pbJournal d'Irlande : Carnets de pêche et d'amour - Babelio
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EAN : 9782246816874
420 pages
Grasset (11/04/2018)
3.85/5   110 notes
Résumé :
Le dernier projet d’écrivaine de Benoîte Groult était de publier son « Journal d’Irlande ». Elle avait l’intention d’entrecroiser ses « Carnets de pêche » en Irlande où elle avait passé plus de vingt étés avec son mari Paul Guimard, et les passages de son Journal intime tenu conjointement. Elle avait commencé ce travail d’orfèvrerie littéraire, que la maladie et la mort l’ont empêchée de mener à son terme. C’est sa fille Blandine qui a choisi de mettre ses pas dans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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La fille aînée de la grande auteure féministe Benoîte Groult nous dévoile les carnets irlandais intimes de sa mère.

Le mot « intime » doit être légèrement revu à mon sens, car je pense qu'une amoureuse des mots comme Benoîte G. ne pouvait que savoir, qu'espérer même, qu'ils seraient publiés un jour.

Entre détails de vie quotidienne en Irlande (météo horrible, pêche à pied et à bateau, menus, linges à laver, toilettes bouchées, maux divers et variés, invités reçus …) tout est consigné presqu'au jour le jour pendant plusieurs décennies, et rendu avec précision dans le joli style qu'on lui connaît.

Evidemment, c'est quelque peu dépaysant surtout que l'Irlande c'est loin et que l'amour de la pêche était pour l'auteure une DROGUE (à en faire des intolérances alimentaires ensuite).

Assurément, j'ai adoré retrouver le franc-parler et la sensibilité de Benoîte G. (plus pour décrire les nuages irlandais que pour parler de ses filles), mais Dieu qu'elle est dure avec les autres (les irlandais en prennent plein la figure, et c'est parfois à la limite du supportable) - moins que sur elle-même ! - vieillesse, critique acerbe sur ceux qui la visitent ou qu'elle croise, même sur son cher amant …

La Benoîte était rude et manquait vraiment d'empathie à mon sens. Ca m'a profondément gênée.

Même si on a bien compris que vieillir n'est facile pour personne, que la perte des plaisirs physiques quand on aime beaucoup pêcher, quand on a un amant qui vieillit, s'avère doublement douloureuse, le personnage qui se dessine dans ces carnets est étonnant.

Le féminisme si bien narré et explicité dans ses ouvrages prend là un coup : son mari épuisé, jaloux, repoussé physiquement lui en fait voir de toutes les couleurs, et, portée par une rage de vivre, Benoîte G. s'accroche et est (malgré tout) active sur tous les fronts.

C'est ça être femme ? J'ai dû louper quelque chose dans ses précédents ouvrages, ou bien, c'est peut-être plus facile à dire (à écrire) qu'à faire !
A méditer donc…

Cette lecture est donc surprenante en tous points, et nous révèle une auteure méconnue dans sa (parfois triste) réalité irlandaise. Je recommande. Evidemment !
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Le Journal d'Irlande de Benoite Groult est un bonheur de lecture, un carnet de voyage dont les mots polissent les souvenirs, de mots dessinés, croquant la vie simple et éphémère des pêches à pied, de descriptions en pochades fixant les plaintes du ciel, de couleurs allant du sépia aux gris de payne trouées par des orangers fiévreux.


Toute l'aventure irlandaise du couple Benoite Groult-Paul Guimard, est ainsi contée au fil des jours, tout au long des étés passés sur la côte ouest à Benavalla sur la route appelée "The ring of Kerry". Depuis leur décision de construire leur refuge jusqu'à leur dernière incursion dans l'île pour la vente de leur demeure, nous vibrons au rythme de leur passion pour ce pays magnifique et austère.


Le couple a la fibre marine chevillée au corps, et une inaltérable addiction à la pêche, et plus sournoise encore à la pratique de la pêche à pied.
Souffrant du même mal, des mêmes hallucinations marines, je retrouve décrites, toutes nos pratiques et la même ferveur à noter nos prises, nos records, ou la chute brutale des réserves de palourdes
Ainsi nos séjours en Irlande sont finement calculés pour capter les très grandes marées.


