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Critique de Aderu
Vivifiant ! Derrière ce titre plein de panache se cache une démarche qui n'en manque pas.
Ce livre reprend une série d'articles, triés sur le volet, du canard lillois La Brique.
Si ces pages ne donnent pas envie d'habiter à Lille, elle donne sacrément envie, a contrario, de voir se monter de telles initiatives un peu partout.
La Brique mord les mollets des politiques publiques avec sincérité et constance. Qu'il s'agisse de culture, de social, de sécurité, de démocratie ou bien encore d'économie, rien n'est laissé de côté.
Lire les péripéties de la métropole lilloise, laboratoire d'un capitalisme connecté à la culture policée, est tout à fait signe d'intérêt et invite à la réflexion - prélude à la critique ? - sur nos réalités locales.
La forme de l'ouvrage est à saluer. Des chapitres thématiques organisent les articles. Ces chapitres débutent par des poèmes puis, après une introduction de contextualisation, viennent les articles proprement dit. le tout encadré de dizaines et de dizaines de dessins, dans des styles divers et variés, dans la technique que dans l'approche.
En fin d'ouvrage, La Brique fait son autocritique, se définissant comme n'étant qu'une "forme d'expérimentation sociale et d'organisation collective à visée journalistique." Mission accomplie de mon point de vue, longue vie à La Brique.
Ce livre reprend une série d'articles, triés sur le volet, du canard lillois La Brique.
Si ces pages ne donnent pas envie d'habiter à Lille, elle donne sacrément envie, a contrario, de voir se monter de telles initiatives un peu partout.
La Brique mord les mollets des politiques publiques avec sincérité et constance. Qu'il s'agisse de culture, de social, de sécurité, de démocratie ou bien encore d'économie, rien n'est laissé de côté.
Lire les péripéties de la métropole lilloise, laboratoire d'un capitalisme connecté à la culture policée, est tout à fait signe d'intérêt et invite à la réflexion - prélude à la critique ? - sur nos réalités locales.
La forme de l'ouvrage est à saluer. Des chapitres thématiques organisent les articles. Ces chapitres débutent par des poèmes puis, après une introduction de contextualisation, viennent les articles proprement dit. le tout encadré de dizaines et de dizaines de dessins, dans des styles divers et variés, dans la technique que dans l'approche.
En fin d'ouvrage, La Brique fait son autocritique, se définissant comme n'étant qu'une "forme d'expérimentation sociale et d'organisation collective à visée journalistique." Mission accomplie de mon point de vue, longue vie à La Brique.
