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Une receuil de 10 nouvelles, très bien faites, pour notre jeunesse, mais également pour nous adultes. Un moyen de prévenir afin que nous fassions un peu attention à notre planète. de très grand auteurs ont joué le jeu et ils s'en sortent bien. D'ailleurs l'idée de meler SF et écologie est pour moi formidable et touche juste là ou ça fait mal.

Comme toujours dans le cadre de recueil il y a des nouvelles qui touchent plus que d'autres.
Tout d'abord j'ai trouvé que dans Inondations de Donald A. Wollheim l'auteur a su très merveilleusement décrire la terre sous son plus beau jour.. on le sent amoureux de cette planète qui est la notre et dont nous devons prendre soin.

Après les autres nouvelles sont aussi touchantes mais j'en ai une tout particulièrement qui m'a émue au point que j'en avais des sanglots. Ceux qui me connaissent ne seront pas étonnés quand je dévoilerais qui est l'auteur de cette merveilleuse nouvelle. Je savais que cet auteur était un formidable conteur, mais il m'a encore une fois bluffé parce que en 10 pages il a réussi a faire monter des émotions incroyables. Et cet auteur n'est autre que Pierre Bordage (mon chouchou de l'année grâce au challenge Pierre Bordage) avec la nouvelle Dans le regard des miens ( avec pour thème : maladies, pandémie, manipulations génétiques).

