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EAN : 9782226443878
176 pages
Albin Michel (21/08/2019)
3.27/5   41 notes
Résumé :
Franz-Anton Mesmer publie son Mémoire sur la découverte du magnétisme animal en 1779. Il y révèle l'existence d'un fluide universel aux pouvoirs thérapeutiques. Par simples effleurements de la main, ce fluide pourrait guérir et rétablir l'harmonie du corps et de la nature.
Rejetée par la médecine officielle, portée par quelques guérisons « spectaculaires », cette théorie vaut à Mesmer une foudroyante popularité. La fièvre mesmérienne enflamme les imaginations... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Par une étrange coïncidence, je retrouve le philosophe politique Frédéric Gros dans cette biographie romanesque de Franz-Anton Mesmer, le magnétiseur du XVIIIe s., premier praticien de l'hypnose sans la comprendre – le terme même sera inventé quelque temps après lui. Sur ce personnage porté aux nues mais plus souvent vilipendé et désavoué au cours de sa longue vie, sur l'importance de sa découverte involontaire, j'avais lu, il y a très longtemps, l'excellente biographie triple intitulée La Guérison par l'esprit, que Stefan Zweig lui consacra, en compagnie de Freud et de Mary Baker-Eddy. le « guérisseur » de Frédéric Gros, quant à lui, s'inscrit d'une part dans son ambivalence entre le passé et le futur, une ambivalence qu'il a sans doute partagée avec ses contemporains, mais comme à contre-temps, et d'autre part dans une pratique de la musique qui se joint et se fusionne avec le « magnétisme ».
Mesmer se revendique des Lumières, certes, mais le jeune homme éduqué par les jésuites conçoit d'abord son magnétisme et le pratique comme une version laïque et franc-maçonnique de l'exorcisme, il a fait sa thèse en médecine sur l'influence des astres sur le corps humain – une version rationaliste de l'astrologie : cela pour son côté passé. Par contre, du scientisme du siècle suivant, il tire son attachement aux découvertes des physiciens de l'époque – l'électricité, le magnétisme – d'une manière qui n'est que métaphorique et non mesurable ; il s'en tiendra toujours à ses fluides invisibles, à l'harmonie universelle, à l'équivalence entre magnétisme minéral et animal, à ses tiges de cuivre et baquets à l'eau magnétisée, aux pôles et flux énergétiques du corps (mais sommes-nous vraiment sortis de ces « métaphores électrostatiques et thermodynamiques » dans nos « médecines alternatives » deux siècles et demi plus tard?), incapable de penser l'autonomie de l'univers psychique. Dès lors, comment en vouloir à certains de ses contemporains d'avoir travesti sa thérapie en ésotérisme et à ses détracteurs d'avoir conclu à charge : « L'imagination sans magnétisme produit des convulsions, le magnétisme sans imagination ne produit rien. » (cit. p. 143)... ?
Mesmer musicien. Il jouait du piano-forte, du violoncelle, fut l'initiateur de « l'harmonica de verre » et utilisa dès le début et continuellement ces instruments comme partie intégrante de sa thérapie de magnétisme ; il affirma même que la tonalité ré mineur possédait des qualités magnétiques. Ami de Gluck et intime de Mozart, Gros lui prête des sentiments de culpabilité très marqués envers ce dernier ; et que dire de celle liée à sa plus célèbre guérison : la jeune pianiste aveugle Theresia Paradis à qui il rendit la vue et qu'il séduisit et qui la reperdit dès qu'il fut contraint de la délaisser et de se séparer d'elle...

Cette biographie romanesque se présente comme une série de lettres que Mesmer aurait écrites en français à un certain monsieur Wolfart, en 1815, durant les trois derniers mois de sa vie, pour lui raconter son destin et décliner son invitation à se rendre à Berlin où une chaire de magnétisme lui était offerte. Outre les mérites d'une écriture splendide, qui croise le regard d'un esprit du XXIe siècle avec celui qu'a pu ou dû avoir un homme de science du XVIIIe, outre cette omniprésence de la musique et de l'amour de la nature, Gros est capable d'évoquer le Zeitgeist dans des pages magnifiques, comme celles sur la Révolution française : comme si le mesmérisme était entré en résonance, pendant quelque années, avec les aspirations révolutionnaires, et puis avait été trahi tout comme celles-ci le furent.
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A travers ce livre Frédéric Gros, nous propose de découvrir la vie de Franz-Anton Mesmer, magnétiseur du 18ème siècle qui défendit toute sa vie les fluides émis par les hommes, la nature, l'univers et qui peuvent guérir les êtres de leur mal si on sait bien les utiliser. Magnétiseur qui aurait quelques guérisons à son actif, Franz-Anton Mesmer peut apparaître pour notre époque comme un homme farfelu, ce qui était déjà le cas à son époque quand Lavoisier ou Franklin le descendaient en flèche, pour autant le personnage mérite qu'on s'y attarde car il est un homme de l'Europe aux prises avec la Révolution mais aussi un homme de son époque où l'esprit se libère.

