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3,36

sur 647 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Histoire d'amour, de passion, de sensualité, de réussite, de manipulation, de dissimulation...

Voici un roman bien étrange... il semble faire le grand écart entre les lecteurs conquis (et pas des moindres) et ceux qui comme moi ont ressenti un sérieux coup de mou en cours de lecture. C'est le type de livre que je mets dans la catégorie " montagnes russes" avec accélération d'intérêt et reprise de vitesse laborieuse.

Les deux récits de ce pas-de-deux amoureux sont assez inégaux. La partie « Fortune » plus axée sur le couple et le parcours de Lancelot risque de perdre en route bien des lecteurs. Un homme un peu cliché, sans vraiment de charisme en dépit de sa description appuyée voulant le rendre irrésistible, les sempiternelles fêtes orgiaques, les conversations amicales souvent obscures, les scènes de sexe ou de création artistiques redondantes. le tout m'a profondément ennuyée.

Je remercie les Babéliotes dont les avis m'ont convaincue de patienter pour aborder le récit de Mathilde, dont le parcours et la personnalité sont plus prenantes et complexes.

Il n'empêche que je trouve ce livre verbeux, trop travaillé pour être honnête, trop sombre pour ne pas se vouloir accrocheur, trop alambiqué pour ne pas être avant tout un exercice de style.

