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sur 209 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Vous souvenez-vous des films « La firme » de Sydney Pollack avec Tom Cruise et Gene Hackman ? Et de « L'affaire Pélican » d'Alan J. Pakula avec Julia Roberts. C'était dans les années '90. Des bombes qui restent ancrées dans les mémoires au point que chaque fois que des lecteurs entendent ou aperçoivent le mot « Avocats », des clichés d'un de ces deux films leur viennent en tête instantanément. Il y a d'autres projections connues comme « L'idéaliste », « le client », « Non coupable » et « le maître du jeu ». le choix est facile. C'est presque aussi évident que de connaître la marque des noisettes enrobées de chocolat recouvert d'une couche sucrée de bleu, jaune, rouge, vert et brun. Les « M&M'S ». Ce n'est pas une parole de cinéphile, ni de défenseur de fabricant de bonbons. Une affirmation basée sur des souvenirs poussiéreux où j'ai eu l'occasion de voir une rediffusion d'un des films cités plus haut à la télévision.
Tout cela sans savoir que l'auteur à l'origine de ces fabuleuses histoires était le célèbre John Grisham. C'est dire, l'impact des oeuvres de l'auteur depuis la fin du siècle dernier. le talent paye, les groupies abondent, les férus se bousculent. Mais pourquoi donc ?
Les histoires juridiques suscitent toujours la curiosité. C'est le jackpot si des grosses sociétés au monopole ancré dans tous les domaines, si les vicieux pouvoirs dirigeants le monde ou juste un gros pays, sont mis à mal à cause de leurs méthodes sans scrupule.
Résumé du livre (quatrième de couverture/RL) :
« Comment David Zinc, 31 ans, brillant avocat dans un prestigieux cabinet d'affaires de Chicago, a-t-il pu se retrouver employé chez Finley&Figg, un cabinet juridique minable ?... Oscar Finley et Wally Figg. Depuis vingt ans, ces deux-là se chamaillent pour faire tourner leur boutique d'arnaques miteuses. Mais cette fois-ci, c'est sûr, ils sont sur le coup du siècle : ils attaquent en justice le géant pharmaceutique Varrick , le nouvel anticholestérol (le Krayoxx) est accusé de provoquer des infarctus. Enfin, le grand jour arrive ! Mais au procès, tout déraille. Et David se retrouve seul pour plaider la première grosse affaire pénale de sa carrière. »
Les combats de David contre Goliath soulèvent les coeurs, gonfle les veines, accélère le flux sanguin. Les témoins de ces affrontements applaudissent. Les témoins, des curieux qui ont l'impression de participer à un combat auquel ils ne sont pas conviés. En lisant ce type d'aventure, les lecteurs ont l'impression de participer au bouche-à-oreille et de dénoncer quelque chose. Ce qui augmente le plaisir de lecture. D'autant plus que c'est un style très allégé, des scènes rapides, un décor minimaliste, sans trop de détail, une profondeur des personnages à la bonne dose, une construction souvent identique. le point fort est la maîtrise du fonctionnement du système juridique, le contenu d'une audience, les avancées ou coup de griffes, les coups de théâtre, le gain ou la perte d'un procès. L'enrichissement qui met en avant le fameux rêve américain et son contraire, le cauchemar américain, l'endettement et la chute dans la misère. Tout cela tourne autour d'un ou deux sujets principaux choisis dans la multitude des phénomènes de sociétés. Les jouets, les médicaments, accidents, traite des êtres humains… En gros tout ce qui rapporte un paquet de fric. La santé et les injustices sont l'essence qui permet ... et les prétextes pour…
+ : Ce qui m'a permis d'aller au bout. Ce n'est pas l'affaire en surface, sensée nous détourné des à côté. C'est justement, le rajout des affaires en parallèles. L'affaire du plomb dans les jouets, le travail non déclaré et l'exploitation de travailleurs immigrés. Ces voies sont exploitées très simplement, très bien organisées, avec sérieux. Contrairement au cas principal médiatisé, qui est un fiasco pour les plaignants : les conséquences de l'utilisation d'un médicament (le Krayoxx) qui serait néfaste pour le coeur. D'autres points de vue m'ont amusé : Oscar Finley désireux de divorcer depuis belle lurette, spécialiste en la matière, perd le Nord quand il s'agit de son propre cas. L'ambiance familiale du cabinet où l'atmosphère est nourrie de chamailleries de vieux couple. Une écriture très claire, grande facilitée de lecture, quelques pointes d'humour.
- : David Zinc et Wally Figg sont de gros clichés qui ne m'ont rien apporté. le premier, laisse tomber un boulot étouffant très bien payé pour une place sous-payée, mais trouve la liberté et la réussite (comme par enchantement, sa femme tombe enceinte en une semaine alors que les années précédentes, à cause du nombre énorme d'heures prestées pour le bureau, ce n'était pas possible). Wally, le coureur de jupon, abonné aux AA, un gamin opportuniste (malgré sa quarantaine) et naïf qui flambe même quand il n'a rien. Son attitude est la source de l'enlisement du bureau dans le marécage. Ce qui ressort le plus, c'est: bonne école donne bons avocats irréprochables avec réussite assurée, diplôme en main. le contraire, un rêve ridicule. Et enfin, un rappel répétitif sur les sommes d'argent en jeux, où tout le monde se met à rêver. Encore une histoire de réputation et de chiffre.
