AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 452 notes
Une histoire de peau, de coeur, une histoire d'amour entre deux êtres que tout sépare. Elle, c'est George, intellectuelle parisienne. Lui, c'est Gauvain, marin pêcheur. Et puis, il y a leur rencontre, vous savez, celle qui vous fait dire « c'est lui, c'est elle que je veux, que j'attendais ». Alchimie des regards, fusion des corps, ils se désirent, se mangent, se délectent l'un de l'autre, ils se quittent, se retrouvent. Une histoire imbriquée dans d'autres histoires puisque George se veut femme libre, George a besoin d'histoires.

Les vaisseaux du coeur ce sont ces lignes veineuses qui traversent le corps jusqu'à l'orgasme, des lignes veineuses qui font descendre le coeur jusqu'au ventre, battements du désir, de l'amour, évanescence charnelle, dénuée de toute vulgarité, une histoire sensuelle, qui parle du plaisir, celui pour lequel on aime être amoureux.
Commenter  J’apprécie          10414
Combien j'ai aimé cette lecture …

Je me suis reçue une pluie d'étoiles, merci vous avez appuyé sur la bonne touche Benoîte…

C'est tout de même un peu son histoire qu'elle nous partage dans ce livre, car pour écrire de cette façon, aller aussi loin, il y a une part de vécu…

Oui, il est question de sexe….bah oui j'le dis…. mais c'est surtout une magnifique histoire d'amour….

Socialement, intellectuellement, tout les sépare….elle est parisienne, prof, écrivain, lui breton, marin pêcheur, mais pourtant pas avec un cerveau de bulot….(je l'écris….pour éviter le cliché… !)

A travers leurs ivresses, cet amour irrépressible qu'elle éprouve pour cet homme, elle nous parle de l'amour charnel et de son plaisir, cet inconnu, l'abandon que l'autre fait surgir en vous…. Telles des vagues qui vont et viennent il est aussi question d'attente, d'incertitudes, de tourments….que provoquent ces mouvements du coeur et du corps…

J'ai aimé Georges, cette femme décomplexée, affranchie qui assume complètement sa sexualité, son désir, révélant à Gauvain sa pleine virilité, ses sentiments. Il y a une qualité chez cet homme que j'ai beaucoup appréciée, c'est son profond respect….

C'est érotique, sensuel, certains pourraient être choqués, trouver cela indécent, bah pas moi !

Puis c'est aussi la vie… nooon ?

Une plume poétique, réaliste, juste, intemporelle.

Merci Benoîte pour cette écriture « avangardiste », audacieuse, pour la femme de votre époque, j'ai adoooré…..bah oui… j'assume !
Commenter  J’apprécie          9324
« J'avais dix-huit ans quand Gauvain m'est entré dans le coeur pour la vie, sans que nous le sachions, ni lui, ni moi. Oui, cela a commencé par le coeur ou ce que je prenais pour le coeur à cette époque et qui n'était encore que la peau. »

Eh oui, dès l'incipit, le décor est planté… Dans le coeur, dans la peau, par la peau… Allez savoir ! Tout semble pourtant les séparer : l'éducation, les conditions sociales, et surtout la vision de la vie.

« Jusqu'à l'adolescence, nous nous étions toisés comme les représentants de deux espèces inconciliables, lui dans le rôle du gars breton, moi de la Parisienne, ce qui nous donnait la rassurante certitude que nos chemins ne se croiseraient jamais. Il était de surcroît fils de paysan pauvre et moi, fille de touristes, ce qu'il semblait considérer comme notre profession principale et un mode de vie qui ne lui inspirait guère d'estime. »

Mais leurs corps eux, ne semblaient pas faire de distinction d'espèces et voulaient dialoguer…

Ce livre est un hymne au désir, à la passion physique, l'exacerbation des sens, qui transcendent les différences et le temps. L'écriture de Benoîte Groult sonne juste, elle est sensuelle, réaliste, sensible, avec même des traits d'humour. Il y a aussi quelques réflexions sur l'amour et la vieillesse très lucides. Nos deux amants ne vont pas se croiser « souventes fois » (comme le dirait Gauvain) mais ces rencontres s'inscrivent comme des intermèdes, faites « de premiers jours et de derniers jours », l'histoire d'un amour passionnel qui ne voulait « ni vivre tout à fait, ni mourir pour de bon ». Que d'émotions !