Juste mon avis...
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Et si Barack était meilleur dans la conquête du pouvoir que dans le domaine des conseils littéraires ? (la 4ème de couverture précise en effet que c'est le roman de l'année 2015 pour Obama..).
(Vous me direz qu'il ne me serait jamais venu à l'esprit de lire un ouvrage portant le bandeau "colorié par Trump" (cela me paraît plus vraisemblable que "lu"...))
Un long roman (520 p), comme avait l'habitude de le dire Jean-Louis Ezine au Masque et la Plume, avec tout ce que cela impliquait d'ennui et de difficulté pour en venir à bout.
Il me semble que chaque année "on nous sort" de nouveaux grands écrivains américains, et d'ailleurs (j'en témoigne..), on les achète. Mais tout le monde n'est pas Jay McInerney qui excelle à décrire la destinée d'un couple...
Bref comme dirait mon fils, "pas ouf", mais pas désagréable non plus...
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Dans Les furies, j'ai beaucoup aimé certaines choses, détesté d'autres, et cette note qui ne dit rien, trois étoiles, annonce cette ambivalence.
La première partie m'a plus ennuyée qu'autre chose. Ils sont beaux, jeunes, talentueux, elle fait bouillir la marmite pendant que le grand artiste se cherche, puis quitte son job pour gérer le succès de Monsieur, se construisant en creux, dans le rôle de l'épouse. Lui est misogyne et horriblement égocentrique et charmeur, elle est parfaite et blonde, etc, rien de très bouleversant ici. La deuxième partie est plus intéressante, mais nécessite d'avoir lu la première, vu qu'il s'agit de la même histoire, mais le changement de point de vue souligne tous les secrets et les mensonges du premier. Là, oui, j'ai beaucoup plus accroché, même si cette femme s'enfermant dans le placard de la chambre pour retravailler les textes de son mari, et lui laisse ensuite croire que tout est de lui...Toute sa vie n'est qu'une quête pour le rendre heureux.... Et les scènes avec Ariel, quand elle est jeune, vues en flash-back, sont horriblement racoleuses et m'ont donnée envie de jeter le livre à travers la pièce.
Honnêtement, je ne saurais pas dire si j'ai aimé au final, mais je suis tout de même contente de l'avoir lu.
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Ce roman m'attend depuis sa sortie, mais il a fait l'objet de tant de critiques dithyrambiques que j'ai préféré laisser le temps au temps.
Je commence cette lecture, les yeux écarquillés sur une suite d'images d'un mauvais film des années hollywoodiennes, avec à l'écran des personnages qui sont des caricatures, style années 80.
Je suis également agacée par le procédé de mettre entre crochets certains passages.
Et pourtant, je sais dès les premières pages que je tiens un livre envoûtant ? Est-ce aussi certain ?
Première image idyllique Lotto (Lancelot) et Mathilde sur une plage, jeunes et beaux, « just married ».
Drôle de jeunesse pour Lotto de la Floride au New Hampshire.
Jusqu'au jour : « Voilà la réponse à toutes les questions. On pouvait laisser son moi de côté et se transformer en quelqu'un d'autre. On pouvait réduire au silence la chose la plus effrayante du monde. »
Puis surgit la question essentielle qui sous-tend le roman : « Quelle est la différence entre la tragédie et la comédie ? »
La réponse étant : « Il n'y en a pas. »
Des fêtes, des attentes d'un rôle pour Lotto et Mathilde paye les factures.
… « Hélas, des années plus tard, Lotto demeurait un homme ordinaire. »
Mais il finira par devenir Lancelot Satterwhite dramaturge à succès.
La construction de ce roman est calquée sur le procédé du miroir sans tain : équipé d'une vitre qui permet de voir à travers dans un sens mais pas dans l'autre. On ne voit que l'espace qui est éclairé. Si l'on inverse l'éclairage, on voit l'autre côté.
C'est ainsi que fonctionne Lauren Groff.
Pour en terminer avec cette première partie qui nous fait vivre un quart de siècle de ce couple avec les affres de la création, je l'ai trouvé saccadée, comme les gestes d'un couple faisant l'amour de façon machinale, sans affects.
Cela donne à l'ensemble un côté étrange, presque voyeur pour le lecteur.
La lumière change de place et c'est le côté de Mathilde que le lecteur découvre.
Le diable en jupon ?
Difficile d'en dire plus. Divulgâcher serait difficile tant l'histoire devient touffue presque confuse.
La première partie semait des indices qui laissaient augurer que l'empathie avec l'un des personnages ou des situations allait venir, mais il n'en est rien.
Si le lecteur reste avec l'envie de savoir, c'est dû à la construction.
Cette dernière est très maîtrisée, mais pour moi le style est rude sans finesse psychologique avec une surenchère d'effets théâtraux qui font que pour moi c'est trop.
La question que je me pose à la fin de cette lecture que reste-t-il de cette histoire, après 5 ans, pour les lecteurs qui ont aimé ce roman ?
Pour moi, une histoire trop intellectualisée pour me séduire.
A Lauren Groff : « il lui faut quelque chose de plus désordonné, de plus affûté, comme une bombe qui explose. »
©Chantal Lafon-Litteratum Amor 14 janvier 2020.
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C'est la première fois que j'arrête la lecture d'un roman en milieu du roman !
J'ai hésité de ce fait à publier une " critique", mais peut-être servira t'elle à "déculpabiliser celles ou ceux qui comme moi ont "calé" en cours de route !
Ce roman représente tout ce que j'exècre .... à savoir les personnages ( Lotto et Mathilde ) peu dignes d'intérêt sur le plan humain, sur leur mode de vie, leur vocabulaire "vulgaire" et débridé, sur ce matérialisme tapageur ( peut-être spécifiquement américain ! )...pour le style de Lauren Groff : pas enthousiasmant ! mais comme il est courant de dire " traduttore, traditore " .. il mérite sans doute une lecture en VO dans le contexte US ...
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Que dire de ce roman ? Il y a des passages absolument magnifiques et de longs moments où je me suis ennuyée surtout pendant la première partie avec Lotto, un peu trop longue à mon goût. C'est la seconde partie avec Mathilde qui me semble, et de loin, la plus intéressante car ce personnage est bien plus complexe et ensorcelant que Lancelot qui reste assez lisse avec son ego surdimensionné, son génie et l'homme d'un seul amour. Dans la seconde partie les masques tombent et on entrevoit la passion, la vengeance, la haine entre ces gens qui se connaissent. Les rapports tordus entre les êtres sont parfaitement bien décrits. Les coups bas sont ceux portés dans la vie, dans nos vies. La fin est étrange. Un peu déçue par ce roman très inégal.
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Une histoire d'amour contemporaine, américaine, qui me fait penser parfois à Trente ans et des poussières et de sa suite : La Belle vie , de Jay Mac Inerney , de sa description des milieux littéraires New-Yorkais .C'est bien écrit, je suppose que le lire en anglais permet de mieux en
apprécier le style mais l'intrigue en elle -même me semble un peu ,comment dire, "fabriquée ".
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je n'ai pas du tout accroché à ce roman, je me suis ennuyé je n'ai pas réussi à me prendre dans le jeu des personnages...dommage
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Du pensionnat étriqué au monde merveilleux de l'université, Lotto a tout essayé, l'alcool, la drogue et les filles, il faut dire qu'il baise tout ce qui passe à sa portée, et il rêve de devenir acteur de théâtre. Mais un soir, il aperçoit Mathilde et en un instant il devient un autre homme. Mathilde et Lotto sont faits pour se nicher l'un contre l'autre telles des cuillères dans un tiroir. Puis s'élèvent les fantômes de leurs fêtes d'antan, que sont devenus les amis, ceux qui semblaient tellement importants et qui ont peu à peu disparu. Lotto est devenu un dramaturge célèbre,Mathilde en bonne épouse lui rend la vie plus saine et plus confortable.

