En réalité, tout comme chez nous, la production culturelle française se conforme aux besoins de la bourgeoisie qui s'y intéresse. A quelques exceptions près, de plus en plus rares ( le groupe Clarté), les artistes parisiens n'en sont pas plus conscients que leurs collègues allemands. Ils mènent une existence d'atelier, empêtrés dans toutes sortes de problèmes formels. Mais ils ne sont plus du tout en mesure - et n'essaient d'ailleurs même pas - d'exercer une influence essentielle sur les événements. (1925)
Il ne sert à rien de rêver, la France est aujourd'hui morte, intellectuellement et spirituellement, et ceux qui continuent de parler de "tradition" constateront, en observant et en scrutant ses différents piliers - qu'on y retrouve le même évidement, les mêmes fissures que partout ailleurs dans l'Europe de la culture.
"Une vie, une œuvre" sur France culture - George Grosz