Le danger en écrivant des bouquins à suspens juridiques, c'est d'être redondant, répétitifs sur les scénarios. Ce n'est pas parce qu'un procès est différent, dans une ville ou un pays différent, avec de nouveaux personnages que c'est du neuf. Cela ressemble fort à du « Tunning de voiture ». On en prend une qui a gagné une course, on repeint la carrosserie à plusieurs reprises pour chaque nouvelle course. Ce n'est pas pour cela qu'elle gagnera une étape à chaque coup. Il y a toute une mécanique à entretenir et des pièces à modifier tout au long de la compétition. Pareil pour le livre. La surprise n'est plus nouvelle, les coups de théâtre doivent changer, si tout reste pareil, le lecteur n'est plus aussi surpris. Même si le bouquin ressemble à une belle bagnole dans son ensemble… Une histoire écrite avec talent. Mais avec une vieille sauce. Donc, désolé, mais, même si c'est divertissant et que les fans jubileront certainement en lisant son dernier ouvrage, je trouve que ce livre est du remâché. À prendre avec des pincettes, je me base sur deux films vus pour sortir l'argument (ça pourrait être valable avec les autres films, mais je ne les ai pas vus). Je trouve que la perche était tendue grossièrement pour lier « Les partenaires » à « La firme » et « L'affaire Pélican ». le premier étant un mélange des deux autres.
Il y a une sensation qui se maintenait. J'ai eu l'impression d'être devant un cas d'école où il s'agissait d'une tentative d'écrire pour que ce soit un jour projeté à l'écran. L'essentiel n'étant pas la profondeur des choses, mais l'intérêt qu'elles pourraient susciter pour le cinéma. Un maximum de simplification où tout se mise sur une intrigue facile, commercialisable, plus que sur son intérêt littéraire, sur sa richesse de l'histoire. C'est souvent dans ce type d'ouvrage (par exemple avec « le passager » de JC Grangé et il y en a une tonne d'autres, faites votre liste) où ce sont des ficelles faciles qui sont utilisées pour débloquer une situation. La précipitation. le plus important est l'ensemble rapide obtenu, plus ou moins crédible, minimisant les erreurs. Par exemple, des personnages très imagés ou tout le monde peut se reconnaître, le sauveur, la tête brûlée, le grand méchant, et le petit gentil. Des bouquins où tout semble aller très vite, mais décortiquer, l'effet est moins agréable. Malheureusement, tout cela diminue l'intelligence d'une idée très intéressante au départ. Dans « Les partenaires », il y a eu une superbe contre argumentation (en deuxième partie du livre environ), dont l'effet n'a pas fonctionné. C'est attendu dans ce genre d'ouvrages. Il y a eu une tentative de proposer un coup de théâtre qui donne la sensation d'un réveil soudain. Une intervention intelligente, mais qui semble apparaître comme par miracle dans la bouche de l'avocat (David Zinc) qui prend la parole. Sans signes avant-coureurs, une espèce de révélation. Même si, au final, il passe pour un personnage qui sera brillant et exemplaire tout le reste de l'histoire. le sauveur est trop bien pour être crédible.
Néanmoins, même si je ne suis pas fan. J'ajoute que celui qui aime le genre « suspens juridique » y trouvera son compte. Sans ennui. L'auteur vous lance dans une aventure humaine parfois dramatique, parfois comique, dans laquelle la curiosité devrait vous houspiller et vous pousser à accélérer la lecture afin d'en connaître le dénouement.
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Une plongée dans l'univers de la justice. Un jeune avocat fait un burn-out et s'engage dans une "boutique" avec deux "petits" avocats. Ces deux-là sont à l'affut de la moindre affaire...auprès des ambulances et des pompes funèbres. Ils dégottent une affaire pharmaceutique, et s'essayent au droit en recours collectif. Mais sauront-ils élever leur niveau de départ?
Un livre assez facile à lire, l'auteur parvient à rendre compréhensible l'univers du droit. On s'attache aux trois avocats partenaires. On aime que justice soit rendue.
J'ai dévoré le livre et pourtant l'histoire ne m'a pas beaucoup intéressée. Auteur doué ou lectrice manipulée?
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C'est du Grisham par excellence! Après 150 pages, on ne le lâche plus.... David, un avocat issu d'un gros cabinet, gros salaire, etc, décide de lâcher son poste pour prendre du temps à autre chose qu'à sa carrière. Il rejoint sur un coup de tête un cabinet, géré par deux avocaillons, qui vivote de petites affaires en responsabilités et divorces sordides...