Ce roman est composé de deux parties, dans la première "Fortune" nous assistons à l'ascension de Lotto, au milieu des soirées où sexe, alcool et drogue font bon ménage. Dans la deuxième partie "Furies" nous suivons l'histoire de Mathilde de son enfance douloureuse jusqu'à la liquéfaction de son couple fusionnel et ses errements qui suivront. Les secrets multiples révélés dans cette deuxième partie vont assombrir la première. Un livre audacieux voir inconvenant écrit comme une tragédie, un roman ambitieux et érudit mais trop complexe et donc d'une lecture difficile.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Ce roman a fait beaucoup parler de lui à sa sortie puisqu'il a été plébiscité par Obama et Olivia de Lamberterie. Bon eh bien on va dire que nous n'avons pas la même vision de la littérature, car je ressors assez mitigée de cette lecture, qui m'a laissé un goût étrange... Ni thriller ni drame, j'ai d'abord eu du mal à classer ce roman. Il s'agit de la relation fusionnelle et passionnelle de Lancelot, alias Lotto, et Mathilde. Tous deux sont américains, issus de familles dysfonctionnelles et s'intéressent beaucoup à la mythologie, au théâtre, à la littérature. Mouais, pas convaincu par les passages sur l'importance de l'art, l'inspiration... Ils se sont connus jeunes et se sont mariés à 22 ans. La 1re partie relate leurs jeunes années d'artistes maudits dans leur loft à NYC du point de vue de Lotto, et de légers indices nous montrent que Mathilde n'est pas qui elle semble être. On les suit de fête en fête, on assiste aux débuts laborieux de Lotto comme comédien puis sa consécration comme dramaturge, grâce au soutien inconditionnel de sa petite femme qui s'occupe de tout... Il ne se passe rien de notable. La raison d'être de cette partie est de mener à la 2e, qui elle va s'attacher à combler les trous en relatant dans une alternance de chapitre l'enfance de Mathilde et les événements de la partie 1... de son point de vue à elle. Cette partie surpasse en intérêt la 1re... Bon. Les personnages sont assez originaux et intéressants mais pas attachants. Pire, ils sont sordides et fétichistes (un de leurs fantasmes est de se lécher l'intérieur du poignet... Sérieusement ?). Ensuite le style. Les changements de point de vue et les ellipses temporelles, si elles peuvent surprendre ne m'ont pas gênée (sauf les commentaires entre crochets du narrateur, très clairement pro-Lotto). Ensuite il est émaillé de métaphores douteuses, de détails scabreux et saugrenus ("des yeux d'écailles", une mère sirène, une autre poissonnière !), d'expressions éculées ("magnifique", "à couper le souffle") qui se targuent d'être poétiques tout en nous faisant passer cette histoire de sexe et de manipulation pour une histoire d'amour pendant 500 pages ! Et là ça ne passe plus du tout. Surtout que le dernier chapitre est raté selon moi. Il est un désaveu total de la thèse du livre et du personnage de Mathilde. Vraiment dommage car l'histoire est plutôt passable.
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