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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Les Portes de Fer, c'est le nom du long passage dans les Carpates entre la Serbie et la Roumanie.
Et pourtant, cette histoire ne se passe pas là-bas. Elle y fait référence à un moment, par l'intermédiaire d'une femme, très importante aux yeux du narrateur.
Cette histoire se passe à Copenhague, à Berlin, à Rome.

Le narrateur nous raconte sa vie, sa philosophie de la vie.
Né dans une famille danoise peu aisée, il aspire à se dépasser, c'est-à-dire à ses yeux se sentir réel.
Oui, la grande question et le seul but dans la vie, c'est atteindre la réalité. Etre réel. Authentique. Même au prix de la solitude, ce qui n'est d'ailleurs pas facile pour l'entourage, en particulier pour les femmes qu'il aime. Et elles sont nombreuses, elles qui ont rythmé les périodes de sa vie.
Même si l'amour est une chose difficile, car il y a cristallisation, comme le dit Stendhal : nous voyons l'autre avec nos propres yeux et pas tel qu'il est en lui-même.
Seuls les enfants trouvent grâce à ses yeux car « ils n'ont pas encore commencé à nier la réalité avec des périphrases et des silences ». « Il n'y a pas d'amour authentique. Sauf celui que les enfants nous témoignent, et auquel on répond avec ce sentiment étonnant que la vie peut nous surprendre comme une cadeau inattendu. Presque une grâce ».

Toute la vie de cet homme a donc été une quête vers le réel, à travers la nature, les lieux traversés (que de mentions de rues !), l'environnement immédiat.
A travers l'Art, surtout, la peinture, la littérature, la musique. Et le prof qu'il est se veut initiateur à l'Art pour permettre aux enfants, aux jeunes, de se dépasser.

« Parfois je me dis que c'est nous qui sommes réveillés. Les réalistes...Nous sommes ceux qui voient la réalité telle qu'elle est, tandis que les autres agissent sur celle-ci à partir de leurs préjugés. Ils sont tellement pressés...Nous sommes ceux qui abordent les choses de biais, contrairement à ceux qui ne connaissaient que les angles droits »

Ce roman à la fois psychologique et philosophique m'a permis de m'approcher un peu plus près de la réalité des choses, de l'humanité des choses. J'ai senti que chaque phrase entamait un long chemin en moi (j'ai d'ailleurs noté une foule d'extraits dans mon petit carnet spécial...). Oui, je peux dire que Grondahl, que je ne connaissais pas du tout, m'a conquise, dans le sens où j'adore réfléchir, analyser, même si parfois je n'étais pas toujours d'accord avec lui.

Et je termine par un ultime extrait auquel j'adhère entièrement : « Je n'ai pas peur de vieillir. Pour moi, les ans sont comme une lente arrivée vers moi-même ».
Je déteste les livres de développement personnel, celui-ci en est aux antipodes, et il m'a fait du bien.
Les Portes de Fer ? C'est un accès à l'introspection et au sens de la vie.
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Un cinq étoiles pour un livre lu avec grand plaisir...comme tous les autres livres de Groendhal, lus jusqu'à maintenant.
Un récit construit en trois parties,correspondant à trois âges de la vie d'un homme ,le narrateur.
Il débute ses souvenirs avec une enfance et adolescence liées à l'histoire de ses parents ,une histoire qui déteindra sur sa vie d'adulte...de là , un bond dans la quarantaine ,et sa rencontre ,en tant qu'enseignant avec un ado ,réfugié serbe,une rencontre qui va le secouer, lui faire passer "les portes de fer" ....et un autre bond,dix ans plus tard, à ses soixante ans.....
Il va et vient entre passé et présent ,se remémorant les femmes (piliers de son existence,bien qu'il prétend préfèrer la solitude...) et les moments cruciaux de sa vie, sans jamais perdre le fil de sa pensée initiale,et sans jamais nous la faire perdre aussi.
Amours, famille, vie solitaire.....bref la Vie,qui débouche sur nos illusions perdus, l'éphémèrité de nos sentiments, notre recherche du bonheur et du sens de la vie qui change avec l'âge, tout en restant une notion ,une idée vague ,jamais définie,notre course d'obstacles de la vie matérielle avec ses activités pratiques qui nous fait perdre de vue les valeurs qui comptent, la recherche de l'idée d'un amour qu'on aimerait libre et vrai, et le passé récurrent ,constituent le fond de cette histoire.
Mélancolie,spleen,solitude donne le ton, une morosité que le narrateur vit étonnement bien,qui dirait-on, lui fait plus de bien que du mal.Une plongée tout en douceur dans l'intimité de cet homme , dans les moindres petits détails de son quotidien, de ses pensées ...sans jamais en devenir voyeur.
La fin très belle, est une ode au passage du temps.
Qui connait Groendhal , sait que sa quête d'introspection de l'âme humaine avec la fluidité de sa prose et sa forme impeccable ,d'un romanesque propre à lui, nous donne toujours un récit passionnant à lire, ce dernier opus ne manquant pas à la règle.
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C'est un grand coup de coeur ! Merci à toi Bookycooky car sans tes conseils il y a de fortes probabilités que je sois passée à côté de de ce roman. Je n'avais jamais entendu parlé de cet auteur ni fais attention à ses romans dans les rayons de ma librairie.
Bien, il faut que je fasse une critique un peu plus constructive que : j'adore ! même si c'est ce mot qui me vient spontanément en pensant à cette lecture que je viens de terminer.
On suit le narrateur à trois âges de sa vie, lorsqu'il a une vingtaine d'années puis à 40 et enfin à ses 60 ans. On va faire connaissance des femmes qu'il va rencontrer durant sa vie et on va à notre tour l'aimer car ce narrateur a une belle âme, une âme tourmentée qui séduit , une sensibilité touchante, une façon de voir et vivre la vie qui me plait beaucoup, un regard sur le temps qui s'écoule émouvant.
Le fait de fuir à Rome pour « fêter » ses soixante ans, a un goût de nostalgie. C'est donc à Rome, ville éternelle, qu'il va se souvenir des femmes aimées, l'image est belle ! quel beau symbole !
Beaucoup de tendresse, d'amour mais aussi d'illusions, de désillusions jalonnent la vie du narrateur et c'est avec un pincement au coeur qu'à mon tour, je le quitte en fermant ce livre. Encore merci à toi Bookycooky :-))