« Quand la vie tient ainsi tout entière dans l'instant et qu'on parvient à oublier tout le reste, on atteint peut-être la plus intense forme de joie. »

...Et un intense moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          7518
Je ne sais pourquoi j'ai longtemps confondu Benoîte Groult avec Françoise Giroud. J'imagine que ce qui les a réunies dans mon esprit c'est leur profil de grandes amoureuses, féministes par dessus le marché. De quoi me plaire, moi qui apprécie les femmes libres qui parlent d'amour sans chichis.

Bon mais là l'histoire est un peu cliché, la parisienne intellectuelle et féministe qui tombe dans les bras du rude marin pêcheur ça sent le déjà vu. J'ai lu une autre variante récemment qui m'a un tantinet agacée : l'ex-paysan qui s'éprend d'une styliste parisienne. Rien à faire, le choc des cultures, je trouve ça passablement ennuyeux.

Non mais pas ici, Gauvin aime George (sans s comme George Sand) et vice versa. Leur amour dure malgré des temps sans se voir, surmonte les obstacles de toute une vie. C'est intense, physique. Et c'est surtout tellement bien écrit, décrit, que cette presque vieille dame (Benoîte Groult a 68 ans quand elle publie les Vaisseaux) nous donne une vraie leçon d'amour.

Car Benoîte trouve les mots justes de la passion physique, du transport amoureux, de celui qu'elle définit comme : " cet extrême plaisir qui recule les limites de la vie et met au monde en nous des corps que nous n'imaginions pas. " Non sans humour et voluptueusement, elle nous embarque dans les tréfonds humains, ceux du désir dont souvent on ne sait ou n'ose parler.
Commenter  J’apprécie          633
Pas d'envolées lyriques, le soir sur la lande brumeuse, entre une oiselle soupirante et un beau ténébreux torturé. Non, rien de tout ça.
"Les vaisseaux du coeur" c'est une histoire d'amour entre deux êtres dans lesquels on se reconnaît. Deux êtres qui n'auront cesse de s'étonner d'avoir pu accepter avec autant de tendresse ces différences sociales et culturelles qui leur auraient été intolérables chez d'autres. Deux êtres ancrés dans la réalité de leurs vies, de leurs responsabilités, de leurs engagements. Deux êtres qui ne se sont autorisés que des parenthèses sans jamais éclabousser le monde avec leur passion.
Deux êtres qui se sont aimés follement mais avec conscience, d'un amour vrai qui a défié le temps et ses vicissitudes.
Une histoire d'amour sans trémolos, aussi simple que magnifique.
Commenter  J’apprécie          6312
Voilà ce que, selon mes critères personnels, je désigne comme de la belle littérature érotique. Pas une once de pornographie, beaucoup de tendresse, une grande précision dans les descriptions sans pour autant nuire à la poésie du verbe et une approche subtile de la psychologie amoureuse.

George et Gauvain sont une femme et un homme parmi tant d'autres. Rien ne les prédestinait à s'unir, au contraire, tout concourrait à les séparer, et pourtant, par un canal mystérieux - une énigme depuis la nuit des temps -, c'est une passion des plus tenaces qui va s'acharner à les unir pour longtemps.

Une passion certes amoureuse mais avant tout sexuelle et assumée comme telle. Ce roman déborde d'érotisme, le sexe habite chaque ligne, ponctue chaque phrase. Avec la volonté de lui donner une saveur unique, Benoîte Groult décrit l'acte charnel avec précision mais sans aucune vulgarité, une prouesse d'écriture.

