dollars à Foggy 11Bottom. C’était aussi simple que ça. Et aujourd’hui, avec le dernier semestre à venir, Mark mesurait la triste réalité : quand il obtiendrait son diplôme, il devrait 266 000 dollars à l’État, intérêts compris.
Commenter  J’apprécie          10
Peu de temps après, il était tombé sur un ami en première année de droit à Foggy Bottom, une école de Washington. Son copain lui avait exposé son projet : terminer rapidement ses études, en deux ans et demi, et signer dans un gros cabinet pour un salaire mirobolant. L’État distribuait les prêts étudiants comme des petits pains. N’importe qui pouvait en obtenir un ! Bien sûr, il entrerait dans la vie active avec une montagne de dettes, mais il les rembourserait en un rien de temps. En moins de cinq ans ce serait plié ! Pour son ami, il semblait parfaitement sensé d’« investir sur soi-même », du moment que la mise lui assurait un avenir meilleur.
Commenter  J’apprécie          10
Il pouvait ainsi réfléchir à ses autres problèmes. Le deuxième sur sa liste était son prêt étudiant, qui l’étouffait littéralement. Il avait terminé son premier cycle avec 60 000 dollars de dettes, et pas de boulot en vue. Son père, apparemment heureux en mariage à l’époque, mais tout aussi endetté, lui avait conseillé de ne pas aller plus loin : « Quatre années d’études et tu as plongé de 60 000 ? Tire-toi de là avant d’être au fond ! » Mais Mark n’avait pas jugé utile de suivre les conseils paternels. Alors il avait fait des petits 10boulots pendant deux ans, comme serveur, livreur de pizza, tout en jonglant avec les emprunts. Il ne savait plus très bien d’où l’idée de l’école de droit lui était venue, mais il se rappelait avoir écouté une conversation entre deux fils à papa qui parlaient de leur avenir en buvant comme des trous. Mark tenait le bar et il n’y avait pas beaucoup de clients. Après la quatrième tournée de vodka-canneberge, les deux étudiants parlaient si fort que tout le monde pouvait les entendre. Parmi les nombreuses choses édifiantes qu’ils avaient dites, Mark en avait retenu deux : « Les gros cabinets de Washington embauchent à tour de bras » et « le salaire d’entrée est de 150 000 dollars
Commenter  J’apprécie          10
Le soir, sur le chemin du retour, alors qu’il conduisait avec bien trop d’alcool dans le sang, il décida de fuir. Il allait rentrer à Washington, faire acte de présence dans son futur cabinet d’avocats.
Commenter  J’apprécie          20
...L'un de leurs anciens camarades avait même précisé qu'ils avaient été arrêtés pour exercice illégal de la profession d'avocat. Un petit article dans le Washington Post de la veille narrait leur première comparution devant la cour le vendredi. Rackley n'était pas la seule personne aux trousses des anciens de UPL. Apparemment, ils avaient laissé derrière eux une brochette de clients mécontents qui voulaient les traîner en justice. Leurs pages Facebook étaient fermées depuis deux mois, mais un hacker embauché par Broome avait pu récupérer des photos.
Commenter  J’apprécie          30
Cette gestion des immigrés clandestins coûte plus de 2 milliards par an au pays. On a le système de rétention le plus important du monde. En plus des quinze centres de l’ICE, les fédéraux ont passé des contrats avec des centaines de prisons de comtés, de maisons d’arrêt pour mineurs et de pénitenciers d’État pour prendre en charge leurs détenus, pour un montant d’environ 150 dollars par personne et par jour, et de 350 pour une famille. Les deux tiers de ces établissements sont gérés par des entreprises privées. Plus ils ont des personnes en cellule, plus ils font des bénefs. La Sécurité intérieure, à laquelle l’ICE est rattachée, leur impose un quota, établi par le Congrès.
Commenter  J’apprécie          80






    Lecteurs (625) Voir plus



    Quiz Voir plus

    La dernière récolte de John Grisham

    En quelle année se déroule cette histoire ?

    1932
    1942
    1952
    1962

    11 questions
    22 lecteurs ont répondu
    Thème : La dernière récolte de John GrishamCréer un quiz sur ce livre

    {* *}