Les tenues du couple sont adaptées pour affronter le drizzle (mur d'eau typique de l'Irlande) formant un assemblage coloré proche du cirque, ne permettent pas de les confondre avec ceux de la Baule.
Cette maladie irlandaise les a contaminée, malgré le froid et la fatigue, l'humidité et les gerçures. Difficile de regretter Doëlan les bouquets y sont si rares ! Là en deux heures de marée, on capte 1 à 2 kilos de belles crevettes, à chaque coup elles viennent sauter dans le haveneau, et faire ce bruit délicieux tchac, tchac, tchac...
Benoite ou Paul doivent se tenir prêts dès l'aube, pour lancer le Drennec, le nouveau bateau, car tout se complique quand le marin affronte la houle. "Réveillée dès 5h30, partie à 7h30 pour aller relever le tramail, : 6 lieus.(page 141)."

L'Irlande est fou, mais elle est douce aux fous.(p 140).

C'est pourtant dans cette ambiance, que le couple reçoit famille, amis, personnalités comme les voisins irlandais ou français. Paul est un ami exquis plein de sollicitude pour les figures cultivées de passage.
C'est Kurt l'ami américain qui vient parfois s'installer dans la chambre de Benoîte, son amant éternel. Benoîte Groult est à l'aube de la vieillesse, les tonalités de la vie figent les souvenirs, il faut écarter les regrets, glaner encore un peu de bonheur.
Pour le bonheur et la joie de se sentir aimé c'est Kurt, avec ses maladresses et sa dévotion.

"Il faut être vraiment deux fois plus gaie, deux fois plus drôle, deux fois plus riche, et deux fois plus généreuse pour ne pas basculer dans le camp des vieillards avouait-elle page 269".


Il a conquis Benoîte, corps et âme. Non il n'y aura pas de mariage, malgré le veuvage de Kurt. Sa grand silhouette est une parade à la déprime, un rempart aux vents des jours fiévreux dans lesquels la santé de Paul bascule.
"Paul fait des siestes interminables l'alcool le rend cotonneux, il ressemble à une holothurie quand il se déplace (p 261)."


Le temps est sombre tel un ciel d'Irlande noyé dans le drizzle. on finit par s'habituer aux gris et "par lui trouver des nuances écrit-elle page 260". Quand parfois la carcasse de son homme ne tremble plus, ne vogue plus, " le spectre de la vieillesse décatie et de la vieillesse impotente s'invite à sa table (page 258)".


Comment relancer le moteur le jour où tout est profondément enfoui et congelé, par quel chemin revivre ? La ballade irlandaise tient grâce aux enfants aux amis de passage, tant que la pêche vous stimule.
Benoîte Groult a le désenchantement gracieux et paisible, les notes d'humour chantent encore à ses paupières la faisant rire aux larmes. J'ai dégusté cette dernière coquille, écoutez le murmure douillet du couple, "Les pieds n'ont rien à faire, quand on lit : ils peuvent mener une vie à part. Ils se rejoignent se caressent, se font des signes de tendresse pendant que leurs propriétaires font bande à part, en haut ! (Page 280)".