Du coup les 3 nouvelles finissant le recueil m'ont semblée un peu fade, même si j'ai eu grand plaisir à les lire.
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Cette anthologie axée sur l'impact que l'homme peut avoir sur la planète saura parler à tous. Nous avons tendance à penser que les annonces catastrophistes de certains scientifiques relèvent de la science-fiction, qu'il n'arrivera rien d'aussi effroyable. Comment imaginer, en effet, un changement de climat rendant nos continents inhabitables, comment concevoir que nos déchets, si savamment ramassés, triés et surtout dissimulés, pourraient finir par nous ensevelir ? Comment appréhender ce qui n'a pas encore d'effet direct sur notre confortable quotidien ? Il suffit de lire ces nouvelles pour être quelque peu déstabilisé dans ses certitudes et envisager, je l'espère, un vrai changement dans les comportements humains. Une lecture d'intérêt public !
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Alain Grousset a rassemblé en anthologie dix nouvelles de dix auteurs de SF. A la médiathèque cet ouvrage est classé dans le rayon Jeunesse. Pourtant ces récits ne sont pas destinés spécialement à de jeunes lecteurs, même si la présentation de chaque nouvelle par Alain Grousset permet d'attirer l'attention des jeunes sur tel ou tel sujet. Ces récits d'apocalypse sont variés mais ont tous en commun l'écologie dans le sens où les dix fins du monde proposés sont toutes dues à l'action humaine. On ne peut que constater que les problèmes évoqués ne sont pas nouveaux, la plus ancienne des nouvelles ayant plus de 40 ans. Comme souvent dans une anthologie, les textes sont inégaux ou tout au moins inégalement prenants, mais c'est aussi un excellent moyen de découvrir des auteurs de styles différents.
Le petit lapin tondu de Danielle Martinigol : une des nouvelles les plus réussies, poignante, sur le thème de la glaciation et des déchets nucléaires.
Aquella de Donald A. Wollheim sur le thème de la montée des eaux et des inondations
Les oiseaux de Thomas Dish nouvelle marquante sur la pollution.
Dans le silence du soir de Lee Hoffman, pour moi cette nouvelle sur le thème de la surpopulation est la plus originale de toutes et particulièrement horrible.
Le jour se lève de Robert Bloch sur une guerre atomique, à mon avis cette nouvelle est une des moins réussie
Homo jardinus de Christophe Lambert, récit qui envisage la disparition de la faune et de la flore sur un ton humoristique
Dans le regard des miens de Pierre Bordage sur le thème des manipulations génétiques, maladies et pandémie. Encore une belle réussite, qui donne froid dans le dos sur les conséquences de la bêtise humaine.
Que la lumière soit de Horace B Fyfe sur le thème d'une guerre avec des machines. La nouvelle est bien écrite mais c'est un sujet tellement traité qu'il est difficile d'y trouver quoi que ce soit de neuf.
Le sacrifié de Philipp K Dick sur le thème d'une guerre avec des insectes. Glaçant, mais au moins cela remet en place une vision du monde trop anthropocentrée.
Et pour finir La grande décharge de Rita Kraus sur les déchets, ceux du quotidien cette fois.
Un livre qui devrait aussi avoir sa place au rayon Adulte des médiathèques.
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Cette anthologie, sous la direction d'Alain Grousset introduit chaque nouvelle de science-fiction / anticipation par un texte présentant l'auteur et le thème abordé.
A mon goût ce n'était pas nécessaire mais ça n'enlève rien à la qualité des nouvelles qui courent sur les 50 dernières années.
L'ensemble est plutôt sombre et pessimiste à l'image de l'avenir de la Terre sans doute.
Il y est question de réchauffement climatique, de gestion des déchets, d'enfouissement des déchets nucléaires, de mutations génétiques et de surpopulation...
Des textes forts qui font réfléchir... et qui font froid dans le dos !
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Parlons d'un sujet qui, étrangement, divise : l'écologie. Tandis que tous les compteurs climatiques sont au rouge, que de plus en plus d'espèces animales disparaissent à vitesse grand V, que les déserts avancent, les orages estivaux sont de plus en plus violents, que les cyclones se multiplient, une frange de la population mondiale refusent de mettre ça sur le compte d'un bouleversement climatique du à l'activité humaine. du haut de leur cynisme ou de leur cécité intellectuelle, les climatosceptiques avancent le fait que des changements climatiques, il y en a déjà eu et, si en 2019 il y a eu de la neige dans le sud de la France en plein mois de mai, c'est bien la preuve que le réchauffement climatique est une pure invention des Chinois.
Je ne rejoins toutefois pas l'idée selon laquelle nous sommes définitivement voués à disparaître à cause de ça : ça donne l'impression qu'une force supérieure a décidé qu'on avait suffisamment fait de bêtises et qu'il fallait nous rayer de la carte. L'ésotérisme, très peu pour moi. Je vous invite à venir débattre dans l'espace commentaire en-dessous de l'article si vous vous sentez d'humeur à le faire ! En attendant, vu que nous sommes sur un site où l'on parle de science-fiction, j'aimerais vous parler de la réédition d'une anthologie publiée chez Flammarion. Car l'écologie est un sujet qui intéresse beaucoup la SF, au point que des sous-genres comme le cyberpunk ou le post-apo[calypse], questionnent parfois, si ce n'est souvent, notre rapport à la Nature. Editée une première fois en 2007, l'anthologie dont il est question ici est de nouveau sortie, dans un format plus moderne ; notons que sa réédition fait encore plus sens aujourd'hui. Une dizaine d'autrices et d'auteurs de science-fiction sont réunis ici pour nous faire questionner notre rapport à la Nature : certains d'entre eux sont connus du grand public, d'autres non. C'est aussi l'occasion de s'initier à leurs plumes ou de les redécouvrir.
1O façons d'assassiner notre planète, c'est 10 sujets écolos que l'on croise régulièrement dans la SF : la glaciation, les inondations, le nucléaire, la surpopulation, les épidémies et les pandémies, etc. Dans ces dix nouvelles, la Terre est une planète franchement morte, ou dont l'agonie ne va plus durer très longtemps. Même si on n'en est pas encore là, il ne faut pas exagérer, ça fout la trouille de se dire que ça peut survenir.
Ces nouvelles sont courtes, certaines sont assez récentes, d'autres datent des années 40 – comme quoi déjà la question de la bonne santé de notre planète se posait. Toutes ne sauront charmer un lectorat peu habitué à la SF ; mais dans son ensemble l'anthologie est franchement abordable et, comme je le disais plus haut, elle peut être une porte d'entrée à ce monde littéraire, vidéoludique, cinématographique et j'en passe. L'anthologie est présentée par Alain Grousset, que personnellement je connais surtout pour son travail chez Fluide Glacial et dans la littérature pour la jeunesse. C'est un auteur de SF qui écrit pas mal d'uchronie – toute une littérature qui s'intéresse à l'Histoire en se posant cette question pertinente qu'on se pose aussi en Histoire : « Et si ça (ne) s'était (pas) passé comme ça ? ».
En espérant que vous ne soyez pas de ces sinistres individus qui, sur les réseaux sociaux, prônent l'extermination de l'humanité pour sauver la planète, je vous recomman… Ou plutôt si, si vous estimez que tout est perdu, que nous fonçons dans un mur, rendant vains par votre fatalisme tous les gestes du quotidien visant à limiter la destruction de la planète, lisez cette anthologie : vous vous apercevrez que vous n'êtes pas non plus dans le vrai, que la réflexion que ça demande est tellement complexe qu'elle n'attend pas de solutions simples, voire simplistes.
Définitivement, cette anthologie est à mettre dans toutes les bibliothèques car, même si son titre n'autorise aucune concession, elle incite à réfléchir autrement, peu importe votre positionnement sur la question de l'écologie, du climat, de la santé de notre planète.
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10 façons d'assassiner notre planète; touchant, qui fait réfléchir ou tout simplement une bonne leçon pour notre avenir que nous donne l'auteur, Alain Grousset.
je suis en 3eme et chaque année je dois lire un livre imposé mais qui ne m'intéresse pas forcément mais quand j'ai commencé a lire ce livre je me suis tout de suite plongé dedans.
Ce livre est composé de 10 chapitres dont de 10 petites histoires touchantes sur la façon dont notre terre pourrait périr (pollution, réchauffement...)
Je ne suis qu'au deuxième chapitres mais je vous donnerais des précisions si se livre m'a plut ou pas.
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Ce recueil de dix nouvelles m'a interpellée par la variété des sujets choisis. En plus, les nouvelles se lisent très vite, les explications en début de chaque nouvelle sont très riches et captivantes. C'est un bon recueil de science-fiction, d'anticipation, de dystopie, il nous fait réfléchir, il est bien écrit, la pluralité des styles me donne envie de découvrir certains auteurs.