C'est donc à travers quelques lettres destinées à un ami, Monsieur Wolfart, que nous allons découvrir Mesmer. Ces lettres qui sont écrites à la fin de sa vie sont une manière pour l'auteur de faire une rétrospective sur l'existence de Mesmer depuis le commencement et de nous faire ainsi partager la découverte de son don, sa manière de travailler, ses réflexions et découvrir les liens qu'il a pu créer avec des personnages plus ou moins célèbres comme Mozart, Theresia von Paradis, etc.
Au-delà de son carnet d'adresse (impressionnant quand même) et d'une biographie, on va aussi aborder la manière dont il a été accueilli par les hommes de son temps, et découvrir que si une partie de la population l'acceptait, une autre partie refusait d'admettre son don. Si l'époque se prêtait effectivement à toutes les découvertes pour améliorer le futur de l'homme, toutes n'étaient pas admises pour autant. En effet, la religion ayant trop abusé de son pouvoir mystérieux, le 18ème siècle arrivant ne veut plus de mystère impalpable et ceci malgré le don certain de ce personnage qu'est Mesmer.

En lisant ce livre, qui reste un roman pour rappel, on va aussi découvrir la personnalité d'un homme proche de la nature, voulant aider son prochain, mais aussi un homme sensible avec ses secrets et ses peurs, qui s'est vite fait dépasser par son rêve de renommée. Renommée que ses disciples ont aussi pas mal saccagés. Toutefois, si les disciples ont dévoyé les fluides, son idée d'ouvrir une école était tout aussi pourrie faut bien le dire, un don ne s'apprenant définitivement pas.

Comme je le disais Mesmer est de l'époque révolutionnaire, il goutera quelques mésaventures d'ailleurs, toutefois bien plus que nous décrire les déboires de Mesmer l'auteur va nous décrire par son personnage Paris et sa terreur, Paris et sa mémoire courte. Il va en outre, nous faire aborder ce Paris sensible que Mesmer dans le livre dit avoir ressenti via des énergies, lourdes, sombres. Je ne sais bien sûr pas si cela est vrai, mais pourquoi pas, l'idée de la Révolution sur un plan plus sensible est plaisante. Surtout que ce côté rattrape le côté froid de l'écriture de Frédéric Gros. On ne lit en effet pas ce livre pour l'écriture mais plus pour l'histoire.

En résumé, à travers ce roman on va découvrir la vie d'un homme, son don, son rêve de gloire, mais aussi sa chute. Petit bémol, ce n'était pas forcément une lecture très agréable sur le plan de l'écriture, mais pour l'histoire réelle en partie c'est à tenter.

Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Le guérisseur des Lumières, c'est Franz-Anton Mesmer, le médecin tout à la fois controversé, acclamé et condamné qui a découvert le "magnétisme animal", né en 1734 en Allemagne et mort en 1815.
L'historien Frédéric Gros nous restitue les grandes périodes de sa carrière par le truchement de lettres fictives qu'il adresse à un ami (un certain M. Wolfart, qui ne lui répondra jamais) à la veille de sa mort.
Le jeune Mesmer est un enfant ultra sensible, formé par son père chasseur à l'observation intime de la nature et des animaux, qui apprend très tôt à être à l'écoute de ses sens, à être réceptif à l'invisible et à l'incompréhensible et la musique fait naturellement partie de sa vie.
Seulement voilà, au siècle des Lumières, la religion et ses obscurs miracles sont passés de mode : on soigne avec la raison, pour conserver le pouvoir et pour gagner de l'argent. Devenu médecin, Mesmer lui entend guérir avec ses mains, il transmet cette chaleur qu'il ressent et qu'il parvient de mieux en mieux à contrôler pour faire circuler chez ses malades, à l'aide de "passes", les humeurs bloquées qui provoquent crises, cécité, douleurs aiguës, etc. et que tous les traitements connus ont échoué à traiter.
Or cet homme, qui a fait des brillantes études donc, bien intégré à la société de son époque, est dénigré par ses pairs (Lavoisier, Franklin), et s'il semble sincère dans sa démarche, il ira de déconvenue en déconvenue en réalisant la perfidie de la nature humaine alors même qu'il est appelé et soutenu à la cour par Marie-Antoinette. Espérant que ses pairs applaudiront ses guérisons miraculeuses, il va réaliser que le pouvoir est plus fort que l'évidence ; attendant la reconnaissance des malades, il va se heurter à leurs proches, qui, veillant jalousement pour garder le contrôle d'un conjoint ou une pension d'invalidité, empêchent toute guérison ; fondant sa propre école sur le tard, il va se voir trahi par ses plus proches collaborateurs qui vont tenter de faire de sa méthode une science explicable...
Grand ami de Mozart, lui aussi incompris de son temps, ces lettres sont autant de partitions qui font de Mesmer un musicien du corps humain, qui, par son exceptionnelle présence au monde, était capable d'accorder la petite musique interne des corps pour en faire une prodigieuse symphonie.
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Frédéric Gros m'avait transportée avec son roman précédent « Possédées ». C'est donc avec un grand intérêt que j'ai acheté et lu « le guérisseur des Lumières ». Je n'ai pas eu l'émotion attendue mais après réflexion, je pense que la forme choisit par l'auteur m'a décontenancée. Dans « le guérisseur des Lumières », Frédéric Gros a opté pour le roman épistolaire, à savoir la correspondance de Franz Anton Mesmer pour son ami Wolfart lors des derniers moments de sa vie. Pas de description, juste la parole et le ressenti d'un homme. Et moi, j'aime bien les descriptions, elles me permettent de me fondre dans une époque, un lieu… Par contre sur le fond, Frédéric Gros a fait le job. Il m'a fait découvrir un grand homme que je connaissais très peu. Il m'a plongé dans le siècle des Lumières. Il m'a passionné avec la Médecine toute puissante et m'a fasciné avec cette médecine dite parallèle. Et enfin, il m'a fait me questionner. J'ai hâte de savoir sur quelle personnalité il portera son travail la prochaine fois.

Alors qui est Franz Anton Mesmer ?

