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3,37

sur 71 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au début du récit, le texte est écrit de telle manière que l'on ne sait pas si Raph' est un garçon ou une fille. On y découvre un(e) adolescent(e) désoeuvré(e), un peu morose. Mal-être qui dissimule un souci identitaire bien sûr, dont découle une tristesse empreinte de mélancolie comme en témoigne la difficulté de Raph' à se séparer de certaines affaires d'enfance. Que s'est-il passé ? D'où vient ce chagrin ? A-t-il un rapport avec le bébé que sa mère attend ? Et pourquoi ces vols de courrier ? L'explication donnée au final m'a semblé un peu légère et la résolution du fameux chagrin assez peu crédible. Si l'on ressent très bien toute la fragilité du personnage, l'histoire manque d'intrigue et l'ensemble m'a paru un peu creux. On retiendra surtout la nécessité d'exprimer aux autres (à une amie, une grand-mère, sa mère) son ressenti intérieur, afin d'éviter de traîner, comme Raph', un malaise né d'une mauvaise interprétation. "C'est un long chemin pour être qui on est"...
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J'avoue avoir bien du mal à vous parler de ce roman sur la quête d'identité. Difficile en effet d'en parler sans en dire trop.

J'ai trouvé ce roman bien écrit, sensible et réaliste. L'adolescence est une période cruciale qui permet de se structurer. C'est une période difficile où on s'interroge beaucoup, notamment quand on a l'impression, à tord ou à raison, de ne correspondre à aucune autre personne. Comment devenir adulte quand des chagrins trop grands pour nous, nous retiennent dans l'enfance ? Comment exister aux yeux des autres quand on ne sait pas qui on est ? En 127 pages, Catherine Grive nous livre un bout de vérité possible.
Un roman initiatique sur la quête d'identité à mettre entre toutes les mains.
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Ce sont les grandes vacances. Raph' a une mission : ranger sa chambre. Pas besoin de se presser puisque cette année la famille ne part pas en vacances dans l'attente de l'arrivée du bébé. Bref, un été pourri à Paris. Surtout pour Raph' en pleine crise identitaire et qui s'adonne de moins en moins prudemment à son petit plaisir : voler le courrier de ses voisins afin de savoir qui ils sont. Mais pourquoi ? Qu'est-ce qui ronge Raph' ?
Un roman facile à lire sur un thème classique de l'adolescence : la recherche de soi. Thème abordé de manière originale puisque l'auteur joue sur l'ambiguïté de prénom Raph' pouvant aller aussi bien à un garçon qu'à une fille. Un roman à faire lire aux ados qui se cherchent.
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Ce roman possède une singularité : les quarante premières pages laissent planer le doute quant au genre du narrateur, qui se prénomme Raph' : est-ce un garçon ou une fille ? de façon très habile, choisissant des adjectifs qui s'accordent au masculin comme au féminin et un prénom qui peut être porté par les deux sexes, l'auteure nous mène par le bout du nez.

Raph' est un adolescent comme tous les autres, il ne range pas sa chambre et se sent d'humeur un peu triste ces derniers temps. Il ressent comme un indéfinissable chagrin qu'il tente d'étouffer et d'oublier en sortant avec Bastien au cinéma, en volant le courrier dans les boîtes aux lettres de ses voisin… Les grandes vacances viennent de s'installer et pour la première fois il reste à Paris.

Ce chagrin qui le dévore de l'intérieur, Raph' a beau chercher, il ne parvient pas à en déceler l'origine ou la cause. Avec délicatesse et pudeur, Catherine Grive tisse un très beau roman sur l'adolescence, ces moments où l'on se sent autre, où l'on se cherche, sur « cette difficulté à vivre quand on se sent sur une frontière », « partagé entre deux univers ».
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J'ai beau adoré cette collection, cette fois-ci, j'ai moins accroché. Ce n'est pas mauvais mais j'ai trouvé l'histoire très confuse. La recherche d'identité de Raph est mal exposé. D'autant plus qu'on ne nous en parle pas au début. On passe de "il" à "elle". C'est perturbant. Ensuite, le comportement des parents vis-à-vis d'elle est déplorable. Heureusement qu'il y a un mieux par après mais il n'empêche. le style de l'auteur reste sympa mais le fait de passer de quelque chose d'intéressant à d'autres moins intéressant m'a un peu ennuyé. Dommage, je me suis reconnu dans cet espèce de chagrin inexpliqué mais c'est tout.


