AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,96

sur 343 notes
5
32 avis
4
38 avis
3
8 avis
2
1 avis
1
0 avis
♫Non dit non mais non mais dit donc,
dit moi le donc, ce non-dit là.
Ce nom d'ici dit le moi donc
Non dit non mais non mais dit donc,
N'attendons pas d'être plus là,
pour me raconter tout cela.
Depuis jamais qu'on se le dit,
les années passent sans merci.♫
-Olivia Ruiz- 2008 -
----♪---♫---🎶---🔑---🎶---♫---♪----
Plusieurs générations de filles, la déchirure de l'exil
Une commode bien remplie ça rend l'imagination des enfants incroyablement fertile
Un foulard bleu pour une porteuse du gène rouge
une totale hérésie, les couleurs du sel de sa vie
"Avec Rita, Léonor, Carmen, Madrina, Pépita...j'ai pu exercer mon devoir de mémoire malgré l'absence d'éléments concernant les miens. Combler mes vides. Me situer. Hériter. Rêver. Passionnément. Sans limite.
Et rendre hommage aux femmes.
A la famille. A la sororité. A la maternité. A la transmission.
A la liberté, à sa quête. Au renoncement, aussi.
A l'entièreté. A l'obstination. A l'engagement. Au courage.
A la sensualité.
A l'Espagne. A Almodovar. A Lydie Salvayre. A l'exil. Au migrant. Au résilient.
A la joie. A l'imprévisible.
A mon fils.''
- extrait de la préface signée Olivia Ruiz -

Chantez "Mon cul sur la commode"
C'est gagné, on a trouvé la méthode
On tourne en rond, on revient au départ
On voit sortir la nouvelle vague du fond d'un vieux tiroir... Pensez pas trop, vade retro 😈


Commenter  J’apprécie          1144
" Piensa en mi:
Si vous avez un chagrin profond, pensez à moi.
Si tienes un hondo penar, piensa en mí.
Si tu as envie de pleurer, pense à moi.
Si tienes ganas de llorar, piensa en mí."

La narratrice ( Olivia Ruiz? " Je me sentais porteuse d'un devoir de mémoire!) a découvert des secrets dans la commode aux tiroirs de couleurs, après la mort de Rita, l'abuela ( la grand-mère)..
"Maman, un secret, c'est fait pour être tu, c'est son essence même. le révéler, c'est rompre son existence, le faire partir en fumée".

Un premier secret : Rita en compagnie de ses soeurs, a traversé la frontière pour fuir la guerre civile, en Espagne... Les 3 soeurs ne reverront jamais leurs parents!

Une plongée émouvante dans l'intimité d'une famille mutique, comme... dans beaucoup de familles: l'exil, la traversée des Pyrénées à pied et le rejet des habitants de Narbonne!

Dans chacun des tiroirs, des objets-souvenirs (une médaille de baptême, un foulard bleu, des poèmes et des photos jaunies par le Temps! Et des graines de mûrier que l'on plante, à chaque naissance...)

A l'adolescence, Rita la rebelle va vivre une belle histoire d'amour...tragique, mais inoubliable qui marquera sa Vie et celle des générations futures à jamais.

"Prends ma vie, je n'en veux pas du tout
Quitarme la vida, no la quiero para nada,
Ça ne me sert à rien sans toi.
Para nada me sirve sín tí.
Pense à moi quand tu souffres, quand tu pleures,
Piensa en mí cuando sufras, cuando llores." Luz Casal.

"Qu'est-ce qu'un souffle de vie
Que es un soplo la vida
Que vingt ans ce n'est rien
Que veinte años no es nada
Pour un doux souvenir que je pleure à nouveau
A un dulce recuerdo que lloro otra vez"
Volver ( Revenir ) Carlos Gardel.
Commenter  J’apprécie          1059
Olivia Ruiz en plus d'être une remarquable chanteuse a écrit également d'excellents livres comme la commode aux tiroirs de couleurs. C'est en effet un roman d'amour qui dresse le portrait de 4 générations en mêlant les secrets de famille et les tourments de l'histoire notamment la guerre d'Espagne.

J'ai beaucoup aimé cette fresque familiale qui est par moment assez poignante. Il est vrai que la vie nous réserve parfois de bonnes et de mauvaises choses en fonction de notre destin individuel.