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Voilà une belle lecture, pour moi qui ne connaissais Benoite Groult que de nom mais n'avais jamais rien lu.
C'est un journal, donc il faut s'attendre à ce que l'auteur de ce journal évoque ses passions, ses pensées les plus intimes, ses tracas, ses projets..Je comprends les lecteurs qui ont pu s'ennuyer lors des longs passages relatifs à la pêche, passion de Benoite Groult, pour autant, il me semble important de garder à l'esprit que comme tout journal, il est question de vie, de quotidien, d'intimité.
Pour ma part, cette lecture m'a touchée, d'abord parce que j'y ai découvert une femme atypique, qui ose penser et exprimer ses passions, ses amours, sa pensée féministe.
Mais une pensée fine, un féminisme intelligent qui n'a pas pour but d'accabler la gente masculine avec agressivité et vengeance! Car elle mène une vie hors des senties battus, entre un mari, intellectuel engagé politiquement, et un amant américain, qui suscite chez elle la passion physique et le mélange des corps. Oui, Benoite Groult aime faire l'amour, aime les caresses, le toucher, le sexe avec cet homme qui ne ressemble en rien à son Paul, mais qui pourtant lui donne une forme de jeunesse.
En 1977 Benoite et Paul achète un terrain en Irlande et font construire une maison.
Ce journal retrace 20 étés (un peu plus même) passés dans cette maison, à recevoir d'autres personnalités plus ou moins connus, un milieu intellectuel, qu'elle décrit sans concession, avec ce qu'elle en ressent d'agacement et de joie. Benoite porte un regard dur sur son mari et ce qu'il devient avec le temps. On pourrait lui en vouloir d'être aussi intransigeante mais il se trouve qu'elle est toute aussi incisive avec elle même et ses propres travers, et c'est là que l'on se dit "punaise, quelle femme exceptionnelle!"
Et puis ce livre est bouleversant parce qu'il se déroule sur une vingtaine d'années et que l'on perçoit la vieillesse qui fait son oeuvre, les amis qui meurent peu à peu autour d'elle (elle a vécu jusqu'à l'âge de 96 ans!) et ce livre se termine lorsqu'elle a 83 ans environ..
Benoite est une force de la nature, et il le faut pour vivre ces étés en Irlande, dont la côte ouest où se situe sa maison, est balayée par les vents, la bruine, le "drizzle", le soleil jouant à cache cache, la brume se manifestant quand on ne l'attend pas.
Ce journal nous emmène dans cette météo terrible, avec une humidité implacable, mais Benoite pêche, chaque jour, elle ramène sa pêche et cuisine.
Benoite Groult sait tout faire, et là, elle n'aide pas les femmes (!) elle cuisine, elle bricole, elle prend soin d'elle et de son intérieur même si au fil du temps elle adopte les gros pulls difformes!
Ce livre est un carnet des jours qui s'écoulent et de la vieillesse qui s'insinue toujours un peu plus, c'en est bouleversant, moi j'ai été très touché par ce témoignage moderne d'une femme engagée qui nous raconte le temps qui passe sur la vie, les souvenirs, les proches et les gens qu'on aime.
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Je découvre cette écrivaine avec ce journal intime.
Je connais la Dame de nom, une grande figure du militantisme féministe à qui je pense nos générations doivent beaucoup. Mais je n'avais encore jamais lu ses écrits.

Je me suis dit que commencer par quelque chose d'intime était une idée plutôt bonne, pour découvrir la femme derrière la figure.
Et j'ai aimé ce texte, établi par sa fille Blandine. Il s'agit du journal intime de Benoîte, relatant les périodes estivales de sa vie en Irlande avec son mari. Ce texte est paru de manière posthume, et pourtant je l'ai trouvé plein de vie, vibrant.

On est, par le dispositif du journal, dans les pensées intimes de celle qui les retranscrit sur le papier, sans filtre. J'aime cette absence de médiateur entre le personnage et l'écrivain, qui est là aussi le narrateur. Quelque chose d'intime se crée entre le lecteur et la personne qui se livre; comme une impression de rentrer dans quelque chose de secret.
On lit ici le quotidien d'un couple : quotidien très basique, entre les lessives, les parties de pêche, les visites des uns et des autres… Hormis des noms connus, c'est une vie banale qui est relatée ici, dans son quotidien finalement assez plon plon qui ne fait pas rêver. Mais j'aime beaucoup ça : on ne peut pas toujours écrire du romanesque waouh qui fait chavirer le coeur ! Et j'ai aimé l'ambiance irlandaise, et la tendance "carnet de bord" du texte, qui relate les prises de pêche, dans tous ses détails les plus techniques.