Le petit lapin tondu (Danielle Martinigol) : une nouvelle très touchante et effrayante autour du thème de la glaciation. Denilo est un petit garçon très touchant à qui il arrive quelque chose d'effroyable, l'on compatit sur son sort et celui du lapin qu'il avait trouvé un jour et alimenté depuis. Il prend le signe de la radioactivité pour une fleur étrange, je vous laisse imaginer ce qui va lui arriver. C'est une belle nouvelle écrite avec une plume fluide et soignée.

Aquella (Donald A. Wollheim) : sur le thème des inondations, l'auteur nous présente le futur de la planète Terre, une île bien étrange, où les phénomènes météorologiques liés à l'eau sont omniprésents et la rend quasi hostile. Même si je l'ai moins apprécié que la première, elle a tout de même le don de nous faire réfléchir sur l'eau et son usage, les conséquences également de notre consommation d'eau.

Les Oiseaux (Thomas Disch) : sur le thème de la pollution, l'auteur nous livre une nouvelle très dure et pourtant très jolie dans son écriture. J'ai beaucoup aimé ces deux canards qui tentent de s'en sortir malgré tout le mal qui leur arrive. Elle est très triste et se termine fort mal pour nos deux protagonistes, mais elle reflète la réalité, les oiseaux sont les premières victimes de la pollution.

Dans le silence du soir (Lee Hoffman) : une nouvelle grinçante et dérangeante. La régulation de la population est traitée de façon à nous faire réfléchir. La surpopulation est ainsi le thème majeur et l'on ne peut qu'être effrayé devant la manière dont elle est réglée. La fin est terriblement triste, on espère ne jamais en arriver là. La plume est fluide et simple à lire.

Le jour se lève (Robert Bloch) : une fois de plus, nous voici confronter à un thème grave aux lourdes conséquences, la guerre atomique. le texte est très dur, c'est certainement le plus sombre et le plus dur à lire, à cause de ce que le personnage principal voit sous ses yeux. La bombe atomique tombe non loin de chez lui, les descriptions nous plongent dans un chaos sans nom. Une belle leçon à retenir.

Homo jardinus (Christophe Lambert) : une nouvelle vraiment drôle, très surprenante après toutes ces petites histoires sombres. Néanmoins, le sujet demeure grave, la disparition totale de la faune et de la flore occupe toutes les pensées de l'auteur. Ce dernier aura choisi le trait de l'humour, mais parvient tout de même à nous faire réfléchir. J'ai adoré cette nouvelle, une de mes préférées, parce que ce pauvre vieil homme voit un bout de son gazon disparaître ainsi que son nain de jardin en céramique et c'est tellement drôle quand on voit arriver l'explication.

Dans le regard des miens (Pierre Bordage) : une nouvelle qui nous rend irrémédiablement triste tant elle est effrayante et tant le personnage principal nous est sympathique. Elle est très bien écrite, dès le début nous plongeons dans cette Terre méconnaissable infestée de manipulations génétiques et de pandémies. le fait que la nouvelle soit écrite à la première personne nous rend plus facilement proches de cette histoire et de cet homme, on se sent touché. Et la fin nous rend encore plus maussades. Une nouvelle poignante qui est à lire, une autre dont je me souviendrais longtemps.