Ce roman parle de George, de Gauvain, deux êtres différents et pourtant reliés par un G majuscule, point d'ancrage dans le plaisir mutuel reçu et donné dans la joie et la sincérité, sans fausse pudeur ; centre de gravité du seul lieu - le lit - où ils peuvent s'accorder à la perfection pour vibrer au son d'une même musique, celle de leurs corps fusionnés.

En parlant de sexe, Benoîte Groult parvient à ne parler que d'amour et c'est juste, et c'est beau. Même si j'ai eu quelques difficultés à m'attacher à George que j'ai trouvée trop condescendante et infatuée de son importance, elle a fini par me séduire lorsqu'elle s'est découverte humble et impuissante devant l'absolu de l'Amour.

"Les vaisseaux du coeur" est un récit de voyages, de rencontres, d'aéroports, de parenthèses, de départs, de retours au port, de retrouvailles, de (ré)jouissances, d'abandons... imaginés par une auteure anticonformiste et très certainement féministe au sens noble du terme, c'est-à-dire qui place la femme à côté de l'homme sans chercher à le nier ou à l'abaisser pour le dominer à son tour, dans un esprit de revanche stérile.


Challenge PLUMES FEMININES 2021
Challenge XXème siècle 2021
Challenge COEUR d'ARTICHAUT 2021
Challenge MULTI-DEFIS 2021
Commenter  J’apprécie          543
Lozerec à quinze ans méprise la parisienne
Et George le lui rend bien, quel plouc , ce breton!
Mais Gauvain le viking lui embrase les veines
Un soir de fête, de Raguenès à Trévignon
Depuis , leurs corps exultent , lors des heures volées
Même si leurs vies sont si lointaines, à l'opposé
George tout en intellect, donnant cours , écrivant
Lui, voguant sur les mers, pêcheur itinérant
Toujours George vibre, appelle son cormoran
Toujours Gauvain sa Karedig désire ardemment
Les années passent, et leurs peaux jamais ne se lassent
Quelle passion magnifique, si sauvage et tenace!
Quelle émotion devant ce plaisir, ces audaces !
Et une belle écriture nous transporte en leurs rêves
Nous submerge et nous donne à nous aussi la fièvre!
Le sang fou d'un amour unique et ravageur
Coule comme un soleil dans ces vaisseaux du coeur...
Commenter  J’apprécie          4013
Il est bien difficile de parler de l'absence, de ce sentiment si impalpable, de ce vide qui apparaît quand l'on quitte l'être aimé, quand celui-ci s'en va et vous quitte, quand ce sentiment s'agrège à l'abandon définitif de l'être aimé, ou encore de la mère qui vous a porté.
Dans ce livre les Vaisseaux du Coeur, rythmé par les souvenirs de Benoîte Groult, ceux qui s'aiment, réussissent à combler ces vides, à venir à bout de l'absence, à vivre leur amour par intermittence, un discontinu amoureux alors explosif et flamboyant.


Par les mots de Benoîte Groult, cet amour défie toutes les gravités, balaye toutes les embûches, s'inscrit dans un secret, construit un bonheur connu d'eux seuls, mais étincelant, pour éclairer deux vies la sienne ou celle de George et celle de Gauvain d'un feu perpétuel où l'absence se dissout dans les souvenirs sans cesse rehaussés.

C'est l'émerveillement des premiers jours qui restera intact, George est bien la petite fille puis l'adolescente, qui fût troublée par ce garçon si différent des autres ce pêcheur breton, aux yeux bleus, à la tignasse en cordée. Elle revoit page 72, ses premières émotions, "le soleil baissait rapidement sur l'horizon, c'était le bref moment où depuis des temps immémoriaux l'homme sent passer un frisson quand le jour va mourir pressentant que cette banalité est un miracle."


