Il racontait qu'un tableau de Rembrandt, au Louvre, lui avait causé bien des tracas. Il le copia et le recopia souvent, ne parvenant pas d'abord à en rendre la parfaite correction.
Une telle difficulté ne le découragea point. Mécontent, il recommençait. — Cela a été dur, disait-il; mais, j'ai réussi. J'ai fait aussi bien que Rembrandt.
Il le pensait, et c'était vrai.
Gustave Courbet est mort récemment.
Il laisse un gros garçon joufflu, au large poignet, aux reins solides, qui ne demande qu'à lutter.
Son nom est Réalisme.
Le hasard, ce bon diable, nous ayant mis en rapport avec le peintre, nous allons recueillir nos souvenirs. L'oeuvre, nous la mettrons de côté. Pour l'homme, nous le photographierons aussi exactement que possible. Esprit, tempérament, tête, cœur, pipe et palette, tout y passera.
Sa sortie de prison fut le signal d'un nouvel engouement dans le public. Les commandes arrivaient de tous les côtés. Les marchands quittaient Paris pour le relancer jusque dans sa retraite.
— Ma peinture a quadruplé de valeur, s'écriait-il! Et c'était vrai.
La vue d'un livre le mettait en colère.L'aspect d'un encrier le faisait reculer. Il se bornait à parcourir les articles où il était question de lui.