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Critique de Erik_


Erik_
14 septembre 2021
Ce récit est découpé est plusieurs chapitres. On va commencer par la fin des haricots ce qui donne le ton tout en étant un clin d'oeil à des aliments culinaires. On poursuivra sur le fait que c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures soupes.

Notre héroïne Cendre, qui est grand cheffe dans un restaurant étoilé, a décidé de tout plaquer et de ne plus faire de la cuisine pour les bourges à Paris comme elle le dit. Il y a un retour à la campagne dans le Lot chez sa vieille maman qui lui a tout appris. Bref, il y aura du pain sur la planche !

C'est un raz-le-bol des tendances que l'on observe actuellement dans les restaurants avec ces petits plats servis où il n'y a presque rien dans l'assiette que de la décoration avec diverses expériences gastronomiques hasardeuses. Elle ne veut plus d'aliments émanant de l'industrie avec ses colorants. Elle souhaite des produits frais du marché, du naturel comme le pain, le fromage et le vin. Bref, elle souhaite qu'on mange autrement. Je ne peux que souscrire à ce programme alléchant.

J'ai retrouvé également le même procédé qu'il y a dans une série comme les gouttes de Dieu quand notre héroïne fait une brève description de son plat en décrivant la danse d'une femme préhistorique chasseuse et maîtresse du feu. Bref, c'est une passionnée de cuisine qui a également un grand coeur pour un jeune immigré sans ressources mais avec beaucoup de compétences.

J'ai bien aimé la générosité de ce récit qui sent bon la vraie gastronomie qui est celle du partage. C'est une autre vision de la France dans un esprit de tolérance et d'une certaine humanité.

Pour la petite anecdote, on se rend compte que l'héroïne vient d'ouvrir son restaurant en 2020 juste avant le terrible confinement. On sait malheureusement que beaucoup d'établissements vont fermer à cause des restrictions draconiennes liés à la crise du coronavirus mais cela ne sera pas évoqué dans cette oeuvre qui se voulait très optimiste sur le mode quand on veut, on peut. Pas toujours serait la juste réalité...

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