Le thème central est celui du déracinement. Malheureusement, l'actualité récente nous rappelle que certains peuples peuvent fuir leur patrie pour de bonnes raisons. Il faut alors recommencer à vivre et à reconstruire avec courage ce qui n'est pas facile sans les attaches du passé.

On va suivre plusieurs femmes à caractère de la dictature franquiste à nos jours. Il y aura plusieurs étapes clés qui sont comme autant de souvenirs tirés d'un tiroir de la fameuse commode qu'une grand-mère qui vient de mourir a léguée à sa petite fille.

Le graphisme est assez accessible avec des couleurs assez chaleureuses. Je regrette juste quelques ressemblances entre certains personnages ce qui provoquent un peu de confusion.

Au final, nous avons un album de bonne qualité avec une adaptation de roman très bien retranscrite sur le format de la BD ce qui permet à un public qui ne lit jamais de livre (dont je fais partie) de pouvoir bénéficier d'une belle histoire qui nous touche en plein coeur.

Commenter  J’apprécie          611
Je n'ai pas lu le roman d'Olivia Ruiz mais je peux vous assurer que je vais très vite réparer cet oubli. Car à la lecture de ce bel album, j'ai eu l'estomac noué, la gorge serrée, les larmes aux yeux… et je ne pense pas que cela vienne des allergies au pollen !

À la mort de sa grand-père, une jeune femme hérite de sa commode, la fameuse commode aux dix tiroirs colorés que personne n'avait le droit d'ouvrir. Elle découvre ainsi son histoire et celle de sa famille sur fond de guerre civile.

J'ai tout aimé dans cette BD ! Les dessins, les couleurs, le texte… Et cette histoire résonne particulièrement en moi car j'ai également des racines espagnoles du côté de mon grand-père maternel et des interrogations qui, malheureusement, resteront sans réponse…

Lien : https://promenadesculturelle..
Commenter  J’apprécie          596
Une histoire familiale de l'Espagne de Franco à la France de nos jours. Un récit prenant plein de délicatesse et de beauté qui s'égraine au fur et à mesure que les tiroirs de cette fameuse commode s'ouvrent et qu'apparaissent les photos, les souvenirs, tout ce qui fait un beau livre.

Ici l'histoire d'un exil, celle d'un déchirement mais aussi celle d'un amour indescriptible. Celle, romancée, de la famille espagnole d'Olivia Ruiz, de ses circonvolutions et de ses drames : et de leurs transmissions de génération en génération.

Une jeune fille hérite de la commode aux secrets de sa grand-mère - cette femme extraordinaire qui, fuyant le Franquisme, s'est réinventée ailleurs, en France - va enfin, en ouvrant les tiroirs, ôter le voile de son histoire, pour y trouver sa place.

Cette adaptation est à lire sans modération. On a l'impression de faire partie de la famille.
Commenter  J’apprécie          440
« Les générations qui suivent celles des exilés transportent une part de l'histoire de leurs ancêtres »

Le roman d'Olivia Ruiz est avant tout un hommage aux exilés et à la différence.
La commode aux tiroirs de couleurs n'est pas un roman autobiographique mais la romancière française a décidé de donner de la voix à des personnages de fiction qui partagent l'histoire de ses ancêtres afin de retracer de manière indirecte les histoires que ses aïeux n'ont jamais eu la force de lui raconter.

Olivia Ruiz a compris qu'écrire signifie faire un geste ultime de déminage intérieur, comme l'opération de la dernière chance, préparée avec une infinie conscience du besoin d'exorciser l'héritage qu'elle porte.

« Assassiner le silence et découdre les bouches », ses propres mots résonnent dans l'adaptation très réussie de ce roman graphique qui illustre une triste page de l'histoire du peuple espagnol, de ses « retirantes » qui ont connu le déracinement et traversé tant de difficultés et ont dû affronter la méfiance et l'hostilité de leur pays d'accueil.

Le rythme est soutenu par une structure qui attise la curiosité et qui nous renvoie peut-être à nos propres tiroirs personnels.
Ils enferment des souvenirs, des destins heureux ou tragiques marqués par la quête de la liberté.



Commenter  J’apprécie          390
Une version graphique d'un roman biographique à succès.