J'ai pourtant trouvé le texte touchant, et ce à plusieurs titres :
- le triangle amoureux entre Benoîte, son mari et son amant américain, Kurt. Il y a quelque chose de rude qui se dit ici : son amour platonique avec son mari qu'elle voit vieillir jour après jour, comparé à la fougue de son amant qui lui redonne un peu de jeunesse perdue. Parfois, le regard et les propos de Benoîte peuvent sembler manquer cruellement d'empathie, mais il y a une justesse et une honnêteté dans le propos qui m'ont parlé. Il est question ici d'amour, mais pas romanesque ni mis en scène, et je l'ai trouvé beau cet amour, qu'il soit fougueux ou casanier avec son mari, à qui elle est finalement très attachée. L'amour dans ce texte porte les traits de Protée, et Benoîte démontre qu'il y a mille et une façons d'aimer, et aucune meilleure que l'autre.

- J'ai adoré son ton sarcastique et entier sur ses visiteurs. La Dame ne met pas toujours les formes… et c'est jouissif parfois ! Après tout, c'est un journal intime… ! Mais tout le monde en prend pour son grade, son mari, ses enfants, les amis… (elle un peu moins en revanche !). Alors oui, j'ai trouvé ça touchant aussi, car il y a là encore une parole vraie, qui sort du coeur, sans filtre. Un petit air de liberté de pensée, et fuck la diplomatie et la bien pensance.

- D'autre part, c'est un texte qui parle de vieillesse, et pas seulement celle des autres, mais celle de Benoîte aussi. Il y a une amertume fort présente dans ce journal, une sorte de regret face au temps perdu et au temps qui passe. Là non plus, nul tabou.

- Et enfin, c'est un texte sensuel. Benoîte Groult évoque son intimité, ses plaisirs avec son amant, ses ressentis… Il y a une liberté dans le propos qui démontre une réelle harmonie entre l'esprit et le corps, parfaitement assumée, et une liberté corporelle. Qui pour le coup, m'a remplie d'amertume à mon tour, car cette liberté harmonieuse, je ne l'ai jamais ressentie. Alors, la lecture de ce texte vibrant m'a permis de vivre quelque chose de Beau, l'espace de quelques pages.

C'est donc une lecture que je recommande, et que je referai volontiers, à l'occasion. Pour ma petite dose de liberté, sur tous les plans.
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Une lecture étrangement vivifiante pour moi alors que ce journal retrace 25 années de conjugalité souvent éprouvante et de lutte de l'auteure contre le vieillissement, deux sujets qui n'ont à priori rien et de réjouissant.
Je prends ce journal comme un message adressé à ceux qui ont abordé la deuxième partie de leur existence pour les inciter à une sorte de résistance, de lutte pour la vie ( et non pas contre la mort).
Ce qui emporte, c'est la mise à nu, la sincérité de la plume. Je ne pense pas que Benoîte Groult, en l'écrivant, destinait ce journal à la postérité (Ce journal a été publié après sa mort par une de ses filles) Il a été écrit au fil des jours parce que cette femme à l'incroyable vitalité s'astreignait aussi à l'écriture comme à une discipline, que cette écriture devait lui être nécessaire pour ordonner ses idées, sa vision du monde. Benoite (j'ai envie après avoir plongé dans son intimité de l'appeler par son prénom, comme une amie, ou une vieille connaissance) est dure avec elle-même et avec les autres. Je la trouve surtout très lucide, souvent drôle et plutôt féroce. Elle plonge sans réserve dans son ambivalence et ses contradictions, se montre telle qu'elle est, certaine, parfois avec arrogance, de son intelligence.
Ce livre dévoile deux facettes privées : la première, c'est son amour de la mer, de la pêche, du bateau, partagé avec son mari Paul Guimard en Irlande, terre d'adoption, tous les mois d'Août (et quelques fois au printemps) où le couple s'est fait construire une maison. La seconde c'est son amour de l'amour, son émerveillement d'être aimée, adulée, par un homme qui la comble : son amant Américain, Kurt, qu'elle juge inculte et primaire mais si tendre et prévenant avec lequel elle partage des périodes de vacances au vu et au su de Paul.
On découvre le mode de vie de ce couple qui s'accorde liberté sexuelle et sentimentale tout en gardant le cap conjugal, non sans douleur! Benoite décrit le renversement d'équilibre qui se fait dans son couple parce que Paul vieillit plus vite et moins bien qu'elle.
On découvre aussi l'Irlande âpre, rude, qui ne se laisse pas facilement apprivoiser, l'Irlande qui rend fou ou alcoolique mais qui procure aussi d'intenses bonheurs.
Benoîte m'est apparue comme une femme qui a su et pu adopter beaucoup des comportements sociaux masculins, tout en ne lâchant rien des comportements sociaux féminins, une femme qu'il ne devait pas être facile d'avoir pour mère !