S'offre pour le petit cabinet, la possibilité d'attaquer une méga société pharmaceutique avec des dommages et intérêts mirobolants à la clé...comme on en connaît aux USA.

Mais le petit cabinet n'a jamais plaidé, ni traité ce type de dossier, sans parler de la procédure qu'il ne connaît même pas, ni de la mésentente qui existe entre les deux autres avocats ... Au milieu de tout ça David...

Un bon Grisham qui réussi à tenir en haleine jusqu'au bout!
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Il y avait longtemps que je n'avais pas lu cet auteur, et je suis déçue.
Dans mes souvenirs, les procès précédents n'étaient pas sortis d'un chapeau avec pour seul but engraisser les avocats...
Ormi Davis qui tire son épingle du jeu, j'ai trouvé les personnages désagréables.
Quant au procès, il s'accélère d'un coup mais je me sais pas comment l'avocat est parvenu à trouver ses dossiers, dommage....
En revanche, j'ai apprécié la recherche faite autour de la seconde affaire.
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Le dernier Grisham est l'histoire de trois avocats "gagne-petit" de Chicago, lancés à la poursuite d'un objectif inatteignable. Naïfs et inexpérimentés, ils croient pouvoir négocier une grosse indemnisation pour leurs clients victimes d'un médicament anti-cholestérol mais qui provoquerait en fait des crises cardiaques (ça ne vous rappelle rien ?).

Face a eux, un géant de l'industrie pharmaceutique, et un grand cabinet d'avocats, peu regardants sur les méthodes. Ils vont découvrir en cours de route qu'ils ont négligé des éléments essentiels, et se voient en grand danger d'être écrasés par la machine judiciaire.

Disons tout de suite que les premières pages sont un peu rebutantes, et que les personnages ne sont pas clairement dessinés. Ensuite ça s'arrange: l'histoire se tend, il y a des rebondissements et surtout le spectacle de la justice américaine est unique, comme le montre le succès des séries et des aventures de certains français à New York.