En héritage de sa grand-mère, une jeune femme a reçu une commode aux tiroirs de couleur. C'est un meuble spécial puisque chaque tiroir recèle un morceau de l'histoire familiale, une histoire tragique remplie de drames et de secrets. Par exemple, le premier tiroir parle de l'enfance espagnole de la grand-mère, une petite fille heureuse jusqu'à ce que la guerre civile l'envoie en France avec ses soeurs, des réfugiées parmi des dizaines de milliers d'autres. Un déracinement qui sera aggravé par la mort de leurs parents. Les tiroirs suivants la verront devenir adulte, avec des amours et d'autres décès.

Je ne peux comparer l'oeuvre au roman original que je n'ai pas lu. Dans l'ensemble, j'ai bien aimé l'émotion des dessins qui me semblent plutôt réussis. Par contre, comme on passe rapidement d'un événement à l'autre, j'ai un peu l'impression d'être restée sur ma faim.

De plus, si au départ on est dans l'Histoire avec les bouleversements de la Guerre civile espagnole, tout lien avec l'actualité cesse par la suite. Pas de souvenirs de la Seconde Guerre mondiale ni des décennies suivantes, tout le roman est centré sur la vie personnelle de la grand-mère et ses soeurs (avec un dernier dernier tiroir pour le grand-père et sa nouvelle amoureuse…).

Une lecture agréable, sans plus.
Commenter  J’apprécie          361
Hier je suis encore allée faire une Razzia à la mediatheque et dans mon butin se trouve cette merveille qu'est l'adaptation du roman d'Olivia Ruiz, la commode aux tiroirs de couleurs.

Je n'ai pas encore lu le livre mais ce roman graphique me faisait de l'oeil et je suis bien heureuse d'avoir craqué.

Qu'il est magnifique ! Comment en si peu de pages, avec ces superbes dessins et textes cette chouette équipe est arrivée à faire passer tellement d'émotions!!

C'est la première fois que je lis un tel roman et je ne savais pas à quoi m'attendre... J'ai pris un plaisir immense à découvrir l'histoire de Rita , de sa vie d'enfant en Espagne, sa fuite vers la Catalogne puis la France, pour fuir la répression franquiste... Au travers de dessins et de textes si justes... Qu'ils m'ont arraché plusieurs fois des larmes.

Petite fille et arrière petite fille moi-même d'immigrés, cette histoire résonne particulièrement en moi et je sais un peu au travers des récits de ma famille la douleur de quitter les siens, et l'immense difficulté d'intégration en France...

Résumé : "Lorsque le temps d'une nuit, une commode se transforme en machine à remonter le temps et qu'Olivia Ruiz ouvre chacun de ses tiroirs, on voyage de l'Espagne à Marseille, dans une famille aussi colorée qu'elle et c'est un pur plaisir !"

Bonne lecture 💙
Commenter  J’apprécie          310
J'ai beaucoup beaucoup aimé...mais j'enrage comme rarement en terminant ce très beau roman graphique.
J'ai aimé l'ambiance, la passion, le feu des caractères.
J'ai aimé les tiroirs et leurs secrets.
J'ai aimé les dialogues et leur sel.
J'ai aimé les personnages et les personnalité.
J'ai aimé le dessin tendre et pourtant marquant.
Mais j'enrage d'avoir lu cette BD.
Parce que le roman d'Olivia Ruiz est dans ma PAL.
Parce que je reportais sa lecture sans cesse.
Parce que je me suis dit que lire la BD du roman me permettrait de lire un autre roman et de connaitre quand même l'histoire.
Bon sang, comme je regrette.
Comme je sens que j'aurais du lire le roman d'abord et d'éventuellement lire le roman graphique ensuite! Je suis certaine que les mots ont encore plus de poids, apportent plus de passion et de rage ; que les personnages sont plus marquants encore, plus individualisés.
Dommage pour moi.
Commenter  J’apprécie          150
On peut supposer que l'histoire est connue, vu qu'il s'agit de l'adaptation en BD du roman éponyme d'Olivia Ruiz. Une jeune femme découvre les secrets de plusieurs générations de femmes. Leurs amours. Leurs peines. Leur combat. L'exode face au franquisme. Les vexations en France. Les hommes. Les souffrances dues aux pertes.

J'ai été davantage touché par la BD que par le récit d'Olivia Ruiz. J'ai trouvé le travail sur la lumière de Causse et Winoc (aux décors) tout à fait impressionnant. Certaines cases, certains visages sont propulsés en avant, illuminés, magnifiés.

Et pour ne pas changer, la petite larmichette qui va bien avec. Quels destins. Quels sacrifices.
Commenter  J’apprécie          140




Lecteurs (555) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}