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Trois âges de la vie d'un homme :adolescence, âge adulte et seuil de la vieillesse :
Un récit élégant et profond lu avec grand plaisir comme tous les ouvrages de ce grand écrivain danois: la jeunesse d'abord, à dix- huit ans , passion pour Marx , découverte de la littérature et de la langue allemande , engagement politique, révélation de la sensualité, perte de la mère, disparue bien trop tôt , premières désillusions, l'âge de raison , le mariage , la naissance de sa fille Julie ,la passion pour son métier , l'école : ——un formidable lieu de vie et de développement ——-, professeur de collège à Copenhague , enfin l'omniprésence des femmes , ses amours : Lisbeth, Erika , Maria, Viviane ...
Un superbe roman à la fois psychologique et philosophique, pétri de tendresse, de douceur, serein et désenchanté .
Il éclaire à merveille les moments forts d'une vie: déboires, hésitations , relations entre désir, amour, humour , reculs , repli , solitude, changements minimes et évolutions ....
Magnifique introspection de l'âme , touchante , nostalgique , qui revisite de belle manière la façon dont l'on vit et les répercutions au soir de sa vie.


L'écriture est remarquable : fine, sensible , à la fois intime et universelle .
Quel plaisir de lire cet écrivain !
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Alors que je commence ce billet j'en suis toujours à me demander pourquoi ce titre… ? Certes à un moment du récit le narrateur est en croisière sur le Danube et navigue entre les gorges qui portent ce nom, mais pourquoi donner ce titre à son roman ? Est-ce que la vie serait une succession de Portes de fer qu'on doit apprendre à franchir, en menant notre barque comme on peut, pour éviter les écueils ?
L'histoire de ce roman est déjà en substance dans la photo qu'on peut admirer sur la première de couverture. On y voit un homme de dos, pas tout à fait au centre de l'image, il est seul. le photographe est certainement à plat ventre pour prendre ce cliché, notre regard rase le ponton de bois avant d'arriver sur l'homme assis dessus, qui tranquillement, les mains dans les poches, observe le fleuve… nous l'accompagnons mais nous sommes en retrait derrière, tout passera par son regard à lui…
Lui… que nous rencontrons à ce moment particulier de la vie où on quitte définitivement l'enfance pour se jeter dans le grand bain. Il a 18 ans, c'est l'âge des premiers amours, et c'est aussi le moment tragique où il va perdre sa mère. On le retrouve ensuite alors qu'il a divorcé et qu'il voit sa fille Julie en alternance, il a 40 ans et il est professeur de littérature en collège. Puis on fait de nouveau un saut dans le temps pour le retrouver quelques jours avant son soixantième anniversaire, il voyage seul en Italie.
Il se raconte sur ces trois temps forts, se questionne, analyse ses choix, tout en faisant des retours en arrière. L'amour, ses relations avec les femmes sont au coeur de ses réflexions, il a choisi de vivre seul parce qu'il a des doutes sur le fait qu'aimer de manière authentique empêche de respecter la liberté individuelle. C'est son choix, mais les femmes font néanmoins partie de son univers, même lorsqu'elles disparaissent, englouties par les aléas de la vie, elles continuent de vivre en lui. Et j'ai été surprise de réaliser que celle qui revient dans ses pensées, le plus souvent, c'est sa mère disparue. Il s'en sert comme appui de comparaison, il glisse de l'image d'une femme qu'il rencontre, vers celle de la jeune femme qu'a dû être sa mère, avant sa naissance, avant même qu'il ne la connaisse… il se souvient, revoit des moments figés…
La littérature, la musique, les arts, la culture sont omniprésents, aussi essentiels pour lui que l'eau et l'air… mais est-ce si étonnant ?