Donc un roman lisible, sans être un chef d'oeuvre !
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Je vois qu'il il y a un volume 2 en cours en ouvrant cette page, bon! Mais ce premier épisode même s'il correspond aux critères habituels du roman juridique ne vérifie pas la pub qui dit : il y a les grands romanciers juridiques et puis, il y a John Grisham. Non Monsieur Grisham, ce livre ne vous classe pas parmi les meilleurs puisqu'il demande au lecteur finalement érudit sur la législation américaine après autant de lecture des auteurs soi disant moins bons que vous , une grande indulgence pour les invraisemblances que vous accumulez dans cette histoires. Ça n'est pas grave en soi, quand on est un routard du peloton, mais on n'accepte pas ça d'un maillot jaune auto proclamé. On va bien sûr jusqu'au bout parce que ce livre est écrit par un (des?) professionnel, mais la fin est évacuée voire siphonnée comme après qu'on s'est lavé les dents. Peut être pour préparer le N° 2 de la série qui dispute assurément la place sur les étals aux Dan Bowm, Lévy, Musso et consorts revenant en force.
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J'ai lu ce livre dans le cadre de l'opération "Masse Critique" de Babélio.
C'est mon premier Grisham, et sachant que j'aime bien les polars judiciaires, cela pourrait être une bonne lecture.
L'histoire est relativement simple, un petit cabinet d'avocats attaque en justice un gros fabriquant de médicaments, histoire de se mettre de l'argent dans les poches.
Et tout au long de ce roman, les personnages ne pensent qu'à ça. Que ce soit les avocats, les plaignants, la défense.
Le ton y est franchement sarcastique. Il règne dans le cabinet une ambiance tendue. Les divers protagonistes n'hésitent pas à se rentrer dedans. C'est ce qui est intéressant, la plupart des personnages n'est ni blanc, ni noir. Ils sont tous un peu bancals.
Mis à part le personnage de David, qui joue le rôle du chevalier blanc. Et c'est bien dommage. Car c'est le principal personnage du dernier tiers du roman. Cela fait vraiment trop hollywoodien.
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Agréable, sympathique, souvent drôle et divertissant. On ne sait pas très bien jusqu'où les structures de la réalité décrites sont avérées aux Etats-Unis (montants des salaires, omniprésence de l'argent, mise en jeu systématique des responsabilités, c'est-à-dire que la vie repose sur les travestissements de cette responsabilité...), mais c'est en tous les cas conformes aux stéréotypes que l'on s'en fait (une struggle for life en somme) et participe à l'exotisme de la lecture. Pour le reste, capacité de Grisham à rapporter des situations pour ainsi dire en temps réel : on devient chaque personnage tour à tour, on s'interroge comme eux - mais toujours avec distance et dérision. Ca avance, et ça fait plaisir : l'auteur fait tous les efforts, la lecture n'a plus qu'à suivre...
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David Zinc est avocat dans un prestigieux cabinet , mais un jour il ne supporte plus et craque. Il se réfugie dans un bar et boit toute la journée.
Sans savoir vraiment comment, il se retrrouve le soir même dans le petit cabinet juridique minable " Chez Finlez & figg" où il va être engagé.
Oscar Finley et Wally figg s'occupent habituellement de petites affaires en arnaquant leurs clients.
Pour remonter financièrement le cabinet, ils cherchent à se faire de l'argent en utilisant tous les moyens possibles.
Wally pense avoir trouvé le coup du siècle et embarque Oscar et David dans une grosse affaire. Ils vont attaquer le grand laboratoire pharmaceutique Varrick en accusant leur médicament Krayoxx, un anti cholestérol d'être dangereux.
Le procès ne va pas se dérouler comme prévu et David va se retrouver seul pour plaider.

John Grisham nous embarque dans le monde juridique au coeur d'un procès contre un gros laboratoire pharmaceutique.
Ce roman se déroule comme un épisode d'une série juridique américaine.
L'intrique est simple et peut être trop linéaire et sans surprise.
Cependant il reste un bon roman mais pas un coup de coeur.
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Sur les conseils de Missmymoo, j'ai découvert ce monde des cabinets d'avocats américains. (est-il seulement américain, même si l'on sait que les U.S.A. sont les champions de la procédure?) Très vite, l'histoire m'a captivée.
D'un style agréable, un sujet bien maitrisé, l'auteur nous rend sympathique cette équipe un peu à la dérive du Cabinet Finley & Figg. Chacun avec son histoire personnelle, qui va se trouver un jour où il "pète les plombs" sur la route de David Zinc. Lorsqu'il réalise un beau matin, qu'il ne peut plus continuer cette vie où il passe ses journées de 7h30 à minuit parfois dans cette tour, entre quatre murs sans fenêtres à s'occuper d'obligations, de dossiers financiers.
Je ne connaissais pas John Grisham, mais je vais ajouter sa bibliographie à la liste des livres à lire. Les beaux jours tardant à s'installer, un bon bouquin reste le meilleur moyen d'oublier le temps qu'il fait dehors !
le site de John Grisham : http://www.jgrisham.com/
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