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critiques presse (3)
Bibliobs
11 mai 2018
Dans "Journal d'Irlande", cette figure de la littérature féministe conjugue les verbes pêcher et jouir jusqu'à pas d'âge avec une rage sidérante.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lexpress
23 avril 2018
Un quart de siècle d'amours et de pêches rythme le Journal d'Irlande de Benoîte Groult. Décoiffant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeFigaro
13 avril 2018
Le Journal d'Irlande de Benoîte Groult, née avec le siècle et disparue il y a deux ans, est le livre d'une femme qui avait beaucoup misé sur la liberté et sur le bonheur. De ces «Carnets d'amour et de pêche» ressort une formidable leçon d'énergie.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
En y pensant, je sais ce qui se passe entre Kurt et moi : il est possédé. Je pèse mes mots : pour me couver d'un tel regard et se montrer si ardent, si attentif et adorateur de mes moindres recoins qu'il connaît par cœur - et là aussi je pèse mes mots - pour n'avoir jamais varié dans sa passion, pour faire l'amour à en mourir, il ne peut être que possédé. Comment rejeter un sentiment si rare, qui m'enveloppe sans cesse, même lui absent...
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Les pieds n'ont rien à faire, quand on lit :
ils peuvent mener une vie à part.
Ils se rejoignent, se caressent, se font des signes de tendresse,
pendant que leurs propriétaires font bande à part, en haut !
Page 280
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Troublant de découvrir que, vers la quarantaine, vos enfants prennent leur vrai visage. Ils se débarrassent de ce qui ne leur convenait pas dans notre éducation, ne cherchant plus à nous faire plaisir si cela fait violence à leur nature.
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Il faut vraiment être deux fois plus gaie, deux fois plus drôle, deux fois plus riche et deux fois plus généreuse pour ne pas basculer dans le camp des vieillards.
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Paul fait des siestes interminables : l'alcool le rend cotonneux. Il ressemble à une holothurie quand il se déplace.
p 261
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Videos de Benoîte Groult (20) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Benoîte Groult
“Notre amitié était allée au-delà des mots et des cases” se remémore Catel, l'invitée de cet épisode, lorsqu'elle évoque sa relation avec Benoîte Groult, dont elle a retranscrit la vie dans sa bande dessinée Ainsi Soit Benoîte Groult (Grasset).
Catel nous a reçu dans son atelier parisien pour raconter les prémices de cette bande dessinée sur Benoîte Groult, icône féministe qui s'est battue toute sa vie en faveur des droits des femmes.
C'était la première fois que la scénariste de bande dessinée spécialisée dans les biographies, racontait l'histoire d'une personnalité toujours en vie. Une mission qui s'est avérée périlleuse pour Catel, qui a dû lutter contre les quelques réticences de la femme de lettres à l'égard du 9ème art…
L'histoire de Catel a été recueillie au micro de Camille Bichler. Ce podcast a été produit par Johanna Bondoux pour le Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême et parrainé par l'Institut René Goscinny (https://www.institut-goscinny.org/).
Montage et Mixage : Adrien Leblond Assistante de production : Morgane Mabit
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