Un médecin allemand du XVIIIème siècle très controversé puisque ses confrères de l'époque le considèrent comme un imposteur. Son truc, à Mesmer, ce sont les fluides. Son hypersensibilité et son enfance baignée de nature et d'animaux le conduisent vers une curiosité des sens qui complète sa formation scientifique. Il est convaincu qu'un fluide naturel relie les hommes à la terre et à l'univers, qu'un homme tombe malade si ce fluide est mal réparti dans son corps. Mesmer propose donc à travers des « passes mesmériennes » de rééquilibrer le corps du patient. Seulement cette façon de penser et surtout de pratiquer la médecine ne convient pas à tous. L'engouement qu'il suscite effraie et bon nombre de médecins se liguent contre lui. Oui mais voilà, Mesmer obtient des résultats, sa notoriété grandit et même la haute société le consulte en secret.
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Fréderic Gros donne la plume à Mesmer pour raconter sa vie par le biais d'une série de lettres écrites à un certain Wolfart début 1815. II y raconte son enfance à la campagne; sa connivence avec les arbres qui selon lui procurent de l'énergie; ses études de médecine et sa découverte de l'équilibre des fluides cosmiques qui assurent l'harmonie du corps. Un déséquilibre de ceux-ci engendre des maladies que le magnétisme peut guérir par des effleurements de certains points du corps. Ses pratiques ont connu un énorme succès populaire. Par contre Mesmer s'est attiré les foudres des facultés de médecine. Pour les scientifiques, ses pratiques relevaient du charlatanisme.
Le livre, très court, révèle trop de longueurs à mon goût. J'ai donc été un peu déçue par la forme de l'ouvrage. le contenu est intéressant et met en exergue la crainte de la nouveauté ou encore les a priori des médecins face à une méthode des soins qui leur échapperait. Même de nos jours, les médecines alternatives n'ont pas toujours bonne presse.
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
13 janvier 2020
En s’appuyant sur ses propres recherches et sur ses propres expériences, Frédéric Gros raconte, avec beaucoup de justesse, la vie fascinante de Mesmer.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Gluck m'écrivaient que les français adoraient tout ce qui est nouveau, qu'ils étaient avides de sciences, de physique, de connaissances nouvelles, que rien ne les effrayait tant que la routine. Il m'écrivait qu'il parlait rue Plâtrière avec Rousseau d'opéra et de musique, que la ville était un bruissement ininterrompu, qu'on y discutait dans les cafés que d'électricité... Je me suis dit : le magnétisme est fait pour Paris, on n'y craint rien tant que l'ennui, l'habitude et le manque d'esprit. Paris, au moins, n'a pas peur, Paris n'a pas peur des révolutions.
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« Je me souviens du dernier dimanche de novembre.
Elle me joue à trois heures dans une lumière blanche l'adagio en ré mineur qui lui avait donné dans les larmes l'ouverture de la lumière. Je lui dis : "C'est une musique d'après la souffrance, comme son souvenir, comment peux-tu la jouer maintenant ?" Elle répond que la musique est la trace apaisée de douleurs anciennes.
Je pleure.
Elle enchaîne trois sonates de Haydn en mineur, elle rejoue trois fois la sonate de Mozart en fa. Elle joue de mieux en mieux, de plus en plus profondément.
Elle s'aarête, retire son bandeau. Elle demande : "Ai-je donc joué si longtemps qu'il fasse déjà si sombre ou bien le temps s'est-il couvert ?"
Le matin du lundi, elle ne voyait plus. » (p. 100)
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« À dix heures, elles étaient sept mille et partirent chercher le roi. Nous avons suivi le chemin de Versailles, en passant par Auteuil et par Sèvres. Six heures de marche. On réquisitionna le long des routes des voitures pour les canons et les femmes âgées ou trop lasses. Pas un seul pillage. Six heures de route à pied sous la pluie d'octobre, dans la boue et sous les premiers froids. J'étais entraîné par leur courage, emporté par leurs rires, captif de leur colère. Ceinturé, enveloppé de femmes – les blanchisseuses, les poissonnières des Halles, les portières, les filles publiques, les boutiquières –, je prenais, transi, en plein visage des bourrasques de leur fluide. Je m'imprégnais de l'énergie qui transpirait de leurs corps, de leurs larges épaules, de leurs cuisses fortes, de leurs lèvres rageuses. J'étais investi par la proximité, cette familiarité des corps que j'avais oubliée depuis mon enfance à Iznang et les fêtes du village. J'en pleurais en marchant. Quand on m'interrogeait, je répondais : "C'est la pluie sur mes joues." Et les femmes m'embrassaient. » (p. 157)
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Les premières Lumières, cette impertinence, cette insolence, cette audace de l'esprit, c'était une brûlure d'alcool. Et quand je pense aujourd'hui à ceux que j'ai pu rencontrer dans les années 1780 à Paris, ces matérialistes vaniteux qui m'ont traité de mage, ces médecins perchés sur leur diplôme comme sur des ergots et qui me considéraient de haut...
Savaient-ils seulement comment, en 1750, la pensée avait été cette conquête contre les autres et contre soi, la vérité un commerce dangereux, une impossible douleur ? Mais non, pour eux, la science était devenue un diplôme, un symbole de leur intelligence, un titre, un droit à l'arrogance.
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J'aimais les châtaigniers - et plus encore peut-être le son des peupliers. J'aime surtout embrasser les arbres, et les châtaigniers jeunes et maigres comme on les a dans un taillis me convenaient : mes bras d'enfant pouvaient les enlacer. J'ignore comment m'est venue l'idée de ces embrassements. J''ai seulement le souvenir d'une douceur, je sentais, une fois mon corps collé à l'écorce, un ruisseau tiède qui descendait le long du dos.
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Vidéo de Frédéric Gros
Frédéric Gros est philosophe et professeur à Sciences politique, avec son essai "Pourquoi la guerre ?" paru chez Grasset, il propose une analyse sur la morale, la politique et le langage de la guerre.  Cet essai tente de répondre aux questions qu'on peut se poser : à quoi sert la guerre ? qui sert elle ? existe-t-il des guerres justes ? les guerres sont elles inévitables ? Depuis que la guerre en Ukraine a fait irruption dans nos quotidiens des images surgissent et nous remémorent les grandes guerres de nos livres d'histoire. Une situation surréaliste à laquelle on a du mal à croire. Vient alors cette question, une guerre peut elle être juste ? Pour l'auteur, on est pris entre deux sens de la justice, un sens moral et un sens formel qui se construit. le second renvoyant à l'idée qu'une guerre juste respecte un certain nombre de protocoles. Sur la question de la morale et la tentation d'identifier deux camps : un camp du bien et du mal, il exprime son inquiétude. Pour lui "l'hyper-moralisation" de la guerre n'est pas souhaitable en ce qu'elle pourrait constituer "un frein à la résolution construction diplomatique de la paix". 
Retrouvez l'intégralité de l'interview ci-dessous : https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/
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