Le récit de Benoîte Groult, n'est pas l'accumulation de rencontres fortuites, hasardeuses, qui par la magie des amants, la force du désir, deviendrait de simples rencontres charnelles, violentes, douloureusement enivrantes, une cascade d'orgasmes féeriques et partagés.
S'il y a de la magie dans ces pages, c'est la magie de la rencontre, hésitante, timide, de deux personnalités trop différentes pour qu'elles se comprennent aisément. Leur culture leur assise charnelle, jusqu'à la façon qu'elles ont de s'habiller et de se mouvoir, les rendent incompatibles.
Ne dit-elle pas, "il y a un certain déhanchement dans sa démarche et une béatitude idiote sur son visage qui ne trompe pas."


Ce sont justement toutes ces improbables différences, qui aiguisent leur curiosité, et qui rendent chaque rencontre, un peu plus surprenante. Ils n'auront jamais fini de se comprendre, mais ils n'auront jamais fini de s'émerveiller, de ne pas tout savoir de l'autre. Ce sont ses maladresses qui l'émeuvent. "Un silence. George promène sa main sur les poignées trop larges de Gauvain qui l'attendrissent toujours. le contact de ses poils l'électrise délicieusement".


Et si benoîte a choisi de faire revivre la plus minuscule impression laissée par cet homme, c'est qu'il n'en finit pas d'aimer, peu à peu chaque parcelle de son corps. George, elle n'en finit pas d'apprendre sa façon d'aimer.

Elle n'en finit pas de s'émerveiller des mots simples, et combien toute sa personne la fait chavirer. Elle n'en finit par d'être émue en regardant son visage, ses yeux bleus, où elle peut voir tant de nuances de la mer. Georges avoue page 143 que parfois, "ils se taisent savourant le crépuscule, leur liberté, le luxe qu'ils s'offrent. Ils ont plusieurs nuits devant eux, tout un océan de tendresse pour y tirer des bords."


Car Georges n'en finit pas de voir dans cet homme, venir à elle tant de paysages marins, tant de chalutiers, tant de voiliers et tant d'épreuves. C'est toute la banalité de l'amour qu'elle décrit avec une tendresse incroyable pour celui qui lui a fait découvrir son corps. Car à mots couverts, ses autres amants sont de piètres amants à côté de cette carcasse qui vibre et qui la fait vibrer de tous ses sens, par sa façon brutale ou éphémère, tendre ou souriante de la toucher.

C'est un être en dehors de tout préjugé, son désir est direct sans aucune réticence, sur quoi que ce soit, il aime seulement la vie ? Il aime le regard de Benoîte Groult, et le dit J'ai tellement envie de toi, ça ne finira donc jamais ?
Il ne demande rien, il n'exige rien, il est simplement dans le bonheur de la rencontre et le bonheur du regard, que l'autre lui donne et cela le grandit. Il demande page 163 : "je voudrais te tenir dans mes bras, seulement... Tu veux bien ?"

Benoîte Groult signe là un plaidoyer unique sur la beauté de l'Amour, sur la plénitude de se donner à l'autre et de vibrer charnellement le corps et l'âme. Un grand roman d'amour, servi par un style magique sur la musique des corps, sans oublier que la vie est un long chemin semé d'embûches .

Commenter  J’apprécie          395
« Il fait grand vent, Madame... » Quelle triste idée d'aimer un cormoran.

Mais quel plouc ce péquenot ! A chaque fois qu'on vient passer un mois de vacances l'été dans notre maison de famille avec mes parents, lui et sa ribambelle de frères et soeurs se moquent de nous les parisiens « têtes de chien ». Et mon prénom évidemment, avec les brillantes idées de maman, n'aide pas : George sans S ce qui devint pour les bretons du cru « George Sanzès ». « Nous nous étions toisés comme les représentants de deux espèces inconciliables. »

On a grandi. Comme ça, chacun derrière sa barrière. le temps est venu de penser au mariage. C'est sa soeur qui a choisi cette solution pour s'éloigner de la ferme et des frères, marins-pêcheurs. Elle voulait voir au long-cours. Elle m'a choisi comme demoiselle d'honneur. Je suis revenue au village pour la fête et vérifier si son frère avait changé. Je ne voulais pas le revoir sans savoir comment nous avions grandi après une baignade nocturne que nous avions partagée deux années plus tôt (en tout bien tout honneur à cette époque nous étions timorés).