Concernant les thèmes abordés, le comportement des parents vis-à-vis de leur enfant est vraiment présent ainsi que leur conséquence. Les difficultés de l'adolescence, de passer de petite fille à jeune fille et tant d'autres choses sont travaillés. le point positif est autour de la différence entre les garçons et les filles. La psychologie est vraiment bien faite de manière tellement simple que l'on ne s'en aperçoit pas.


En bref, un roman moyen qui aurait pu être beaucoup mieux si il avait été traité différemment.
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Chronique de Melisande

J'étais assez curieuse de découvrir Je suis qui je suis car le sujet semblait prometteur sur la question du genre. Raph' est un garçon ou une fille ? Pourquoi ce chagrin qui persiste ? Est-il lié à son identité ? Je suis qui je suis a été dans l'ensemble une bonne lecture, je ne la regrette pas, néanmoins il est vrai que je m'attendais à quelque chose de très différent. du coup, je ne sais pas trop quoi penser de ce livre car il n'est pas mauvais mais je ne l'ai pas trouvé si génial que ça. Je suis un peu perplexe, je l'avoue.

Pour éviter tout spoiler quant au genre de Raph' je vais délibérément utiliser son prénom ainsi que « (e) » pour tout adjectif que je devrais accorder. Ainsi le doute sera toujours de mise…

C'est la fin de l'année, le début des vacances, Raph se retrouve seul(e) à la maison avec un chagrin qui persiste, une certaine mélancolie qui va l'amener à voler le courrier de ses voisins pour passer le temps. Raph' va également faire la connaissance d'une fille, la cousine d'un de ses amis avec laquelle Raph' va passer du temps. Mais son chagrin persiste alors Raph' va tâcher d'en découvrir l'origine…

Pendant une partie du livre, on se demande bien de quel genre est Raph, au niveau stylistique, pas une seule erreur et pourtant j'ai bien regardé s'il n'y avait pas une indication à un moment donné… Il n'y a aucune indication quant à une piste éventuelle. L'auteur laisse planer le doute un bon moment jusqu'à un élément décisif qui révélera la vérité à son sujet. Par la suite, il sera clairement établit de la nature de son genre. Une révélation qui arrive un peu avant la moitié du livre. C'est donc une contrainte intéressante que s'est posé l'auteur pour maintenir autant que possible le suspense à ce sujet. J'avoue m'être fait avoir.

La plume de l'auteure est des plus agréables, c'est vraiment très bien écrit donc rien que pour ça, il faut se pencher sur ce livre ou ses écrits. Je me suis attachée à Raph' qui est un personnage assez difficile à saisir car entre ses pensées et ses actions, on n'a pas affaire à une même personnalité. A chaque instant, je me demandais ce qui s'était passé pour ressentir un tel chagrin et mal être quelque part.

L'adolescence est une période charnière importante qui permet de passer de l'enfance à l'âge « adulte », ce moment où l'on se cherche, où l'on se pose des questions sur son identité. Raph' passe en partie par tout cela et vu le sujet sous-jacent, la question du genre j'imaginais un certain scénario que je n'ai pas vraiment retrouvé ici. Je trouve que cette question est finalement laissée un peu de côté. C'est traité mais j'avoue que la réponse à ce « chagrin » n'est pas forcément des plus satisfaisantes, en tout cas pour moi.

Arrivée à la fin du livre, j'avoue être un petit peu perplexe parce que j'ai la sensation qu'il me manque quelque chose. Ma première réaction a été : « tout ça pour ça ? » C'est bien dommage alors même que le sujet était intéressant. Je m'attendais à ce qu'on aborde la question du genre de manière plus précise, incisive sur l'identité (pas spécialement sexuelle d'ailleurs). Or ici on reste en surface et l'explication ne me semble pas « convaincante ». Peut-être le livre est-il trop court pour aborder tout cela.