Que la lumière soit (Horace B. Fyfe) : une nouvelle bien sympathique nous conduisant au coeur d'une guerre contre les machines. Un sujet souvent traité en science-fiction, mais j'ai quand même bien aimé cette nouvelle, notamment les personnages présentés. L'histoire est bien écrite et l'on se prend de compassion pour ces hommes qui tentent de subsister devant des machines qui ont pris leur place dans le monde du travail.

Le sacrifié (Philip K. Dick) : cette fois-ci, nous avons une nouvelle sur la guerre contre les insectes. Ils étaient là avant nous et nous prennent pour des envahisseurs. J'ai eu beaucoup d'affection pour le personnage principal qui est pris malgré lui pour cible, la fin est touchante. de l'autre côté, nous avons le point de vue des insectes, certains sont sympathiques et d'autres moins, en tout cas, ce fut une immersion intéressante.

La grande décharge (Rita Kraus) : une courte nouvelle, courte, mais dont la fin aussi tragique soit-elle reste belle. Une bonne leçon autour du thème de la Terre comme décharge publique. La montée grandissant des ordures dont on ne peut plus se débarrasser, cet homme qui tente n'importe quoi pour retrouver la femme qu'il veut. La fin nous glace le sang.

En somme, les nouvelles nous interpellent toutes ! Elles sont drôles, touchantes, effrayantes, mais elles ont le don de nous faire réfléchir sur notre avenir et celui de la planète. Les différents styles sont agréables à lire, le recueil est fluide, soigné dans sa présentation et l'on prend plaisir à découvrir ce que nous ont concocté les auteurs selon les sujets donnés. L'ouvrage se lit rapidement et avec plaisir, je le recommande volontiers, il ne vous laissera pas indifférent !
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Un recueil intéressant. J'avais déjà lu un certain nombre des nouvelles... Dommage de ne pas retrouver Barjavel, mais il y a tellement de possibilités et d'auteurs qui ont écrit sur le sujet... Même Christian Grenier (qui n'est pas dans le recueil) avec sa vigie qui crie contre les mauvaises actions des générations précédentes !
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La première nouvelle m'a semblé la plus percutante. Les autres, par des aspects tels que l'humour, l'irréalisme ou le type de narrateur, atténuaient l'urgence censée passer dans ce livre. Un bon titre néanmoins, il faudrait refaire le même projet avec de meilleures nouvelles.
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L'écologie n'est pas un sujet moderne dans la SFFF car elle est présente depuis l'origine. Et bien entendu, certaines prédictions se sont révélées exactes. Hasard ou prophétie? Chacun choisit sa perception de la réalité. Une nouvelle m'a plus touché celle sur la surpopulation, "Dans le silence du soir" de Lee Hoffman. Comme la planète est surpeuplée, chaque couple d'humains à le droit d'avoir un nombre limité d'enfants. Mais comme des gens font ne choix ne pas en avoir ou pas le nombre autorisé, il est possible d'acheter un droit supplémentaire. Toutefois, il y a une exception. Les enfants consomment assez peu de CO2 et autres lorsqu'ils sont petits. Alors vous pouvez choisir de faire encore et encore des enfants. Mais quand ils ont atteint l'âge de 5 ans, il faut les tuer. L'état se chargera de récupérer le cadavre. Je trouve cette idée terriblement malsaine et horrible. Aimer tellement les bébés pour en faire car c'est mignon quand c'est petit et sans aucune pression religieuse. Puis accepter l'idée de les tuer, les uns après les autres à l'âge de 5 ans. Je me demande si l'idée est si folle? Est-ce que des gens ne seraient pas capable d'aller à de telles extrêmes pour juste profiter de l'âge à peu près gentil de leur progéniture?  Pour l'instant tous les chercheurs ne sont pas d'accord sur la surpopulation certains disent que c'est inévitable et d'autres, que les choses s'autoréguleront. 

Une nouvelle qui est toujours d'actualité avec "Le petit lapin tondu" de Danielle Martinigol. Elle évoque les produits nucléaires qui sont enterrés dans le sol. Des déchets qui survivront aux hommes et qui resteront toujours aussi nocives. Une histoire qui peut entrer dans notre réflexion sur le choix français de développer le nucléaire. Doit-on relancer cette énergie sans vérifier au préalable la sécurité de celles existantes? de la bonne destruction des anciennes usines? Et y a t'il des façons de mieux faire? moins dangereuse? On a envie de se renseigner plus amplement et surtout mieux comprendre. 
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