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EAN : 9782724610383
128 pages
Les Presses de Sciences Po (06/09/2007)
2.5/5   1 notes
Résumé :
Qui suis-je ? Qui sommes-nous ? Qui définit ce « nous » ? Qui disons-nous qu’ils sont ? Quels fondements à ce « ils » ? Chacun possède des identités multiples, que ce soit dans son vécu, au sein de la société, d’institutions et d’organisations, ou dans des champs transnationaux. La notion imprécise d’identité européenne constitue à cet égard un bon exemple d’entrecroisement des facteurs d’identification.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ecrit il y a 27 ans, cet essai intéressant, tout en nuances, truffé de références historiques évoque différents types d'identité présents en Occident.
L'auteur exprime ses appréciations personnelles, très modérées, et ne semble pas faire oeuvre de propagande. Etant un historien franco-allemand, il fait d'autre part de nombreuses comparaisons entre les sociétés française et allemande.

Ainsi, concernant l'immigration il a l'honnêteté et la clairvoyance de dire : « Pourquoi en France, l'intégration assimilatrice est-elle en déclin ? En partie parce que la proportion de jeunes immigrés est devenue plus importante dans nombre de classes ».
Car en effet, le vrai sujet n'est pas la nature des populations mais leur nombre.

Toutefois, il va un peu vite quand il affirme que « l'UNESCO dépense des sommes considérables (…) au nom d'une culture identifiée comme mondiale. »
Ce qui revient à dire que la cathédrale d'Amiens et les mosquées du Nord ivoirien sont d'une culture mondiale avant d'être respectivement chrétienne et musulmanes.
La politique de l'UNESCO a d'ailleurs fait un virage à 180° dès les indépendances des années 1960 justement sous la pression d'Etats nouveaux qui souhaitaient distinguer leur culture et non l'amalgamer aux autres.

On ne peut pas le suivre sur la Yougoslavie où les Occidentaux « ont cédé à la tentation d'accepter l'équation territoire = ethnie unique = Etat-nation » ce qui est « contraire à la philosophie politique et à la morale dont ils se réclament. »
Préfère-t-il des Etats multiethniques et conflictuels ou avec une ethnie très largement majoritaire et plus paisibles ? Si l'application de la « philosophie » crée des tensions et que vivre entre gens qui se ressemblent n'en crée pas c'est la philosophie qui se trompe et l'Occident doit en changer.

Dans la même veine, quand il dénonce les échanges de population entre Turquie et Grèce prévus par le Traité de Lausanne de 1923, « exodes forcés avec des dizaines de milliers de morts », il oublie de mentionner que les tensions étaient telles entre orthodoxes et musulmans que l'exode s'est poursuivi ensuite de façon volontaire.
Alors oui, près de 2 millions de personnes ont été déplacées mais ces territoires sont en paix depuis un siècle. Grosser préfère-t-il qu'elles soient restées en place et qu'on ait vécu un siècle d'affrontements ethnico-religieux et « des dizaines de milliers de morts » ?
En perdant 400.000 musulmans et en gagnant 1,5 million de Grecs, la Grèce est devenue plus homogène ce qui a grandement contribué à sa paix sociale.

(édition de février 1996)
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