J'avoue que je suis complètement tombée sous le charme de l'écriture de GRØNDAHL, sa capacité à observer l'âme humaine, la finesse de ses analyses psychologiques, sa culture, sa patience et sa délicatesse… complètement charmée !
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Rarement un livre m'a autant touchée par sa justesse. Enfin, je devrais dire qu'il m'a touchée parce que ce que j'y ai trouvé ressemble beaucoup aux images de ma propre vie. L'auteur met en scène un adolescent devenu homme qui pose sur chaque évènement de sa vie un regard lucide sans complaisance et s'interroge sans cesse sur ce qu'il est. Cet homme est littéraire, communiste, amoureux des femmes, père attentif puis grand-père émerveillé. Une magnifique découverte
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Je suis ravie d'avoir été attirée par la couverture de ce roman : un homme seul assis face à un fleuve. Peut-être le symbole de sa vie qui défile devant nous ?
Au commencement, la maladie et la mort de sa mère alors qu'il n'a pas vingt ans.
C'est le désarroi, le chagrin, et l'absence qui l'habitent. A l'instant où le mauvais diagnostic de la maladie tombe il découvre que sa mère allait partir avec un"autre" et que son père avait une autre vie. Que de chocs et de désillusions en peu de temps!
Il connaît sa première maîtresse, vénère Marx et Hendrix.
Commence un long et lucide travail d'introspection. Il analyse ses besoins, ses désirs, ses exigences tout en s'interrogeant sur les sentiments des autres.

Vers quarante ans, divorcé, il n'en a pas fini avec les femmes mais en pensant à son mariage, il refuse "la voie du milieu" là où on se laisse aller dans une routine confortable, fade, sans surprise, sans interrogation.
Durant cette période il s'attache au bien être de sa fille devenue ado et à son métier de professeur qu'il conçoit comme un sacerdoce : transmettre et apprendre à réfléchir aux jeunes qui lui sont confiés.
Dans sa solitude voulue et paisible l'intrusion d'un jeune migrant et de sa mère mystérieuse et sensuelle sera un épisode aussi court que bouleversant.

Puis arrive la soixantaine qu'il va fêter seul à Rome. C'est le temps des bilans, du souvenir des sept femmes qui ont compté dans sa vie. de la conscience de cette vie qui finit. Il n'y a ni regret, ni tristesse. " Pour moi les ans sont comme une lente arrivée vers soi-même ".
Et arrive cette joie qui le submerge : " J'étais devenu grand-père, ce mélange douceâtre de graisse de bébé et de lait maternel génère en soi de l'amour. Une petite main, un petit pied. J'étais cuit". ( Là je craque !)

C'est la vie d'un homme avide de vérité qui ne se complaît jamais dans la facilité ordinaire, pour qui la lecture, la peinture, la musique, la sensualité, la solitude paisible sont les secrets d'une vie riche sans mensonge.

Difficile de faire le tour de cette lecture à chaque page si dense, si envoûtante, si enveloppante qu'il est difficile d'en sortir.

Les portes de fer sont un défilé du Danube, encadré par un relief difficile, à l'image de la pensée rigoureuse de cet homme ?

Je ne vais pas en rester là avec cet auteur.


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Sur la couverture, l'homme est assis.
Il nous tourne le dos, il regarde au loin.
Loin derrière.
Sans doute l'homme fait-il le point sur sa vie.

Comme il est bon parfois de prendre une pause et de dresser l'inventaire du passé ! le narrateur mis en scène par Jens Christian Grondahl l'a bien compris, lui qui revient pour nous sur quelques faits marquants de son existence.
Plan d'un drame en trois actes : d'abord la bouillonnante adolescence entre Copenhague et Berlin, puis "l'âge de raison" et la vie de famille plus ou moins heureuse, et enfin l'heure des comptes à l'approche de la soixantaine. Que c'est riche une vie d'homme ! Des hauts, des bas, des rêves et des doutes, des idéaux politiques et des espoirs déçus, et puis bien sûr des femmes, des passions qui s'enchaînent, s'opposent et parfois se mélangent...