A la fin de la fête nous nous sommes retrouvés seuls, dans une petite cabane et plus rien n'a compté. On ne se connaissaient pas. Seuls nos corps semblaient se connaître et se reconnaître « le corps sait ce qu'il veut au moins, il est imperméable aux raisonnements, il est implacable, le corps. » Et ça a commencé. Pour des années. Des années et même des décennies, de manière discontinue. On s'est vus peut-être quinze fois ...en trente ans. Une semaine en moyenne à chaque fois, autant dire que c'était des enfilades de retrouvailles et de déchirures. Vous y croyez à une histoire pareille ? Moi oui.

« Dites-moi que si je veux garder cet amour-là, il faut accepter de le perdre. » Je n'ai pas voulu l'épouser car je sentais que nos mondes étaient incompatibles et que je ne pourrais le supporter. « Celui qui parle le langage de la raison est celui qui aime le moins. Gauvain savait déjà cette vérité-là. » Que j'ai aimé le voir, voir son corps, faire l'amour avec lui. Même si « faire l'amour » est bien fade à côté de se que je vivais, « la recherche de ce frisson mystérieux qui ne se fonde sur rien que puissent traduire les mots humains. »

Dans ma tête la vielle duègne s'ingéniait à me dire que ce n'était qu'un plan cul. Oui forcément. Mais un plan cul qui ne faiblit pas malgré le temps et la distance qui nous séparaient, vous ne pensez pas que cela porte un autre nom ? Plus de trente ans à s'aimer sans que jamais les corps se lassent, j'ai bien une idée mais George tu ne vas pas l'aimer mon idée. Gauvain était plus honnête avec lui-même, il le disait « tu es un peu ma femme, après tout. »

« Ils ont leurs mots de passe tout de même ; ce stock d'allusions, de plaisanteries, de complicités, de souvenirs de jeunesse aussi, sans lesquels un amour n'est qu'une aventure sexuelle. »

Il va lui demander d'écrire leur histoire « il faut expliquer comment ça peut arriver, une histoire pareille. » Et elle de répondre « il n'y a rien de plus impossible à raconter qu'une histoire d'amour.» « Cette rage de comprendre le sexe comme on comprend les mathématiques ! le sexe n'a d'autres sens que lui-même. »

Alors je te le dis moi aussi « Même quand je te déteste, je t'aime. Tu comprends ça, toi ? » « Cette union que nous vivons, c'est aussi puissant qu'une communion mystique. C'est comme un décret de la nature qu'on accepterait. Et c'est rare de les entendre, les décrets de la nature. »
Commenter  J’apprécie          3917
J'ai lu plusieurs textes de Benoîte Groult... mais celui-ci je ne le connaissais pas... Je vais m'empresser de le lire, après en avoir vu l'adaptation théatrâle ce soir, 25 février 2014, avec Josiane Pinson et Serge Riaboukine. Deux acteurs fort convaincants...et mise en scène de Jean-Luc Tardieu, au Petit Montparnasse, rue de la Gaieté...

Un très beau moment de théâtre et la découverte d'un texte audacieux, publié en 1988, qui parle de désir, de sexualité, mais aussi d'une histoire d'amour peu banale entre un marin breton et une intellectuelle parisienne. le texte est tour à tour cru, direct, plein de drôlerie, mais aussi poétique, sensible...

A ne pas manquer...|jusqu'à début mars] surtout lorque l'on apprend que l'actrice, Josiane Pinson, s'est battue deux années pour faire aboutir le projet...
Commenter  J’apprécie          353




Lecteurs (1517) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5259 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..