Malgré cela, ce n'est pas un mauvais livre car il y a des réflexions, des questions intéressantes qui sont soulevées ici en lien avec l'identité, la famille. le cadre familial joue beaucoup sur ce chagrin, mais ce n'est peut-être pas assez développé pour que l'explication finale soit « logique ». Je ne saurai dire, ça serait intéressant de débattre sur ce livre, donc si vous l'avez lu n'hésitez pas à venir m'en parler ! Peut-être suis-je passée à côté de quelque chose…

En bref, Je suis qui je suis est une lecture qui me laisse un peu perplexe car ce n'est pas mauvais, j'ai passé dans l'ensemble un bon moment de lecture et le sujet est intéressant. Mais j'avoue que l'explication finale pour tout ça ne m'a pas vraiment plu et convaincu. Je trouve que ça retombe comme un soufflé alors que la base était bonne. A vous de vous faire votre propre opinion, néanmoins cela m'aura fait connaître cette auteure et je vais me pencher sur ses autres écrits (voir les sujets dans un premier temps) car l'écriture m'a bien plu.

Lien : http://www.lireoumourir.com/..
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Si Rahp' ne parvient pas à nommer ce chagrin qui l'habite, nous découvrons petit à petit de quoi il retourne. C'est avec une certaine finesse que Catherine Grive nous parle de cette difficulté à comprendre ce que l'on est au fond de soi. Raph' est-elle un garçon ? Est-il une fille ? Il nous faut aussi à nous lecteur une bonne cinquantaine de pages pour comprendre si Raph' est un garçon ou une fille de naissance, l'auteur ne nous donnant que peu d'indices. Alors que l'été avance et que Raph' trouve en Sarah une véritable amie, son chagrin va petit à petit se dénouer et la jeune fille lui apporter de l'espoir. Dommage que la fin de l'histoire soit un peu rapide ! Néanmoins, Je suis qui je suis est un roman sensible, construit autour de non-dits, et un beau portrait d'adolescence en quête de construction de son identité sexuelle.
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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Raph' passe ses vacances à la maison, sa mère est enceinte et il est parfois difficile de trouver sa place…. Raph' est-il un garçon ou une fille ? le doute plane la moitié du roman, la réponse n'est pas si importante même si la question du genre est abordé. Raph' souffre d'un mal-être et éprouve beaucoup de difficulté à le gérer d'autant que cette tristesse profonde ressentie n'a pas de raison évidente. Ses journées s'articulent autour du rangement de sa chambre (le tri des affaires de l'enfance), quelques sorties et… le vol du courrier des voisins. C'est la rencontre avec Sarah, sa première amiE, qui va l'aider à sortir de son isolement. J'ai trouvé l'écriture fluide et agréable mais le thème peut être pas assez traité en profondeur, la fin arrive vite alors que j'aurais aimé encore quelques pages pour voir réagir Raph' qui est dans une sorte d'apathie tout le long du roman.
J'aime beaucoup la collection Doado aux éditions du Rouergue qui aborde toujours l'adolescence et ses problèmes avec beaucoup de tendresse et des personnages attachants même si les sujets de fond sont difficiles.
Merci à la masse critique Babelio et aux éditions du Rouergue (
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Lu en 2018. Attirée par la jolie photo et le résumé en 4è de couverture, j'en attendais un peu plus de ce roman jeunesse un peu simpliste.
Peut-être que ce roman parlera tout de même à certains adolescents, car il est question de mal-être, de non-dits et de communication difficile avec les parents, typiques de cet âge charnière. (à partir de 12 ans)
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Raph est une jeune fille qui se questionne beaucoup sur sa propre vie. Ce mal être vient d'une mauvaise communication au sein de sa famille. Elle n'a pas beaucoup d'amis et s'entoure généralement de garçons. Curieusement c'est une fille qui va lui faire ouvrir les yeux. Mais pour cela, il va falloir qu'elle avoue quelques bêtises dont elle est responsable. C'est un livre qui permet de s'interroger sur les non dits, je l'ai trouvé assez intéressant même si j'aurais préféré que le personnage principal soit un garçon. (Harry Potter).
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