Tout sonne juste dans ce portrait plein d'authenticité et de nostalgie que j'ai dévoré d'une traite, porté par le ton lucide et un brin désabusé d'un personnage qui m'a tout de suite été sympathique. le "héros" de Grondahl est en effet un homme entier, humble et cultivé, grand amateur d'art et passionné par son métier d'enseignant. Il a connu l'amour, la grâce des joies partagées, mais aussi la solitude, les échecs et le désenchantement : en bref il a vécu.
Fort de toutes ses expériences et de ses erreurs d'antan, après les folles années de jeunesse puis les désillusions de celui qui comprend que chaque jour passé l'éloigne un peu de plus de ce qu'il fut, c'est un sexagénaire résigné mais serein, au clair avec lui-même et (presque) libéré de ses démons qui finalement se présente à nous. En lui je me suis par moment reconnu.
Quelle étrange sensation, n'est-ce pas, que celle de se sentir un peu cousin d'un personnage de fiction, de voir en lui quelques reflets de soi...

Au cours du demi siècle traversé, les rencontres furent nombreuses et différentes femmes ont éclairé sa vie. Chacune a contribué à façonner celui qu'il est devenu, le prof un peu taciturne qui nous délivre là avec pudeur et simplicité de belles analyses physchologiques et de jolies réflexions sur son rapport au réel, au couple, à l'identité... C'est parfois un peu flou, jamais très amusant mais toujours profond et riche de sens.
La fin du roman est particulièrement réussie : à elle seule elle mérite que l'on s'attarde sur cette introspection sincère et délicate.

Vous l'aurez compris : Jens Christian Grondahl - que je ne connaissais pas - m'a donc fait forte impression, et je suis heureux d'apprendre qu'il me reste 12 autres titres à découvrir, comme autant de portes (de fer) à pousser. J'espère y retrouver la même écriture, la même façon de peindre le temps qui passe, la même faculté à restituer ce curieux sentiment qu'on nomme mélancolie, ce "doux petit bonheur d'être triste" (Hugo).
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Les portes de fer ....
Qu'est ce que c'est ?
Plusieurs lieux géographiques, un défilé du Danube qui sépare les Balkans (Serbie) des alpes de Transylvanie (Roumanie), la centrale hydroélectrique située sur ce défilé, le passage le plus étroit des gorges de Samaria en Crète, une gorge des Bibans en Algérie, un quartier de Nouméa en Nouvelle Calédonie, ... ?
Pour Jens Christian ce n'est qu'un bateau de croisière sur le Danube, le long passage dans les Carpates entre la Serbie et la Roumanie.
J'ignorais cette appellation, j'imaginais les portes de fer comme celles qui se refermaient dans nos têtes à cause de l'horloge du temps qui va toujours trop vite.

Que vous dire de l'enchantement qui m'a accompagné tout au long de la lecture de ce livre ?
Je suis une inconditionnelle de cet auteur.... j'ai presque tout lu de qui a été traduit en français. Il me reste encore deux titres à découvrir, il me faut savourer et laisser passer un peu de temps. (Il m'a fallu plusieurs années pour lire le dernier San Antonio, la peur du manque après la dernière page tournée !)
Je ne crois pas que j'attendrai aussi longtemps pour mon danois favori.
Ce livre est comme une croisière en bateau le long des âges de la vie, avec les virages nécessaires après chaque passage des années charnières, vingt, quarante puis soixante de ce qu'a imaginé l'auteur.
Le long cheminement à l'intérieur de soi même, des ressentis différents selon l'âge, l'humeur, l'actualité de toutes ces étapes de la vie.
Passionnant, un régal pour l'esprit, de la bonne humeur pour les neurones devant le temps qui nous reste pour découvrir le puit de sagesse, de sentiments qu'il y a en chacun de nous et dans les êtres qui nous entourent.
Que du bonheur !
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Trois époques de la vie d'un homme qui parvenu à soixante ans revoit le jeune homme qu'il était à vingt ans, l'homme de quarante ans marié et père de famille, puis celui qu'il est aujourd'hui, solitaire mais toujours fasciné par les femmes même s'il a choisi de vivre seul. Ecrit à la première personne, dans un style sobre mais brillant, ce roman s'inscrit bien dans la lignée de
Jens Christian Grondahl dont on connait la finesse de ses analyses psychologiques, sa compréhension des comportements humains.
le héros avec lequel l'auteur a probablement des affinités nous touche par sa fragilité, tout en restant extérieur à sa vie par la distance qu'il met avec celles et ceux qui l'aiment. Son inaptitude au bonheur trouve peut être son explication dans la perte de sa mère, au sortir de l'adolescence, un vide qu'il ressentira tout au long de sa vie malgré des expériences amoureuses multiples. Un roman subtil décrivant une personnalité complexe, un écrivain talentueux, apte à décrypter les entrelacs de l'âme et du coeur.


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